22 janvier 2007
Rémission
Nous avons vu son oncologue cette après-midi. C'est rémission complète !
Elle a insisté sur le fait qu’il faut entre six mois et un an après la fin de la chimio pour que l’asthénie (grosse fatigue) disparaisse.
Et donc son arrêt de travail sera prolongé au moins jusqu’à fin juin. Et lorsqu'elle reprendra, ce sera en mi-temps thérapeutique. Prochaine mammographie/échographie en mai pour contrôle.
Je suis soulagée ! Nous sommes soulagées !
Je le vois bien qu'elle est fatiguée. Alors qu'elle, elle ne veut souvent pas se l’avouer.
Elle va prendre le temps. Elle va se ressourcer. Elle en a envie. Et moi je suis ravie.
22:35 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Vaincre la maladie, vivre
Hommage
LA MORT DE L'ABBE PIERRE
"Un Bernard Tapie de l'Evangile"
NOUVELOBS.COM | 22.01.2007 | 19:13
par Serge Raffy,
rédacteur en chef,
chef du service Notre Epoque
au Nouvel Observateur
Les positions de l'abbé Pierre sur l'ordination des hommes mariés et des femmes, ou encore sur l'homoparentalité, ont-elles permis d'infléchir les débats sur ces questions au sein de l'Eglise ?
- Dans cette affaire, il a agi comme un franc-tireur. Il a affiché ces positions en octobre 2005 (dans Mon Dieu… pourquoi ?, éd. Plon), en réponse à la désignation du pape Benoît XVI. A ce moment-là, on pouvait craindre un retour à l'orthodoxie de l'Eglise. L'intervention médiatique de l'abbé Pierre ne s'est pas faite au hasard. C'est un avertissement qu'il adresse à l'Eglise : si elle veut continuer d'exister, elle doit être en phase avec son temps. Quand il parle de sa sexualité, il parle de la sexualité de tous les prêtres. C'est un message pour eux. Il leur offre de sortir du piège de la chasteté, qui éloigne les hommes d'Eglise du troupeau. C'est un message quasi-évangélique. L'abbé Pierre utilisait habilement les médias, comme Jean-Paul II. D'où l'interview choc qu'il a accordée à Marc-Olivier Fogiel. L'impact médiatique de cet entretien a été énorme, à la limite du scandale, digne d'un éventuel retour à l'ultra-orthodoxie. Il ne faut pas oublier que l'abbé Pierre a été député MRP dans les années 1950. Il connaît les rouages de la politique et des médias. C'est un Bernard Tapie de l'Evangile, habile et rusé à l'égard des médias.
Ces prises de positions ont-elle entaché ou, au contraire, accru la popularité de l'abbé Pierre, notamment parmi les catholiques ?
- Certains de ses proches lui ont tourné le dos. Les milieux catholiques orthodoxes aussi, bien sûr. Mais une grande partie des chrétiens français ou européens ont compris son message, car ils vivent la désaffection des églises au quotidien. Ils ont compris qu'il faut prendre une autre voie, pour éloigner l'Eglise de la faillite. Il y a d'abord eu un mouvement de rejet, puis tous ceux qui veulent transformer l'assise populaire de l'Eglise l'ont suivi. Ces idées devaient surtout permettre d'enrayer la crise des vocations. Le mariage des prêtres, c'est un slogan très efficace. L'abbé Pierre connaissait très bien l'état des forces de l'Eglise, et se demandait comment continuer à transmettre son message. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a reproché à Marc-Olivier Fogiel de ne l'avoir interrogé que sur le sexe, pas sur l'eucharistie. Dans son livre, il évoque l'amour. Il révèle ses relations sexuelles passagères, mais surtout son amour platonique avec un jeune homme. Pour lui, l'amour unit deux êtres libres : il est beaucoup plus varié que ce que dictent les dogmes de l'Eglise catholique.
Pensez-vous que les autorités religieuses vont honorer sa disparition ?
- C'est évident. Elles vont lui rendre un hommage appuyé. L'Eglise n'a jamais puni l'abbé Pierre. Il n'a pas été excommunié. Cela prouve que s'il n'était pas un saint, il était très protégé. Il parlait d'ailleurs que de l'Eglise, "d'une autre montagne". Il était un "insurgé de Dieu", il a lancé, dans les années 1950, une "insurrection de la bonté". Les mandarins de Rome n'aiment pas beaucoup le mot insurrection, mais ce rebelle a fait beaucoup plus pour la religion qu'aucun évêque depuis des décennies.
Propos recueillis par Julie Coste (le lundi 22 janvier 2007)
L'abbé Pierre c'est toute mon enfance. C'est l'un des personnages publics les plus marquants des années cinquante. J'ai grandi auprès d'adultes qui parlaient de cet homme avec admiration, ou mépris c'est selon. Comme c'est le cas avec ceux qui marquent les autres et ne peuvent laisser personne indifférent. Et puis j'ai toujours eu un faible pour les rebelles.
La critique c'était par inconscience ou ignorance, optimisme béat, égoîsme du nanti. Comme souvent devant les êtres d'exception, devant ceux qui se moquent du qu'en dira-t-on et bougeraient des montagnes tant leur amour de l'autre est fort.
Il était de ceux qui se lèvent juste un plus tôt le matin et portent la lampe pour éclairer le chemin des autres. C'est ça un vrai guide, rien à voir avec un gourou, juste celui qui a trouvé la lumière et qui aide l'autre à ne pas se perdre. Rien de plus, rien de moins. Même s'il lui fallait parfois la coller sous leur nez pour qu'ils cessent de refuser de voir la misère à leur porte.
Souhaitons que d'autres lumières viennent éclairer notre société et continuent à la faire évoluer vers plus d'humanité. Souhaitons que l'hommage rendu soit pour l'oeuvre et l'esprit, et non par pure raison politique.
22:20 Publié dans Célèbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hommage, société
Gemme!
10:30 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Homosexualité, homophobie, religion, société
20 janvier 2007
Good idea! Goudou culture!
Un blog répertorie tous les films lesbiens avec bonheur!
vous saurez tout sur tous les films!
Qui a dit qu'il n'y avait pas de culture gay? Mais si ça existe! Si!
Et lesbienne même en plus! Si! Aussi!
23:25 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : information
16 janvier 2007
Tension
RV onco lundi prochain. Contrôles en vue.
Je suis comme un arc tendu, j'apprête ma flèche. Juste au cas où. Eventualité que tout mon être refuse. Rejette. Exclut.
Impossible de rester zen. Plus depuis la mort de F. le 28 décembre. Plus depuis que ... oh! tant de choses, mais à quoi bon les évoquer ici.
Cela me fait penser à ces mots lus dans les " Dialogues avec l'Ange ":
"Si tu enfonces un clou, tu lèves d'abord la main.
Le marteau s'éloigne, mais la force grandit ; elle s'abat.
S'éloigner de Dieu est une force merveilleuse.Il reste un dernier mur.
Il va s'écrouler si celui qui attaque n'avance pas, mais recule, prend son élan"
Ca me va bien ca, mais pourtant aujourd'hui je sens que cela ne me suffit plus...
Un peu plus loin, cette phrase aussi me touche:
"Ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, c'est l'éphémère.
Ce qui se transforme -- le Nouveau -- est éternel."
Apprendre à aller avec le changement, à glisser toujours et encore dans le sens du courant. Etre à l'écoute, rester attentive aux autres, aux regards muets, aux demandes silencieuses, aux détresses cachées sous la provoc'. J'ai un travail merveilleux qui me permet de donner, de m'oublier, d'être tant sollicitée que j'en oublie de m'inquiéter... sauf quand je ne travaille pas et que je suis seule...
Lâcher prise, apprendre à accepter ce qui est et ce qui sera sans peur. S'apprêter à tous les combats sans bander l'arc trop tôt, ne pas oublier de regarder le paysage autour. Saisir les onces de bonheur éparpillées partout, toujours disponibles. Laisser l'alchimie intérieure se faire.
Happy je suis, happy je reste. Autrement.
16:35 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Vaincre la maladie, vivre
15 janvier 2007
Suite au commentaire précédent...
... Non à l'apologie du suicide!
Et bien moi tu vois, la tendresse et l'amour et l'amitié, c'est ma vie et ma raison de vivre.
L'alcool juste pour boire, ça me fait gerber, au sens propre et figuré. C'est comme la baise pour la baise, on en a vite fait le tour.
Moi ce que j'aime c'est le bon vin, les bons plats simples, la musique qui me fait vibrer et l'art qui me parle. Ce que j'aime, c'est déguster, c'est partager.
C'est prendre le temps. C'est la verdeur des arbres, le bleu du ciel et les nuages et la brise au-dessus de mon gave.
C'est tenir sa main dans la mienne et lui faire l'amour. C'est me réveiller tous les matins dans ses bras, dans sa chaleur, dans son souffle.
C'est servir et me sentir utile, même un peu, un tout petit peu. Alors c'est pour ça que je bosse. Parce que je crois qu'il y a encore des échanges et des partages à faire.
C'est voir ses petits grandir et contribuer à leur rendre la vie possible. J'ai bien dit possible, parce que facile, ça ce n'est pas possible. La vie n'est pas facile, elle est la vie.
Ce n'est pas consommer dont tu as envie finalement: toi, tu te consumes! Tu t'épuises sans but, tu t'étourdis, mais jamais tu ne jouis vraiment! Tu ne connais pas la joie!
Et la vie, ce n'est pas la fuite, mais la lutte et le don de soi. A bras le corps!
Qu'attends-tu?
00:55 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Joie
Mots d'enfants (VII)
Au fil des mots
Samedi.
Junior: " C'est où qu'on achète de l'élastique pour jouer à l'élastique? A ToïzzzAreOeusss? "
Nous: " Non, ça s'achète à la mercerie. On essaiera d'y penser en faisant les courses cette après-midi. "
Junior: " C'est quoi une mercerie? "
Nous: " C'est une boutique où on achète du matériel pour coudre, du fil, des aiguilles, des boutons, et aussi tout ce qu'il faut pour la broderie et le tricot. "
Junior: " Et du tissu aussi ?"
Nous: " Non, pas de tissu, mais beaucoup de petites choses pour faire des vêtements soi-même... L'élastique, c'est comme celui qu'on passe dans la taille des pyjamas ou des survêtements, pour que ça soit élastique justement. "
Et nous voilà parties à raconter notre enfance - quand le prêt-à-porter coûtait si cher qu'on allait chez la coutière pour faire les habits de fête avec les tissus qu'on avait choisis - et à répondre à ses questions sur les formes des boutons, oui ça existe les boutons en forme d'arbre, en forme de poisson aussi, maman en a sur l'un de ses pulls, rappelle-toi. Ceci dit en passant, une pêcheuse comme moi ne peut qu'aimer une femme qui porte un pull avec des boutons en forme de poisson!
De fil en aiguille si je puis dire, nous entraînons le gamin à l'espace culturel au rayon multimedia où pendant que nous chinons, c'est ravi qu'il hante le rayon jeux vidéo et s'y déniche en soldes l'un de ces rêves. Puis nous filons au supermarché mais c'est pour une bonne cause, car on y achète de quoi piqueniquer et les sandwiches il adore. On s'arrête pour un café, mais comme nous prenons aussi une glace... Puis tour en ville, les heures passent, et là l'enfant trépigne, gigote et scande son ennui de plusieurs "on s'en va quand?" restés sans effet. Jusqu'au final et retentissant cri du coeur: "C'est quand qu'on y va à la marcellerie ? "
Mary L hilare: " A la mercerie, Junior, à la mercerie."
Happy (je sais, c'est pô bien, mais je n'ai pas pu résister): " La marcellerie c'est pas pareil, c'est là qu'on achète les marcels, tu sais les maillots de corps! La mercerie, c'est là que travaille la mercière."
Mary L (elle non plus n'a pas pu résister): " La mercière ou le percier! "
Inutile de broder, vu nos têtes, le gamin n'a pas cru complètement à ce tissu de mensonges. Et puis son élastique, on l'a trouvé pas loin et il en a pris quatre mètres! Pour épater les copains à la récré! Et pendant que sa mère allait récupérer le grand frère à sa sortie de compèt', je me suis rachetée en l'emmenant tirer la galette des rois avec les autres enfants dans la salle des fêtes de notre village. Mais non on n'est pas des parents terribles!
00:20 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : on les aime tant!
10 janvier 2007
La vie! D'abord!
J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m’a semblé plus vive que le sang
Je voulais désunir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie
Tout effacer qu’il n’y ait rien ni vitre ni buée
Ni rien devant ni rien derrière rien entier
J’avais éliminé le glaçon des mains jointes
J’avais éliminé l’hivernale ossature
Du vœu qui s’annule
Tu es venue le feu s'est alors ranimé
L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé
Et la terre s'est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J'avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J'avançais je gagnais de l'espace et du temps
J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l'aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours.
Les champs sont labourés les usines rayonnent
Et le blé fait son nid dans une houle énorme
La moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien n’est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La forêt donne aux arbres la sécurité
Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.
Les hommes sont faits pour s’entendre
Pour se comprendre pour s’aimer
Ont des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui réinventeront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.
ELUARD : La mort l'amour la vie (1951)
10:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
31 décembre 2006
Happy New Year!
19:10 Publié dans Frivolidad, Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (5)
28 décembre 2006
C'est fini
14:35 Publié dans Tristesse | Lien permanent | Commentaires (7)
Saloperie de maladie!
Crabe je te hais
Mon amie de douze ans, une des toutes premières à ma venue en Béarn, je te pleure.
Depuis deux ans tu luttais vaillamment contre ton cancer. Tu vivais bien malgré le charcutage chirurgical qui t'avait sauvé la peau, malgré le handicap de la poche à urine, malgré la peur aux tripes à chaque contrôle. Et puis tu avais rencontré l'amour enfin et ton homme t'aimait, te préparait des petits plats, te secondait patiemment, ne songeant qu'à te faire respecter par les autres et à t'aimer pour toi-même.
Et puis cet été, tu as rechuté, oh un petit ganglion de rien du tout nous as-tu dit, un peu inquiétant mais sans plus. Cela te chagrinait bien de retourner en chimio mais c'est courageusement que tu as affronté la récidive des traitements lourds et très fréquents cette fois-ci. Ta fatigue s'est accrue et ils t'ont parlé d'un nouveau diagnostic à l'hôpital: métastases au foie, à vérifier avec de nouveaux contrôles. J'apprends ce soir qu'ils ont minimisé grandement la gravité de ton cas pour ne pas t'inquiéter et sont bien étonnés de ton incroyable résistance.
Ton état a empiré soudainement ces derniers jours et il a fallu t'hospitaliser ce week-end en raison d'une fatigue considérable. Depuis deux jours tu es dans le coma. J'ai appris cette après-midi et j'ai accouru auprès de toi ce soir. La semaine passée tu me confiais au téléphone ta peur des résultats, que tu sentais bien à quel point tu te fatiguais rapidement et que tu pressentais que ça ne serait pas bon du tout. " On ne parlera pas du cancer", tu m'as dit, " je te dirai juste pour les résultats et puis on parlera d'autre chose, hein? ". J'avais promis et on l'on avait causé recettes et proportions pendant que ton homme cuisinait un bon dîner pour toi. Et tu as même ajouté: " C'est difficile de vivre avec quelqu'un comme moi, quelqu'un de malade, et en plus je suis souvent chiante avec lui. Pourtant il est presque tout le temps auprès de moi. Il m'aime! Je ne sais pas comment il fait! " Et puis je n'ai plus pu te joindre au téléphone et il y a eu Noël et j'ai pensé que tu étais dans ta famille comme tous les ans.
Mais ton téléphone muet hier et aujourd'hui m'a alertée et j'ai appelé les tiens. Je sais maintenant que la maladie a gagné la partie et que tout n'est plus qu'une question d'heures.
Je t'ai vue ce soir vieillie de dix ans en quinze jours, mais paradoxalement paisible dans ton profond sommeil, la respiration assurée comme quelqu'un qui y croit encore. En dépit de toutes tes déprimes passées, tu avais fini par l'aimer ta vie: tu t'y accroches et tu ne veux plus la lâcher. J'ai appris dans la soirée que tu leur avais demandé dans tes derniers instants de conscience si tu allais mourir, et ils n'ont rien osé te dire. Sauf ton homme qui t'a laissé ce mot écrit sur une carte rouge et or "Bon voyage". Oui, lui, l'artiste maudit à la mauvaise réputation mais au grand coeur. Moi aussi j'oserai demain te dire la vérité si tu n'as pas déjà pris ton envol, j'oserai te la dire.
Pars, pars en paix. Tu existeras toujours dans mon coeur et dans celui de tes élèves des cours de yoga. Tu peux partir tranquille, ce ne sera pas une disparition, tu seras bien présente dans nos souvenirs. C'est grâce à toi si je suis professeur à mon tour, je suis heureuse d'avoir eu le temps de te remercier encore ce soir et de te dire que tu comptes pour nous et qu'on ne t'oubliera pas, je sais que tu m'entendais. Ne reste pas quelques jours de plus pour souffrir, laisse-toi aller, lâche prise. Pars vers la sérénité.
01:00 Publié dans Tristesse | Lien permanent | Commentaires (3)
24 décembre 2006
Joyeuxxx Noëlllll!
Super, vendredi soir, l'arrivée de Junior, drôle de bouille:
"Maman, je ne me sens pas bien..."
"Pas bien, c'est-à-dire? Que ressens-tu exactement? Tu as mal quelque part?"
La réponse ne se fait pas attendre: une main devant la bouche, haut-le-coeur multiples, direction WC en accéléré, et le v'là bientôt tout vomissant! Super le début de vacances avec les enfants, ouéééééé! Il a commencé par un jour de diète et un jour de régime, l'enfant, histoire d'être sur pied pour Noël!
Surtout que mercredi dernier, il m'a refilé sa crève le p'tit salopiot chéri! Oui celle qui ne guérit pas malgré le Samu et tout et tout!
Faut dire qu'il se trimballe avec un kaoué par moins trois avec pas grand chose en dessous, avec la bénédiction de son papa!!! Et c'est nous qui récupérons l'enfant malade et nous occupons de le soigner komdab... En plus, fallait même pas qu'il nous dise qu'il avait déjà dîné en arrivant vendredi, c'est n'importe quoi! De toute façon avec ce qu'il a été malade, on a bien vu qu'il n'avait pas QUE goûté! Ou alors... saucisses et lentilles, c'est pour le goûter de Noël, peut-être?
Avec le temps d'incuber le microbe, j'ai cette saleté de rhume depuis vendredi. Super le week-end de Noël, j'ai la tête comme un ballon, le nez tout pris et je marche sur du coton! Le premier qui m'appelle Sinusix, je lui *** censuré***.
M'en fous, bien l'intention de m'empiffrer quand même! ... Voire même deux fois plus, puisque je ne sens que la moitié du goût, na! Et ma belle a des kilos à reprendre, allez Happy, aux fourneaux!
N'empêche que je pense à tous ceux et celles qui sont malades, seul(e)s, endeuillées et tristes, pour qui ces fêtes sont très difficiles à vivre! Zont qu'une hâte, c'est que ça se finisse au plus vite! Sachons aussi faire silence un peu pour eux. Comment s'adonner pleinement à une liesse qui n'est pas aussi générale qu'on voudrait bien (nous) le (faire) croire...
Bon allez, sacrifions à la coutume.
Bon vous avez été bien sages, alors une petite image avant de se quitter:
Oh zut, ce n'est pas celle-là que je voulais mettre...
Allez je m' concentre:
Oh zut, j'y arrive plus là, un dernier essai:
Oops!
Bon, y a que les valeurs sûres dans mon cas je crois:
18:25 Publié dans Frivolidad, Rire, Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Faut rigoler!
19 décembre 2006
Ca y est! Ca y est!
Ce midi ce fut la dernière séance de radiothérapie pour ma belle!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Les traitements, ils sont finis!
Prochaine étape, RV avec l'oncologue troisième semaine de janvier pour les contrôles.
15:10 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Vaincre la maladie
2006, année émétique!
Nuit de samedi à dimanche. 1h du mat' rien ne va plus. Ou plutôt si, direction WC, vitesse maximale autorisée.
T.P. sur comment faire quand on a à la fois envie de gerber et la diarrhée, hein? Tout est une question d'organisation, c'est comme dans la vie, le plus urgent d'abord! Et on ne repeint pas les murs, SVP! En clair? On se démerde... Z'avez qu'à vous en payer une bonne de gastro, vous verrez, on apprend vite. Surtout quand la leçon dure une bonne partie de la nuit.
C'est le genre de truc que j'attrappais jamais avant, ça, une gastro... je vieillis, je vieillis, pfff. Dimanche au lit avec fièvre, tant pis pour toutes les choses que je me promettais de faire ce week-end. On a tellement pris l'habitude de différer cette année de toute façon, alors un peu plus un peu moins!
Vous ne me croirez pas, mais j'ai recommencé à manger aujourd'hui seulement.
Moi.
Si.
Un petit test? Le mot cassoulet lui-même ne passe pas, et la simple vue du chocolat m'écoeure, c'est dire! Oh mais je vous rassure, Noël c'est dans cinq jours, d'ici-là, j'irai bien, promis.
A la Raphaële Billetdoux, je me demande juste si "mes nuits ne sont pas plus mouvementées que vos jours" tiens!
14:50 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (0)