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28 février 2008

Incontournable

Souvent je trouve que les skyblogs sont à gerber inintéressants au possible...

Comme quoi il ne faut jamais jurer de rien, car celui-ci est à lire ABSOLUMENT: écriture puissante, réflexion, culture, information, tout y est!

BLOG FEMINISTE 

 

26 février 2008

Mots d'enfants (VIII)

Fin de dîner.

Mary L: "Junior, te souviens-tu que tu dois choisir un livre à lire pour la rentrée en français?"

Junior: " Ben oui, j'en avais choisi un à la bibliothèque, mais la prof elle a dit jeudi que ça n'allait pas"

Moi: "Ah bon? C'est quoi comme livre, une BD?"

Junior: " Oh non, et puis elle a dit qu'on pouvait même choisir un manga si on voulait!"

J'aimerais bien vérifier cette information, mais si c'est vrai, je remets en cause tout de suite l'enseignement public, ça c'est sûr!

Mary L: " De toute façon tu sais que je m'oppose à ce que tu choisisses une BD pour tes fiches de lecture!"

Et lui d'ajouter, sûr de lui: "C'est pas une BD! C'est des nouvelles! Comme ça on peut en lire une ou deux et faire la fiche dessus (sous-entendu: ça en fait moins, je vais m'en tirer facile), la prof elle a dit qu'on a le droit quand c'est des nouvelles "

Moi: "Et pourquoi elle ne voulait pas de ton livre alors?"

Junior, regard fuyant: "Je sais pô..."

Nous, en choeur: " C'est quoi ton livre au fait?"

Junior, très hésitant: "C'est des nouvelles j' t'ai dit, y en a plusieurs, je m' souviens plus tous les titres, j'ai commencé la première page de celle qui se passe dans la forêt, c'est page tant!"

Et sa mémoire très mathématique nous délivre le bon nombre.

C'est là qu'il ajoute: " Ben y a Crétin de Troïe (bien prononcer oïe) et... Yvan et le Lion, un truc comme ça! Les autres, je me rappelle pas!"

Trois secondes pour comprendre et une envie de rire énorme qui ne sera qu'à moitié réprimée!
Au secours! Il s'agit donc d' Yvain ou le Chevalier au Lion, de Chrétien de Troyes, roman de chevalerie du XIIe siècle dont le cadre est la cour du roi Arthur. Les héros sont les Chevaliers de la Table Ronde. C'est une oeuvre plaisante du Moyen-Âge souvent lue au lycée, mais plus rarement au collège et encore moins en sixième, vu la difficulté de comprendre un français vieilli et difficile d'accès à des gamins qui anônnent encore.

Moi: " C'est un bon livre, je suis surprise que ta prof ne voulait pas que tu le prennes... mais ce ne sont pas des nouvelles tu sais, c'est une seule et même histoire, il faudra la lire en entier. Tu l'as ici?"

Il court chercher son bouquin et j'entreprends de lui en lire les premières pages. Il écoute, les yeux ronds, le visage crispé. Il tortille sa serviette et joue avec un bouchon en plastique. Intérêt non démesuré, ça se sent...

" Tu comprends cette histoire, dis-moi? "
Il secoue la tête de gauche à droite: " Pas trop, non."
" Alors ta prof elle ne voulait pas de ce livre pour quelle raison?"
Lui, regard en biais:" Elle a dit que c'était trop dur..."

Il renchérit: " Mais vendredi elle a dit que je pouvais le prendre si je voulais vraiment le lire!..."

On lui a lu un autre extrait, parce qu'après tout l'histoire est sympathique et peut l'aider à vaincre la difficulté des mots...

Bon. Ca y est c'est décidé, ce bouquin, il n'en veut plus! Sacré gamin!
En plus c'est vrai quoi, ce n'est même pas l'histoire de ce crétin de Troï, alors...

14 février 2008

Pour toi

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13 février 2008

Je biche!

La rumeur circulait depuis des années parmi les fans, mais aucune preuve tangible n'avait jusqu'à présent été apportée. C'est au cours d'une lecture publique du dernier tome d'Harry Potter à New York que l'auteur J.K. Rowling a révélé l'homosexualité du personnage de... Albus Dumbledore. "Oui, Dumbledore est Gay", a-t-elle répondu à l'un de ses fans. 
 
TF1 / LCI Albus Dumbledore, incarné par Michael Gambon dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix en 2006 (Warner Bros)
Albus Dumbledore, incarné par Michael Gambon dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix en 2006 (Warner Bros)

L'auteur a ensuite expliqué que le vieux magicien était tombé amoureux de Gellert Grindelwald, qu'il avait battu lors d'une bataille entre les bons et les muavais sorciers. "L'amour peut  nous rendre aveugle", a-t-elle expliqué au sujet des sentiments de Dumbledore, ajoutant que ce dernier avait été "horriblement, terriblement déçu". Son amour pour Grindelwald, c'était sa "grande tragédie", a-t-elle ajouté.
 
"Si j'avais su..."
 
Sur le tournage du sixième épisode de la saga, Harry Potter And The Half Blood Prince, J.K. Rowling a d'ailleurs dû faire retirer un passage du script faisant référence à une relation entre une femme et Dumbledore. "J'ai dû bien faire comprendre au réalisateur, David Yates, la vérité à propos de ce personnage", a-t-elle ajouté. Après quelques secondes de circonspection, son auditoire a applaudi. "Je vous l'aurais dit plus tôt si j'avais su que ces révélations provoqueraient un tel enthousiasme", a-t-elle ajouté, tout sourire.
 
Les associations défendant les droits des homosexuels au Royaume-Uni ont accueilli avec joie cette révélation. "C'est toujours une bonne chose que la littérature pour enfant introduise cette réalité, puisque nous existons dans toutes les sociétés", souligne Peter Tatchell, figure du mouvement de défense des droits homosexuels au Royaume-Uni. "Mais je suis un peu déçu qu'elle n'ait pas explicitement évoqué cette sexualité dans les livres. Elle aurait envoyé un message beaucoup plus fort".

12 février 2008

Citation du jour

P'tit pédé


T'as quitté ta province coincé
Sous les insultes, les quolibets
Le mépris des gens du quartier
Et de tes parents effondrés
A quinze ans quand tu as découvert
Ce penchant paraît-il pervers
Que tu l'as annoncé à ta mère
J'imagine bien la galère
Petit pédé

T'aurais été couard pas de lézards
Besoin d' l'annoncer à personne
Mais c'est franchement une autre histoire
Que d'avouer j'aime les hommes
C'est pas d' ta faute, c'est la nature
Comme l'a si bien dit Aznavour
Que c'est quand même sacrement dur
A l'âge des premières amours
Petit pédé

Toute sa vie à faire semblant
D'être normal comme disent les gens
Jouer les machos à tout bout de champ
Pour garder ton secret d'enfant
Dans le p'tit bled d'où tu viens
Les gens te traitaient pire qu'un chien
Il fait pas bon être pédé
Quand t'es entouré d'enculés

Petit pédé

A Paris tu as débarqué
Dans les back-room du Marais
Dans ce ghetto un peu branché
Tu as commencé à t'assumer
Pour tous les homos des bars gays
Tu étais un enfant perdu
Tu as été bien vite adopté
Même si c'était pour ton cul
Petit pédé

Tu t'es laissé aller parfois
A niquer plus que de raison
C'est ta liberté, c'est ton droit
T'as heureusement fait attention
Tu t'es protégé de ce mal
Qui a emporté tant de tes potes
Grâce à ce virus infernal
Ne sortez jamais sans capotes
Petit pédé


Bientôt tu trouveras un mec
Un moustachu ou un gentil
Alors tu te maqueras avec
Pour quelques jours ou pour la vie
Rêverez peut-être d'un enfant
Y en a plein les orphelinats
Sauf que pour vous, papa, maman
C'est juste interdit par la loi
Petit pédé

Tu seras malheureux parfois
La vie c'est pas toujours le pied
Moi qui ne suis pas comme toi
Le malheur j'ai déjà donné
Qu'on soit tarlouze ou hétéro
C'est finalement le même topo
Seul l'amour guérit tous les maux
Je te le souhaite et au plus tôt
Petit pédé
Petit pédé...

Renaud ,  "Boucan d'enfer", 2002

29 janvier 2008

Le Festival gay et lesbien de Pau

C'est demain!  (faire des bonds en tous sens agrémentés de petits gémissements de bête joyeuse)

Yeaaaaaaaaahhhhhh!  (lire en poussant sur un ton un peu guttural un cri gourmand de bête fauve qui fond sur sa proie coudes au corps et tous crocs dehors en se pourléchant les babines)

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Vais pô dormir beaucoup moi, cette semaine, je sens ça! 

28 janvier 2008

Eau de Paris


Perdu! Nan, c'est pô un parfum!

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La société Eau de Paris

accorde des congés homoparentaux!

YEAH!

 

«Le congé paternité pourra être pris par le conjoint dans les mêmes conditions, qu'il s'agisse d'hétéro ou d'homoparentalité.» Une phrase prononcée par Pascal Bernard, le directeur des ressources humaines d'Eau de Paris, et relevée par Les Échos dans son édition d'aujourd'hui, lundi 28 janvier. Il se serait amusé, au moment de signer un accord sur la diversité avec les syndicats: «Je crée le congé paternité pour les femmes.» Une salariée lesbienne dont la compagne accouche ou adopte pourrait ainsi bénéficier. «Une première en France», estime le quotidien économique, qui relève que la société Eau de Paris (Sagep), par ailleurs contrôlée en grande partie par la Ville de Paris, proposait déjà à ses salariés pacsés les mêmes droits que ceux des couples mariés (mutuelle, voyages d'entreprises, etc). «L'affaire devrait embarrasser l'assurance-maladie et relancer le débat», estime le journal, tandis que la cour d'appel de Rennes doit rendre son jugement cette semaine dans l'affaire d'Élodie et Karine.

Copyright tetu.com

24 janvier 2008

L'actualité

Adoption et homoparentalité : réactions à la condamnation de la France

La Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné la France pour discrimination parce qu’elle refusait de donner l’agrément à l’adoption à une institutrice lesbienne. Voici une compilation des premières réactions :

Adoption par une personne homosexuelle : La France condamnée pour discrimination par la Cour Européenne des droits de l’Homme

Communiqué du Centre LGBT Paris-Ile de France - 22 janvier 2008

Ce jour, la Grande Chambre de la CEDH, par dix voix contre sept, a conclu à la violation de l’article 14 de la Convention Européenne des droits de l’homme, qui interdit la discrimination et de l’article 8 qui traite du respect de la vie privée et familiale.

L’ILGA-Europe (Branche européenne de l’International Lesbian and Gay Association), la FIDH (Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme) l’APGL (Association des Parents Gays et Lesbiens) s’étaient constituées partie civiles.

Dans cette affaire, l’agrément avait été refusé à Madame E. B enseignante qui n’avait pas caché son orientation sexuelle.

Il est important de relever que l’arrêt qui ne pouvait être plus clair, précise que « la requérante a fait l’objet d’une différence de traitement, que cette différence se rapporte uniquement à l’orientation sexuelle, ce qui constitue une discrimination au regard de la convention ».

En 2002, dans un cas similaire : Fretté contre France, la Cour avait considéré le refus d’agrément, justifié.

Le Centre LGBT Paris IDF se félicite de la décision de la CEDH qui constitue une formidable avancée pour tous les célibataires homosexuels, candidats à l’adoption, auxquels il ne sera plus possible d’opposer un refus à l’agrément en raison de leur homosexualité.

Toutefois, la décision de la CEDH ne porte que sur l’adoption par une personne célibataire, la question de l’adoption conjointe par un couple homosexuel n’est toujours pas résolue.

Dans l’intérêt de l’enfant et des familles, il n’est guère envisageable de dépendre de décisions de justice, les états doivent certes respecter la Convention Européenne des Droits de l’Homme sur laquelle s’est fondée la Cour pour prendre sa décision mais également adopter des législations nationales conformes afin d’assurer une stabilité juridique aux familles qui vivent actuellement dans une situation de non droit.

Christine Le Doaré,
Présidente Centre LGBT Paris IDF

Homoparentalité : une formidable avancée pour l’égalité des droits !

Communiqué de presse Collectif contre l’homophobie et pour l’égalité des droits Montpellier - 22 janvier 2008

Ce mardi 22 janvier 2008 la Cour européenne des droits de l’Homme a rendu un arrêt (par 10 voix contre 7) condamnant la France pour discrimination liée à l’orientation sexuelle, pratiquée dans le cadre des procédures d’agrément pour adoption engagées par une homosexuelle française.

La Cour indique que la plaignante a été injustement victime d’une différence de traitement constitutive d’une discrimination au regard de la Convention européenne des droits de l’Homme.

En effet sa demande d’agrément en vue d’une adoption avait été rejetée en 1998 par le Conseil Général du Jura, ce refus avait été confirmé par un arrêt du Conseil d’Etat en 2002.

Les juges de la Grande chambre ont conclu à, la violation de l’article 14 (interdiction de la discrimination) combiné avec l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) ; ils ont alloué 10.000€ à la requérante pour son préjudice moral ainsi que 14.528€ pour les frais et dépens.

Le Collectif contre l’homophobie (C.C.H.) se réjouit de cette victoire judiciaire qui constitue une formidable avancée pour l’égalité des droits.

Cet arrêt interdit désormais à la France de refuser un agrément à une personne célibataire en raison de son homosexualité et il en sera de même pour tous les pays membres du Conseil de l’Europe.

En 2002 la Cour européenne avait débouté Philippe Fretté, un homosexuel français qui se plaignait de la même situation. Les juges estimaient alors que le France disposait « d’une certaine marge d’appréciation » s’agissant d’un sujet qui met en balance « les intérêts concurrents du requérant et des enfants pouvant être adoptés ».

Il convient donc de noter une évolution jurisprudentielle, probablement liée aux multiples études, enquêtes et témoignages ayant définitivement balayé tous les arguments des opposants à l’adoption d’enfant(s) par des personnes homosexuelles.

Cette décision place le gouvernement français face à ses responsabilités et l’obligera tôt ou tard à les assumer en mettant fin à cette discrimination injustifiée.

En effet, nous regrettons que l’hostilité de l’actuelle majorité ait privé la France d’un débat parlementaire sur un vrai sujet de société en refusant d’inscrire à l’ordre jour l’une des multiples propositions de loi déposées par l’opposition ces dernières années.

Si la décision de la CEDH porte sur l’adoption par une personne célibataire, la question de l’adoption conjointe par un couple homosexuel n’est toujours pas résolue.

L’intérêt de l’enfant et des familles ne peut être suspendu à des décisions de justice longues et aléatoires ; les Etats membres doivent désormais légiférer pour assurer une stabilité juridique aux familles qui vivent actuellement dans une situation de non droit.

Le Collectif contre l’homophobie (C.C.H.) invite le Président de la République, le Premier Ministre, le Gouvernement et la Majorité Parlementaire à oser le débat.

Neuf pays européens (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Islande, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) autorisent l’adoption par des couples de même sexe.

Hussein BOURGI

Refus d’agrément en vue de l’adoption à une femme lesbienne : la France condamnée pour discrimination

L’Inter-LGBT appelle le gouvernement à prendre enfin les décisions nécessaires - communiqué Inter-LGBT - 22/1/2008

La Cour européenne des droits de l’Homme vient de condamner la France pour un refus d’agrément en vue de l’adoption à une femme lesbienne. En France, l’adoption est ouverte aux individu-e-s, et non seulement aux couples. Dans la pratique, si de plus en plus de Conseils généraux délivrent l’agrément sans faire de distinction selon l’orientation sexuelle, certains les refusent au motif plus ou moins assumé de l’homosexualité du/de la candidat-e. La Cour européenne des droits de l’Homme vient donc de considérer de tels refus comme discriminatoires.

Une fois de plus, la justice vient établir que l’on ne peut plus opposer l’intérêt supposé de l’enfant à l’orientation sexuelle de ses parents. Et ce, au niveau le plus fondamental du droit, puisque c’est la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales qui l’impose.

C’est pourquoi, l’Inter-LGBT appelle le gouvernement français à tirer toutes les conséquences de cette décision. En effet, alors que le parquet semble ne pas avoir relâché sa mobilisation contre les couples homoparentaux qui demandent le partage de l’autorité parentale, le projet de loi annoncé sur la création d’un statut du tiers (beau-parent et co-parent) n’est toujours pas à l’ordre du jour du parlement, bien qu’il soit d’une ambition très modérée. Au delà de ce texte qui tarde, l’Inter-LGBT demande au président de la République, au gouvernement et à sa majorité de lever enfin leur opposition à l’adoption conjointe pour les couples de même sexe, qui ne relève plus que d’un blocage idéologique.

Alain Piriou, porte-parole

Adoption et homoparentalité : La Cour Européenne condamne la France

Communiqué d’Adeline HAZAN, Secrétaire nationale du Parti socialiste aux Droits de l’Homme et Libertés, et François VAUGLIN, délégué national du Parti socialiste aux questions LGBT - 22/1/2008

Aujourd’hui, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné la France qui refusait l’adoption d’un enfant à une institutrice vivant en concubinage avec sa compagne.

La demande d’adoption émanait de l’institutrice seule, la loi française permettant l’adoption par une seule personne à la condition d’être âgé de plus de 28 ans. Le refus de cette adoption était fondé par l’orientation sexuelle de l’institutrice, ce qui constitue une discrimination.

Cette décision de justice est essentielle puisque jusqu’ici, les présidents des Conseils Généraux invoquaient parfois l’orientation sexuelle pour refuser leur agrément.

La Cour Européenne des Droits de l’Homme a jugé qu’une telle pratique est une violation de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

La capacité d’adopter qu’a une personne homosexuelle est donc désormais établie, du moment que sont réunies les conditions de l’adoption.

Dès lors, quel argument pourrait justifier encore qu’un couple homosexuel ne peut adopter ? Il n’y a en effet pas par nature une incapacité des couples de même sexe à éduquer un enfant. C’est pourquoi les parlementaires socialistes ont redéposé il y a quelques jours les propositions de loi permettant l’ouverture du mariage et de ses conséquences en matière de filiation aux couples de même sexe.

Les Socialistes demandent solennellement au gouvernement d’inscrire ces textes à l’ordre du jour du Parlement sans délai, pour que la France tire toutes les conclusions de la condamnation de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Homoparentalité : l’Europe au service de l’égalité des droits !

Communiqué de presse d’Homosexualités et Socialisme - 22/1/2008

Dans son arrêt rendu public le 22 janvier 2008, la grande chambre de la Cour européenne des droits de l’Homme a demandé à la France de mettre un terme à la discrimination basée sur l’orientation sexuelle, pratiquée dans le cadre des procédures d’agrément pour adoption.

Homosexualités et Socialisme (HES) se réjouit de cette décision, qui place le gouvernement français devant ses responsabilités. Le débat doit désormais s’ouvrir au Parlement. Les députés socialistes ont déposé, dès 2006, et à nouveau le 15 janvier 2008, une proposition de loi visant à aménager les conditions d’exercice de la parentalité. Cette proposition prévoit en particulier l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe.

Ce sont les Conseils généraux qui sont chargés de la procédure d’agrément pour adoption. Homosexualités et Socialisme (HES) invite les candidats aux élections cantonales à s’exprimer pendant la campagne : s’engagent-ils à ne jamais retenir le critère de l’homosexualité pour refuser l’agrément pour adoption ?

Les socialistes ont rappelé le 20 janvier, à l’occasion du forum de la rénovation du PS "Les socialistes et l’individu", leur volonté d’ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. La commission de la rénovation du PS a par ailleurs proposé l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation pour toutes les femmes.

Propositions de loi du groupe socialiste déposées en janvier 2008 :

23 janvier 2008

Bof!

Si je suis rassurée?... ce n'est pas le mot... le chirurgien m'a regardée "arriver avec effroi" selon ses propres paroles! Du coup, je lui ai dit "Bonjour, c'est Alien" mais là, comme il avait énormément de retard, il a moyennement ri et n'a surtout pas pris le temps de faire l'échographie promise...

Résultat, je dois le revoir en mai ou juin après mon contrôle mammo-écho, puisque souci là aussi depuis qq temps, il verra tout à la fois. Il ne comprend pas comment je peux avoir encore des règles avec toutes les synéchies (=cloisons en français courant qu'on comprend) que j'ai ds l'utérus! Ben si! Je suis un être rare que voulez-vous!fe1664470d40f17a57e5c761b5b3aa07.jpg

Il ne parle pas de réopérer pour l'instant, toujours ça de gagné! Cette histoire de polype semble le laisser de marbre. Mais il ne m'a pas entendue quand j'ai parlé de brûlure depuis qqs jours et n'a rien vu à l'examen fait rapidos. Bilan: je me suis retrouvée en RV d'urgence chez la gynéco en ville deux jours plus tard, gynéco qui suspecte une prise d'antibios ds les semaines précédentes (durant l'opé à mon insu possible) puisque j'ai chopé un magnifique champignon (en fait ils sont plusieurs je le crains...) qui pour l'instant s'accroche bien à moi et ne veut pas me lâcher malgré le traitement fourni... ras le bol... ajoutez à ça un rhume à ma façon, le quatrième depuis fin septembre, je suis é-pui-sée. Comme ça pour bosser alors qu'il y a tellement à faire en ce moment, je suis nazzzzze!

17 janvier 2008

No comment...

http://www.prochoix.org/info du 16 janvier 2008/sarkozy-absout-vanneste
 

No comment, j'vous dis... Enfin si... les boules!

01 janvier 2008

Bons nénés à toutes (et à tous)!

 

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 Joyeuses fesses et meilleurs yeux!

Comment ça, ça se voit que j'ai bu un p'tit coup?

 

;p 

21 décembre 2007

Si c'était un film!

Quatre heures à tuer

Arrivées à l'hosto à 8h comme prévu. Deux heures d'attente dans une petite pièce avec quatre cinq chaises. On avait attendu là aussi il y a un an et demi pour l'opé de ma belle, ça doit lui faire drôle d'être là à nouveau.. elle dit juste qu'elle ne se souvient plus si ça avait été long. Il me semble que c'était nettement moins et heureusement.

Une dame d'un certain âge attend, accompagnée d'une plus jeune, sa fille nous le saurons peu après. Elle a le visage triste et légèrement marqué de cette chape particulière qui a pour nom 'avoir un cancer'. Sa fille tient tout le dossier des examens et des bilans. Ma belle me demandera un peu plus tard comment je le sais, me grondant presque d'imaginer quelque chose sans savoir. Je le vois, je le sens, c'est tout. Ce feeling-là est devenu si aigu...

On nous laisse poireauter sans aucune explication. Il y a un sapin de Noël décoré dans un coin. Moi aussi je commence à avoir les boules... Je lâche de temps à autre une boutade pour dérider l'atmosphère. La jeune femme qui attend aux côtés de sa mère sourit de temps à autre, mais on la sent tellement préoccupée et stressée aussi de l'attente qu'on leur fait subir. Ca y est, on vient les chercher, et l'explication tombe: nombreuses urgences toute la nuit, pas de chambre dispo, faut attendre qu'elles se libèrent.

Et on a de la chance encore, ce n'est pas comme dans certains pays anglosaxons où on laisse les lits des malades dans les couloirs. La jeune femme réapparaît sans sa mère et sans son dossier, elle nous raconte leur périple et nous dit " vous ne passerez pas avant midi, ma mère est opérée en premier". Elle ne connaît pas le chirurgien et nous la rassurons, c'est le meilleur sur la place, sa maman est entre de bonnes mains. Ma belle raconte qu'elle y est passée pour la même chose et comme elle est resplendissante de santé, cela achève de rassurer la jeune femme. Quant à moi, pour mon petit cas de rien, j'ai choisi le même chir pour me sentir pleinement en confiance.

Enfin l'on vient nous chercher pour nous montrer mes appartements. Chambre à deux lits, j'ai une voisine qui est là depuis plusieurs jours pour problème urinaire durant sa grossesse. Pas de cas lourd donc et une compagnie qui s'avèrera plaisante et non envahissante à la fois.

Après les formalités d'usage et l'obtention de la réponse à la question qui me préoccupe le plus ce matin "Vais-je souffrir au réveil?" "Pas plus qu'un premier jour de règle, souvent moins". Voilà une réponse qui me rassure au plus haut point! Je m'installe sur le lit et ma belle colle sa chaise près de moi. Elle me masse les pieds ce qui m'assoupit presque et c'est délicieux, je me sens bien en dépit de la soif qui devient intense. Nous bavardons tranquillement jusqu'à midi moins dix où l'on vient pour rouler mon carosse jusqu'au bloc. J'ôte mes lunettes. C'est parti!

Le grand sommeil

J'ai deux chauffeurs, un homme et une femme, sympathiques et qui parlent... voitures! Circulation dans le couloir jusqu'à l'ascenseur, dernier coucou de ma belle au moment où les portes se referment, descente dans le ventre de l'hôpital, on débouche près de la cafétéria que je connais bien. En plus c'est midi et ça sent bon, voilà que maintenant en plus j'ai un petit creux! Longs couloirs que je connais, puis une zone bleue toute neuve qui m'est étrangère, le tout en flou artistique à la David Hamilton, myope je suis. Une immense salle avec des lumières assez douces et un froid certain, plusieurs personnes qui rangent des draps, de nouveaux carosses très étroits dont un m'attend. Je déménage de mon lit douillet pour ce qui est en fait une table d'opé à roulettes. "Vous allez quitter la Rolls pour la Deuche", me dit en souriant mon jeune chauffeur. J'admets en riant que côté suspension c'est pas ça! Il me propose gentiment un coussin pour ma tête et m'apporte un support en polystyrène qui va nettement améliorer mon confort. Je l'en remercie. J'ai refusé la prémédication ce qui fait que je suis très nette dans ma tête: je préfère observer ce qui se passe autour de moi et écouter, à défaut de bien voir ce qui se passe. Je les observe à leur travail un moment puis je profite des quelques minutes qui suivent pour respirer calmement et m'adonner à quelques techniques yogiques de limitation du stress.

"Vous pouvez amener la 7, salle 2" nasille une voix dans un interphone. Comme il n'y a que moi en attente, j'en déduis que je suis le numéro sept en question, ce qui me plaît bien, c'est mon chiffre préféré. Un seul chauffeur cette fois, très prévenant. Il me regarde gentiment en me disant "je vais vous conduire madame". Il y a du coeur dans ces simples mots: cela me confirme que c'est dans les tâches les plus simples que peut se loger le plus grand coeur, ce garçon fait bien son travail et ne me pousse pas en m'ignorant. Arrivée sous les lampes grandes allumées de la salle d'opé, je me plains d'avoir mal aux yeux, on me pousse, une infirmière prend en charge mon bras et ma main gauches, elle me pose la perf sans ménagement là où je m'échine inutilement à dire que cela va m'exploser la main, que j'ai l'habitude, "dans le bras s'il vous plaît", cause toujours tu m'intéresses! A l'autre bras, le tensiomètre. les électrodes pour l'électrocardiogramme sur le haut du buste, s'il vous plaît merci de remonter les couvertures, on se pèle ici. Je demande où je suis dans le bâtiment, on m'explique les nouveaux locaux, etc. Ma belle passera devant à 13 heures avec son sandwich en se disant que peut-être je suis là! L'anesthésiste arrive, questions d'usage, elle branche un autre cathéter et je me sens partir doucement en toute lucidité; si j'avais compté, je pense que je serais allée... au moins jusqu'à 7!

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Les aventuriers du polype perdu

"L'opération est terminée madame, vous êtes en salle de réveil!" . "Alors ça y est je n'ai plus de polype?" "Il y avait des synéchies aussi", me répond-elle. Synéchies? Là c'est Quai des brumes pendant quelques secondes, puis je lui demande "Vous voulez dire des cloisons dans l'utérus, c'est ça?" "Oui" me répond-elle. C'est malheureux que je n'ai pas pu voir sa tête, elle devait être étonnée de la richesse de mon vocabulaire médical... "Alors comme ça tout va marcher très bien maintenant" lui dis-je, bien contente. Elle acquiesce. J'ai demandé l'heure aussi, deux heures moins le quart (avant ma chérie), je compte que j'ai été endormie un bon moment tout de même. Même pas mal. C'est très détendue que je regarde tout autour de moi. Le vieux monsieur tremblant qui essaye de sauter hors de son lit me rappelle mon papa qui a subi contre son gré une dernière intervention cinq jours avant sa mort et arrachait toutes ses perf. Il y a aussi la dame paniquée à qui on injecte encore un calmant et le type si grand qu'ils ont un mal fou à le transférer de sa table à son lit. On lui demande combien il mesure, il murmure quelque chose qui commence par deux mètres et ressombre dans le cirage. Je me redresse sur mon lit mais pas trop, je me suis déjà fait gronder lors d'une autre opé pour avoir voulu m'asseoir dans la salle de réveil. C'est fou comme les autres supposent savoir ce qu'on ressent soi. "Vous êtes rudement bien réveillée, vous! Je crois que c'est inutile d'attendre plus longtemps ici, on va vous remonter" déclare une infirmière. Que voilà une bonne idée!

Je retrouve mon chauffeur sympa, tout seul cette fois. "Alors comme ça vous êtes toute neuve", me dit-il. Ca doit être pour ça qu'il prend un raccourci par le service de pédiatrie, je lui fais remarquer que je n'ai pas rajeuni à ce point, il rit. Arrivée à la porte de la chambre, je cherche des yeux ma belle qui commençait à s'inquiéter, trouvant le temps long. Il est 14h45. Je passe sur les détails du genre "Vous pouvez boire mais pas manger avant le passage du médecin!" Ben voyons et puis quoi encore, je sens bien que j'ai très faim et que j'avale impeccablement bien. Je bois mon verre d'eau devant l'infirmière et je continue à réclamer à manger. J'obtiendrai à l'usure un copieux goûter et du rab que ma voisine me fait passer. Il n'y a plus qu'à attendre le passage du grand chef. Enfin le voilà.

"Finalement ça a été surtout une hystéro d'observation". Qu'est-ce qu'il dit? Mes oreilles se taillent en pointe. "Je n'ai eu aucun problème pour dilater le col. En revanche, trois centimètres après, impossible de passer l'endoscope. J'ai buté sur quelque chose que j'ai pris pour un fibrome tellement cela résistait, j'ai donné un coup de bistouri, cela s'est ouvert et j'ai pensé trouver l'utérus derrière. Et bien non, pas d'utérus mais une nouvelle grotte". Je lui demande quelles aventures il nous raconte là et il ne peut s'empêcher de rire. Redevenu sérieux, il explique qu'il n'a pas pu trouver de lumière pour passer dans l'utérus, qu'il n'a vu ni endomètre, ni polype, ni rien, que je ne devrais pas avoir de règles du tout, ce qui n'est pourtant pas le cas!, que ça a l'air cloisonné de partout et qu'il n'a pas voulu risquer de perforer quoi que ce soit en progressant plus loin. Il me reverra début janvier pour une écho de contrôle et voudrait bien comprendre.

Moi aussi.

Il ne faut jurer de rien 

Nous sommes bien loin des certitudes de ma gynéco qui affirmait que ce ne serait rien et que ce serait facile surtout. Contactée hier, elle se demande si elle n'est pas passée à côté d'un utérus double! De mieux en mieux... Et elle affirme qu'il y a un polype. De toute façon elle prend sa retraite ce soir, alors double ou pas... Et puis j'en doute, ça ferait trois gynéco au moins qui seraient passés à côté!

Le chir ne sait même plus s'il y a ou non un polype, ou si c'est une fausse image d'écho! Moi ce que je sais, c'est que j'ai une semaine d'arrêt non payée de mon boulot - ça c'est les joies du libéral - une certaine fatigue, plein à faire que je ne fais pas, la main gauche explosée, un léger saignement et une sensibilité un peu douloureuse pour quelques jours et rien de résolu du tout. Car si polype il y a, faut pas garder ça et si jamais on ne peut pas l'atteindre en hystéro, à quelle sauce vais-je être mangée en 2008, hein? Ah ça oui, j'ai les boules! 

20 décembre 2007

La vidéo qui fait scandale

... Minute de pub pour patienter d'ici que je sois en mesure de  donner de mes nouvelles... 
 
 
France (Publicité)
Le BVP établit «le dilemme et les bornes»
de l'homosexualité en publicité
 

Le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a récemment été saisi par des téléspectateurs au sujet de la dernière campagne télévisée de Dolce & Gabbana (lire Quotidien du 27 novembre). Ils étaient choqués par ce spot mettant en scène deux couples de même sexe s'embrassant. Les plaintes, précise l'organe de régulation, invoquaient le motif de la protection de l'enfance. L'association a tranché et a finalement délivré au spot «un avis favorable, sans restriction de diffusion», car elle a estimé, en vertu de ses principes déontologiques, que les postures n'étaient «pas hypersexualisées» et que «les propos [étaient] non choquants pour le grand public».


Le BVP en a profité, dans une note intitulée «Homosexualité en publicité: le dilemme et les bornes», pour révéler avoir mis en œuvre sa procédure d'intervention après diffusion de l'affiche de prévention du VIH de l'Inpes (lire Quotidien du 27 novembre), représentant «très crûment» deux hommes en train de faire l'amour. Une représentation «qui ne serait pas plus acceptable pour un couple d'hétérosexuels», a tenu à préciser le BVP. «La doctrine déontologique qui s'est imposée depuis la très sensible affaire du Salon Rainbow Attitude (automne 2005) consiste à accepter des représentations publicitaires de personnages ouvertement homosexuels, à condition que les postures ne soient pas hypersexualisées et les propos choquants pour le grand public.»

 
Photos issues des publicités.
Copyright tetu.com

par Myrtille Rambion, Info du 2007-12-20 

18 décembre 2007

J - 1

Un peu d'appréhension...

Tellement de travail et de choses à faire aussi que cela permet de moins penser.

Et surtout elle me soutient. Ca c'est tellement bon!