31 octobre 2007
Jérôme et les autres
Mon petit mec et moi (Les Wriggles)
Les tabous de l'homosexualité
Nos parents sont gays et c'est pas triste
Florence Foresti
11:40 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, amour, chanson, homoparentalité
19 octobre 2007
A propos
A propos de la violence conjugale, et de la libération de l'autre abruti dont je tairai le nom - je veux parler du zigotto qui a bouzillé Marie Trintignant à coups de baffes! - parce qu'il manquerait plus que je lui fasse de la pub sur internet à ce macho, de toute façon, je ne le connaissais pas avant les faits et je me passerai très bien de lui après - je rappelle la phrase de Benoîte Groult à qui veut l'entendre:
Le féminisme n'a jamais tué personne,
le machisme tue tous les jours.
Ce n'est pas d'une pauvre petite journée mondiale de lutte contre la violence conjugale dont les femmes ont besoin, c'est d'un travail au long cours (pas trop long non plus pour que le nombre de victimes soit limité!) suivi de lois les protégeant et les respectant partout dans le monde et de structures pour les faire appliquer!
A bon entendeur salut!
Ajout du 22 octobre 2007
La loi stipule clairement que la violence conjugale est un délit, qu'elle s'exerce dans le cadre d'un mariage, d'un concubinage ou d'un pacte civil de solidarité.
Cette violence n'est pas que le symptôme d'un ménage ou d'une union en difficulté mais un comportement inacceptable, une infraction tombant sous le coup de la loi.
La personne qui recourt à la violence au sein de son couple cherche dans l'usage de celle-ci un mode d'emprise sur la vie familiale et de contrôle sur son compagnon/sa compagne, mais au détriment de la dignité et de la sécurité de la personne dominée.
Cette violence est souvent le résultat d'affects du passé enfouis profondément: il faudra à la personne violente un important et difficile travail personnel en thérapie ou en analyse pour arriver à dépasser cette tendance. Beaucoup en sont incapables... mais certain(e)s y parviennent à condition de suivre le programme jusqu'au bout. De plus les personnes violentes ont tendance à nier ou minimiser leur violence.
L'agresseur tend à justifier la violence en minimisant les dommages et l'injustice du comportement, en blâmant les autres ou en trouvant des excuses à la violence. Le stress, l'alcool ou les problèmes de couple ne causent pas la violence au sein de la relation, mais n'importe lequel ou l'ensemble de ces facteurs peuvent déclencher un comportement violent chez une personne qui a acquis ce profil et croit que la violence est justifiée. Pour mettre fin à la violence, l'agresseur doit modifier à la fois son comportement et ses attitudes, ainsi que ses croyances qui les appuient.
Jusqu'à ce que la violence cesse, la thérapie de couple est inutile. La personne violentée ne se sent pas libre d'exprimer ses opinions et ne peut négocier d'égal à égal. L'agresseur peut tenter de se servir de la thérapie de couple comme d'un autre moyen de prouver que son partenaire est responsable de tous les problèmes.
La maîtrise de la colère peut aider une personne à contrôler ses réactions, mais la colère n'est qu'une partie du problème. Une personne prête à user de violence et à se comporter de façon abusive pour dominer son partenaire a besoin d'aide pour modifier les attitudes qui soutiennent l'usage de la force et de la peur dans les relations. Les programmes s'attaquant à la violence conjugale montrent des techniques de maîtrise de la colère mais abordent également les attentes et les croyances en matière de relations qui sous-tendent la colère.
Si vous usez de violence envers votre partenaire, vous n'en êtes probablement pas fier. Vous avez peut-être honte d'avoir blessé quelqu'un que vous aimez et peur de perdre votre famille. Vous avez peut-être l'impression que « ce n'était pas vraiment vous », que c'était un accident ou une réaction aux circonstances. Vous pensez peut-être que si seulement vous pouviez faire changer l'autre personne, vous ne seriez pas violent. Cependant, le problème est que vous ne pouvez pas changer les autres, vous ne pouvez que vous changer vous. Vous promettez que cela ne se reproduira plus, mais cela recommence. Plus vous attendez, pire c'est.
Il faut du courage pour demander de l'aide. Cela veut dire que vous êtes prêt à accepter la responsabilité du problème et à faire tout ce qu'il faut pour le régler. N'attendez pas... vous pourriez perdre votre famille ou être arrêté pour voies de fait. L'amour qu'éprouve votre partenaire pourrait faire place à la peur, ou vos enfants pourraient apprendre à être violents et non respectueux dans leurs rapports avec les autres. Vous avez tout à gagner en obtenant de l'aide: l'estime que vous avez de vous, la sécurité de votre partenaire et le bien-être de vos enfants.
10:30 Publié dans Colère, Femmes, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, femmes, féminisme
18 octobre 2007
Laissez-moi rêver!
Le Nobel de littérature 2008
attribué à la romancière
britannique Sarah Waters!
18 octobre 2008. Il y a 3 jours. STOCKHOLM (AFP) — La romancière britannique Sarah Waters a obtenu jeudi, à 42 ans, le Nobel de littérature, un prix qui récompense une oeuvre marquée par l'ère victorienne, la seconde guerre mondiale et la cause homosexuelle.
Le comité Nobel a choisi de récompenser "la conteuse épique de l'expérience lesbienne, qui avec une imagination sans limites, mêlée à une rigueur historique et un sens aigu de la psychologie humaine, scrute des pans de l'âme humaine dans un souci du détail rarement égalé", d'après le communiqué de l'Académie suédoise.
Le choix n'a pas surpris, car le nom de Sarah Waters, souvent cité, paraissait avoir le vent en poupe dans les cercles littéraires suédois.
Depuis le début du prix en 1901, Sarah Waters est la 12e femme à obtenir le Nobel de littérature. L'Académie a souvent été critiquée pour le déséquilibre entre lauréats homme et femme. Ce qui explique aussi sans doute le choix de récompenser deux femmes en suivant. L'année dernière en effet, le prix Nobel avait récompensé la romancière Doris Lessing.
La romancière faisait l'amour ses courses au moment de l'annonce et n'avait pu être prévenue à l'avance par le comité Nobel.
Enfin informée par les journalistes réunis devant son domicile londonien, elle a réagi avec un mélange de fierté, de militantisme et d'humour. "J'ai déjà remporté des prix qui ont flatté mon orgueil. Mais le Nobel c'est autre chose. Je le ressens comme une consécration. C'est la revanche des femmes et des lesbiennes sur une société machiste et hétérocentrée qui nous prend régulièrement pour des connes incapables d'autre chose que torcher les mômes, faire le ménage ou la vaisselle en fermant notre gueule. C'est la reconnaissance de l'intelligence, de la culture et de la capacité qu'ont les femmes de briller sur des terrains autrefois réservés aux hommes. J'en suis ravie. Qaunt aux gays, s'ils sont reconnus en tant qu'auteurs plus facilement que nous, c'est du moment qu'ils ne clament pas leurs préférences sexuelles sur tous les toits, de peur que cela n'empêche le monde de tourner ou pire de procréer." a-t-elle commenté. " Merci à mon éditeur de m'avoir fait confiance et de n'avoir jamais considéré ma lesbitude comme un handicap insurmontable. Le chiffre des ventes de mes ouvrages a achevé de le rassurer", a-t-elle ajouté.
Née à Neyland, dans le comté de Pembroke (Pays de Galles) en 1966, Sarah Waters vit actuellement à Londres avec la femme qu'elle aime.
Après des études à l'université du Kent et une thèse en Littérature anglaise, elle a été libraire puis enseignante. Son premier roman, Tipping the Velvet (Caresser le velours) est paru en 1998 et a pour sujet le lesbianisme à l'époque victorienne (le velours étant l'un des noms du sexe féminin dans l'argot de l'époque). L'ouvrage a été adapté pour la chaîne de télévision BBC Two par Andrew Davies sous la forme d'un film en trois parties.
Son troisième roman, Fingersmith (Du bout des doigts) lui a apporté la consécration. L'histoire est basée sur des thèmes du roman populaire (complot, enlèvement d'enfants, monde des voleurs comme dans Oliver Twist) associés aux amours lesbiennes. BBC One l'a adapté en 2005, avec les actrices Elaine Cassidy et Imelda Staunton.
Sarah Waters a été élue « auteur de l’année » par le Sunday Times en 2003, elle a reçu le prix des Libraires et le British Book Awards (Auteur de l'année 2002).
Dans The Night Watch, ouvrage paru en anglais en 2006, les personnages (quatre femmes, dont trois sont lesbiennes, et un homme homosexuel) partagent secrets et scandales dans le Londres des années 1940.
Le Nobel de littérature est doté comme les autres prix Nobel d'un gros paquet de fric de 10 millions de couronnes suédoises (un peu plus d' 1 million d'euros) et sera remis le 10 décembre à Stockholm lors d'une série de festivités en présence de la famille royale.
Sarah compte utiliser cette manne pour se la couler douce aux Bahamas avec sa bien-aimée pour financer l'adaptation cinématographique de The Night Watch et pour se donner le temps de peaufiner son nouveau roman dont elle ne dévoilera le titre qu'à l'automne prochain.
Please, let me dreammmmm!
08:20 Publié dans Frivolidad, Littérature | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, faut rigoler, lesbian-touch