Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 octobre 2007

A propos

A propos de la violence conjugale, et de la libération de l'autre abruti dont je tairai le nom -  je veux parler du zigotto qui a bouzillé Marie Trintignant à coups de baffes! - parce qu'il manquerait plus que je lui fasse de la pub sur internet à ce macho, de toute façon, je ne le connaissais pas avant les faits et je me passerai très bien de lui après - je rappelle la phrase de Benoîte Groult à qui veut l'entendre:

Le féminisme n'a jamais tué personne,

le machisme tue tous les jours. 

Ce n'est pas d'une pauvre petite journée mondiale de lutte contre la violence conjugale dont les femmes ont besoin, c'est d'un travail au long cours (pas trop long non plus pour que le nombre de victimes soit limité!) suivi de lois les protégeant et les respectant partout dans le monde et de structures pour les faire appliquer!

A bon entendeur salut! 

 

Ajout du 22 octobre 2007

La loi stipule clairement que la violence conjugale est un délit, qu'elle s'exerce dans le cadre d'un mariage, d'un concubinage ou d'un pacte civil de solidarité.

Cette violence n'est pas que le symptôme d'un ménage ou d'une union en difficulté mais un comportement inacceptable, une infraction tombant sous le coup de la loi.

La personne qui recourt à la violence au sein de son couple cherche dans l'usage de celle-ci un mode d'emprise sur la vie familiale et de contrôle sur son compagnon/sa compagne, mais au détriment de la dignité et de la sécurité de la personne dominée.

Cette violence est souvent le résultat d'affects du passé enfouis profondément: il faudra à la personne violente un important et difficile travail personnel en thérapie ou en analyse pour arriver à dépasser cette tendance. Beaucoup en sont incapables... mais certain(e)s y parviennent à condition de suivre le programme jusqu'au bout. De plus les personnes violentes ont tendance à nier ou minimiser leur violence.

L'agresseur tend à justifier la violence en minimisant les dommages et l'injustice du comportement, en blâmant les autres ou en trouvant des excuses à la violence. Le stress, l'alcool ou les problèmes de couple ne causent pas la violence au sein de la relation, mais n'importe lequel ou l'ensemble de ces facteurs peuvent déclencher un comportement violent chez une personne qui a acquis ce profil et croit que la violence est justifiée. Pour mettre fin à la violence, l'agresseur doit modifier à la fois son comportement et ses attitudes, ainsi que ses croyances qui les appuient.

Jusqu'à ce que la violence cesse, la thérapie de couple est inutile. La personne violentée ne se sent pas libre d'exprimer ses opinions et ne peut négocier d'égal à égal. L'agresseur peut tenter de se servir de la thérapie de couple comme d'un autre moyen de prouver que son partenaire est responsable de tous les problèmes.

La maîtrise de la colère peut aider une personne à contrôler ses réactions, mais la colère n'est qu'une partie du problème. Une personne prête à user de violence et à se comporter de façon abusive pour dominer son partenaire a besoin d'aide pour modifier les attitudes qui soutiennent l'usage de la force et de la peur dans les relations. Les programmes s'attaquant à la violence conjugale montrent des techniques de maîtrise de la colère mais abordent également les attentes et les croyances en matière de relations qui sous-tendent la colère.

Si vous usez de violence envers votre partenaire, vous n'en êtes probablement pas fier. Vous avez peut-être honte d'avoir blessé quelqu'un que vous aimez et peur de perdre votre famille. Vous avez peut-être l'impression que « ce n'était pas vraiment vous », que c'était un accident ou une réaction aux circonstances. Vous pensez peut-être que si seulement vous pouviez faire changer l'autre personne, vous ne seriez pas violent. Cependant, le problème est que vous ne pouvez pas changer les autres, vous ne pouvez que vous changer vous. Vous promettez que cela ne se reproduira plus, mais cela recommence. Plus vous attendez, pire c'est.

Il faut du courage pour demander de l'aide. Cela veut dire que vous êtes prêt à accepter la responsabilité du problème et à faire tout ce qu'il faut pour le régler. N'attendez pas... vous pourriez perdre votre famille ou être arrêté pour voies de fait. L'amour qu'éprouve votre partenaire pourrait faire place à la peur, ou vos enfants pourraient apprendre à être violents et non respectueux dans leurs rapports avec les autres. Vous avez tout à gagner en obtenant de l'aide: l'estime que vous avez de vous, la sécurité de votre partenaire et le bien-être de vos enfants.

 Site canadien très intéressant

Commentaires

Quelques tristes chiffres utiles de rappeler:
violence familiale= 1ère cause de mortalité chez les femmes de 14 à 45 ans
violence conjugale = 1 femme sur 10 en est victime et 1 en meurt tous les 3 jours (France).
A signaler car l'on se doit d'être impartiales:
en 2006, 168 personnes sont décédées sous les coups de leur compagnon ou compagne. 31 de ces personnes étaient des hommes( dans ce cas plus de 50% des femmes coupables étaient elles-mêmes victimes!!)
La femme paie quand même un lourd tribut à ce glissement progressif de notre société vers la violence...Quant à notre éducation, ne faudrait-il pas qu'elle s'appesantisse vraiment sur le respect de l'autre (quel que soit son sexe) et de la loi ? Alors cette "pauvre petite journée de lutte contre la violence conjugale" est certainement utile mais manque cruellement d'ambition...

Écrit par : VitaWest | 21 octobre 2007

Les commentaires sont fermés.