27 septembre 2008
Appel à pétition - urgent!
Bonjour à tous!
Elle c'est steph, ninie, Ze_ninie, ou encore busybee pour d'autres. C'est une Essentielle, membre des Essentielles, vous savez l'association française des femmes atteintes d'un cancer du sein! Son vrai nom, pour ceux qui l'ignorent, est Stéphanie Chouette.
Elle a un cancer, souvenez-vous.
Elle a aujourd'hui besoin de votre aide à tous. Elle vit en Angleterre et on lui refuse un nouveau traitement qui devrait doubler son espérance de vie, l'Avestin. 14 pays européens et les Etats-Unis le prescrivent sans problème à leurs patients. L'angleterre refuse : trop cher. Trop cher de la maintenir en vie. Sa vie et celle des autres patients atteints de cancer ne vaut pas un centime à leurs yeux. C'est écoeurant.
Elle a déjà contacté les medias et fait des interviews (liens en haut de la page de pétition) et obtenu l'aide d'un avocat et du député local.
Si vous tous acceptiez d'aller signer cette pétition pour demander qu'elle obtienne d'etre traitée avec l'Avestin, cela l'aiderait aussi beaucoup. Pour elle et tous les autres patients qui suivront.
Merci du fond du coeur. Merci pour elle, pour eux.
N'hésitez pas à faire suivre à vos contacts.
http://www.thepetitionsite.com/1/stephs-fight-for-avastin
Pour ceux qui sont sur Facebook, vous pouvez également joindre ce groupe :
Stephanie Chouette - 1000 signatures in 4 days - Avastin Breast Cancer Drug
Edit : Stéphanie nous a quittés le 21 novembre 2009 http://mesotheliomaandme.blogspot.fr/2009/11/stephanie-ch...13:32 Publié dans Amis | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cancer, aide
11 septembre 2008
Impertinence
09:24 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : homosexualité, lesbienne, gay, dieu
14 juillet 2008
Today...
... is my birthday!
(une de mes voisines est aussi du 14 et fêtait ses quarante ans, heureuse femme...)
10:38 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (7)
23 juin 2008
Libé
l’Education nationale est incontournable»
Pourquoi ce mot d’ordre ?
Nous savons que ce n’est pas cette année qu’une marche de 500 000 personnes fera changer d’avis Nicolas Sarkozy, qui a clairement dit qu’il était contre le mariage et l’adoption par des couples de même sexe. Plutôt que de perdre notre temps, autant le mettre à profit pour avancer.
Cette année, on a choisi le thème spécifique de l’école. Sur la question de l’homophobie, l’Education nationale est un acteur incontournable. Le sujet reste difficile. Rien n’est gagné d’avance. Mais il vaut mieux se battre là où il y a un espoir d’aboutir à court terme.
Pourquoi est-ce un sujet difficile ?
C’est très dur de parler de sexualité à l’école. Tout ce qui touche aux adolescents est potentiellement un sujet d’hystérie collective. Et c’est peut-être encore plus dur de parler d’homosexualité. On nous dit : «L’homosexualité à l’école, c’est une affaire privée.» Personne ne dit que l’hétérosexualité est une affaire privée, elle s’affiche partout. Les jeunes à l’école ne sont pas désincarnés, ils ont une vie sociale, sexuelle, affective, qui peut être hétérosexuelle comme homosexuelle.
Mais on entend encore des recteurs d’académie résister à la délivrance d’agrément à des associations qui viennent parler de l’homophobie dans les classes. Ils nous parlent d’«atteinte à la laïcité», ou de «prosélytisme». On ne va pas convertir les têtes blondes à l’homosexualité ! Il y a encore beaucoup de barrières à lever.
Votre slogan n’est-il pas gentillet, alors ?
Ce n’est pas un slogan bisounours. Nous croyions que la question de l’homophobie était évidente pour tous. Qu’il y avait un clivage droite-gauche sur le mariage des couples de même sexe ou l’homoparentalité, mais pas sur la lutte contre l’homophobie. En fait, tout le monde a besoin de beaucoup d’explications. Y compris les plus basiques. Nadine Morano [secrétaire d’Etat à la Famille, ndlr], qui a un bon discours sur l’homoparentalité, parlait récemment de l’homosexualité comme «un choix de vie», alors que c’est loin d’être un choix.
Il faut souvent tout reprendre à la racine. Malgré les progrès, il y a des poches de résistance. L’homophobie est souvent décomplexée, pas forcément organisée, ni idéologique, mais elle est rémanente. Et elle s’exprime avec beaucoup de violence. On a remarqué que les auteurs des agresseurs homophobes sont souvent très jeunes : ils ont 20 ans, ou sont même mineurs. Cela veut dire qu’il faut redoubler d’efforts et de prévention.
De même, il faut vraiment travailler sur le mal-être des jeunes homos qui ont encore davantage de risques de se suicider que les autres. Dans la construction identitaire d’un jeune garçon aujourd’hui, il faut être viril, dominateur, et tout ce qui échappe à ce modèle est critiqué. Les filles qui veulent échapper à la domination masculine et les garçons désignés comme efféminés sont des cibles de choix. Il y a beaucoup de travail à faire pour contrer le machisme.
Ce message ne passe pas à l’école ?
Il passe par les infirmières scolaires, par certains enseignants. Mais dans la formation initiale, cette préoccupation n’est pas prise au sérieux. Là, on laisse chaque enseignant trouver lui-même les outils pour le faire. Or, parler de l’intimité n’est pas une chose facile. Il faut former les enseignants face à ces comportements discriminatoires.
Comment ?
Il faut par exemple permettre aux associations et aux professionnels d’intervenir dans les classes. Les professeurs ne peuvent pas tout faire. La loi de 2001 impose pourtant des cours d’éducation à la sexualité durant toute la scolarité, avec des objectifs d’acceptation de la diversité, de lutte contre les stéréotypes masculins-féminins, mais elle n’est pas appliquée.
Dans ce contexte, qu’attendez-vous de la circulaire de rentrée qui prend en compte l’homophobie ?
C’est un grand pas en avant. L’Education nationale est très hiérarchisée. Les proviseurs et les recteurs la prennent très au sérieux. La circulaire prévoit que l’école doit combattre les comportements violents et discriminatoires, en particulier l’homophobie. C’est important que ce mot apparaisse, noir sur blanc.
On a déjà des retours d’enseignants qui nous disent : «On en parle enfin !» Ce n’était même pas imaginable il y a encore un an. Avant on était reçu poliment dans les ministères par un conseiller chargé du handicap ou alors chargé des associations, celui qui est chargé de faire patienter les gens dans la salle d’attente. Cette année, les rythmes de réunions se sont intensifiés. Nous espérons que les syndicats d’enseignants aident les professeurs à se saisir de la circulaire. Dans les lycées et les collèges, il reste beaucoup à faire.
Recueilli par CHARLOTTE ROTMAN QUOTIDIEN :
07:43 Publié dans Ado et homo, Etre gay ou lesbienne en 2008, Homoparentalité, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, famille, homoparentalité, société
15 juin 2008
Parce que c'est foutrement beau
Le dernier et émouvant hommage de Pierre Bergé à YSL, suivi de la chanson de Brel :
Note à moi-même: bon ben j'me dis juste que 50 ans de vie commune avec une femme, je connaîtrai pô vu mon âge... ou alors je vais vous emmerder vraiment très très longtemps... faites gaffe on n'sait jamais j'en suis capable...
22:09 Publié dans Aimer, Célèbres, Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité | Lien permanent | Commentaires (8)
14 mai 2008
Fin d'une histoire
Ce lundi soir, Mary L m'a annoncé qu'elle ne souhaitait plus continuer notre relation. Non, elle n'envisage pas de faire un break pour tenter de passer les écueils, sa décision est définitive.
La maison va être mise en vente dès cette semaine. Voilà donc l'aboutissement des tensions de ces derniers mois...
Je n'ai rien d'autre à ajouter.
23:36 Publié dans Lame de fond, Tristesse, Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gay, lesbienne, homosexualité
20 avril 2008
Homoparentalité et homosexualité
Éric Fassin
L'INVERSION DE LA QUESTION HOMOSEXUELLE
EXTRAIT
Introduction
La démocratie sexuelle et l'intellectuel démocratique
Ce livre s’inscrit dans une histoire, en même temps qu’il entreprend de l’écrire. C’est le recueil d’une sélection de textes publiés depuis novembre 1997, au moment où s’engage en France un débat public sur homosexualité, mariage et famille. Sans doute, en principe, s’agit-il seulement à l’époque de ce qui deviendra bientôt le pacte civil de solidarité – le PaCS, comme on l’écrit dans un premier temps. Cependant, la discussion se porte aussitôt au-delà, puisqu’il est d’emblée question de l’ouverture du mariage et de la filiation aux couples de même sexe. Aussi le débat ne s’arrête-t-il pas avec le vote de la loi, en 1999. Sans doute le pacs entre-t-il très vite dans les mœurs, en même temps que dans la langue, en perdant ses majuscules pour devenir un nom commun en même temps qu’une réalité ordinaire. Et les adversaires les plus farouches du projet, à droite comme à gauche, se rallient rapidement à la réforme, lorsqu’il devient évident que l’opinion la soutient. Déjà, pendant le débat, nul ne se voulait homophobe; désormais, tous prétendent combattre l’homophobie. Nous voici bien au-delà du pacs.
Mais la lutte contre les actes ou les propos homophobes n’empêche pas de poser la question de l’homophobie d’État qui les cautionne implicitement – autrement dit, de l’inégalité instituée entre les sexualités, en particulier à travers le mariage et la famille. Ainsi, la mobilisation politique autour des noces de Bègles, en 2004, répond à la fois à l’actualité internationale des unions de même sexe, en écho au geste du maire de San Francisco, et à l’actualité nationale d’un fait divers, en réaction à l’agression subie par Sébastien Nouchet: le mariage célébré par Noël Mamère fait le lien entre la discrimination hétérosexiste et la violence homophobe. Les enjeux de l’homophobie d’État sont d’ailleurs révélés au grand jour, en 2005, à Rueil-Malmaison, lorsque la justice s’oppose au mariage de deux personnes de sexe opposé, l’une transsexuelle, l’autre transgenre, qui se déclarent toutes deux femmes. Si l’État écarte l’état civil, pour exiger, non plus seulement la différence de sexe, mais aussi la différence de genre, c’est bien qu’il ne s’agit pas seulement de la loi, mais des normes – de l’ordre des sexes en même temps que des sexualités. L’État n’intervient plus seulement comme garant de la loi, mais aussi de la Loi. Il s’agit bien de l’ordre symbolique, c’est-à-dire des normes qui régissent l’ordre sexuel.
Si le « mariage trans » révèle aujourd’hui une transphobie d’État, comme le « mariage homosexuel » manifestait hier une homophobie d’État, le parallèle apporte aussi un éclairage rétrospectif sur les combats qui ont accompagné le pacs dans notre pays. Aux États-Unis, quand émerge au début des années 1990 la revendication du « mariage gai », c’est en partie à l’initiative d’homosexuels conservateurs. Il s’agit donc bien sûr d’égalité des droits, mais aussi d’une volonté explicitement exprimée de « civiliser » les gays, autrement dit, de domestiquer leur sexualité en l’assujettissant aux règles matrimoniales – avec l’idée implicite qu’il n’est pas besoin d’imposer pareille régulation aux lesbiennes, supposées naturellement civilisées… En France, il est vrai qu’à l’instar des militants radicaux américains, certains redoutent que l’ouverture du mariage et de la famille ne participe d’une semblable entreprise de normalisation de l’homosexualité, désormais condamnée à singer l’hétérosexualité. Or si (la bataille autour de l’ordre symbolique le montrait déjà) ce sont les adversaires de cette revendication qui se sont faits les hérauts de l’ordre normatif, le prolongement transsexuel de la question homosexuelle dissipe aujourd’hui toute équivoque.
En effet, et l’État français ne s’y est pas trompé, après le mariage de Bègles, la demande de Rueil-Malmaison vient jeter le trouble dans la norme – qu’il s’agisse de genre, de sexualité, ou de mariage. Trouble dans le genre, d’abord, puisque Camille et Monica défont l’évidence naturelle du sexe. D’un côté, si Camille est bien aujourd’hui une femme par l’anatomie comme pour l’état civil, sa définition chromosomique masculine n’en est pas modifiée pour autant. D’un autre côté, si pour sa part Monica n’envisage pas l’opération qui la ferait changer de sexe, elle n’en refuse pas moins de se « travestir » en homme pour se conformer, le temps d’une cérémonie qui ne serait pour elle qu’une mascarade, aux injonctions de l’État. Les assignations de l’état civil se révèlent donc arbitraires, et non pas naturelles.
Trouble dans la sexualité, ensuite. En effet, si le mariage homosexuel semble à première vue se résumer au mariage des homosexuels, autrement dit, si l’adjectif se confond aisément avec le substantif, loin de cristalliser une alternative identitaire qui exclurait tout autre terme, le mariage transsexuel porte au jour le caractère problématique des orientations sexuelles. Si Camille et Monica sont nées de sexe masculin, et si toutes deux se définissent aujourd’hui comme des femmes, alors que la première a changé de sexe, et non pas la seconde, leurs amours doivent-elles être définies comme lesbiennes ou gaies, bisexuelles ou hétérosexuelles? Ou bien au contraire, ces distinctions somme toute rassurantes ne sont-elles pas aujourd’hui, grâce à elles qui ne s’y reconnaissent guère, quelque peu troublées? L’orientation sexuelle nous apparait un peu moins comme la vérité ultime de l’identité.
Trouble dans le mariage, enfin. Si se défait l’évidence d’une organisation du mariage fondée sur la différence des sexes et l’hétérosexualité, loin que l’ouverture du mariage, et au-delà, de la famille, à ceux qui en sont encore exclus dans notre pays, signifie que toutes et tous rentrent dans le rang de la normalité, on le voit bien ; le désordre que redoute le ministère public n’est autre qu’une interrogation sur la nécessité de l’ordre des choses. Il devient donc absurde de dénoncer le conformisme du mariage ou de la famille, à l’heure où le mariage et la famille sont les armes avec lesquelles se battent des hommes, des femmes, ou plus simplement – qu’importe? – des personnes, indépendamment de leur sexe ou de leur sexualité, pour résister aux assignations normatives de l’ordre symbolique relayées par l’État. Bref, loin qu’aujourd’hui les débats sur le mariage participent d’une dépolitisation des minorités sexuelles, ils ressortissent à une remise en cause, une problématisation, une interrogation.
***
La question minoritaire ne touche pourtant pas les seules minorités. C’est l’hypothèse qui traverse ce recueil, du premier au dernier texte, et les passions que suscitent ces débats dans la société tout entière, bien au-delà de l’importance statistique des populations directement concernées, viennent la confirmer. Ainsi, les questions posées à partir des marges interrogent l’ordre sexuel dans son ensemble. C’est qu’il en va des normes – non seulement de leur contenu, mais aussi de leur statut. En effet, il ne s’agit pas seulement de la définition du genre et de la sexualité, du mariage et de la famille; on touche ici à l’emprise des normes en général, à partir de l’exemple spécifique des normes sexuelles.
Le débat sur le pacs l’avait déjà montré, la bataille porte sur l’extension du domaine démocratique. Sans doute sommes-nous tous d’accord pour considérer que les choix économiques ou politiques relèvent de la négociation politique. Mais doit-on considérer que les questions sexuelles, qu’il s’agisse de genre ou de sexualité, de mariage ou de famille, de filiation ou de reproduction, échappent à la délibération démocratique? Peut-on soutenir l’idée que tout est politique, sauf l’ordre sexuel, qui transcenderait la politique? On comprend dès lors pourquoi les questions sexuelles sont aujourd’hui stratégiques: elles représentent l’ultime frontière d’une définition des normes qui demeurerait naturelle, et non politique, c’est-à-dire intemporelle, et non pas historique.
Autrement dit, l’enjeu des controverses actuelles, au-delà des objets spécifiques qui en sont la matière (le pacs ou le mariage, l’adoption ou l’assistance médicale à la procréation), c’est le statut des normes dans les sociétés démocratiques. Aujourd’hui, les normes sont-elles jamais définies d’une manière qui transcende l’histoire, sur un principe tel que Dieu ou la Tradition, la Nature ou la Culture, voire la Science – ou bien sont-elles toujours immanentes à l’histoire, définies par la délibération démocratique et la négociation politique? Les normes sont-elles jamais naturelles – ou bien est-ce toujours la société qui s’autodéfinit? Bref, dans des sociétés démocratiques, les normes peuvent-elles encore ne pas être appréhendées comme des normes sociales?
On comprend dès lors pourquoi ces questions agitent les fondamentalismes religieux de diverses obédiences. Leur inquiétude porte précisément sur la possibilité de préserver une autorité transcendante dans le cadre de sociétés démocratiques, soit un principe absolu en surplomb des normes. C’est bien pourquoi la droite protestante, les islamistes radicaux et les catholiques conservateurs peuvent se retrouver dans un même combat pour l’ordre sexuel, tandis qu’aujourd’hui s’engagent ensemble contre l’ouverture du mariage aux homosexuels les États-Unis, l’Iran et le Vatican. C’est pour la même raison que le Conseil pontifical pour la famille, dans son récent « Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques », consacre pas moins de trois articles à la notion de « genre ».
Pour ces théologiens avertis des débats les plus actuels, le genre ouvre la porte au mariage homosexuel, puisqu’il dénaturalise l’ordre des sexualités en même temps que des sexes. Aussi dénoncent-ils les féministes comme Judith Butler, dont l’usage du genre défait les évidences de l’ordre sexuel, pour promouvoir « une définition renouvelée du genre, acceptable pour l’église » : « Dimension transcendante de la sexualité humaine, compatible avec tous les niveaux de la personne humaine, englobant le corps, la pensée, l’esprit et l’âme. Le genre est donc perméable aux influences sur la personne humaine, aussi bien intérieures qu’extérieures, mais il doit se conformer à l’ordre naturel qui est déjà donné dans le corps. » La transcendance religieuse, c’est donc bien l’ordre naturel, que viennent ébranler, de la même manière, le féminisme du genre, et les revendications homosexuelles.
Toutefois, l’enjeu politique des questions sexuelles ne concerne pas seulement les institutions. Il porte aussi, pour emprunter un terme que Judith Butler reprend de Michel Foucault, sur l’assujettissement qui constitue le sujet en même temps qu’il le contraint, qui le fait exister en même temps qu’il lui impose sa loi. En effet, si l’autorité au principe des normes se trouve ébranlée par la politisation des questions sexuelles, et en particulier de la question homosexuelle, c’est l’emprise des normes sur chacun qui s’en trouve affectée. La fin de la transcendance, ce n’est certes pas la disparition des normes au profit d’un individualisme sans frein; mais c’est l’autorité absolue des normes qui cède la place à une autorité relative – moins assurée, plus indécise, bref, problématique. L’individu n’est pas affranchi de l’emprise des normes; mais leur empire est assorti d’un point d’interrogation, qui ouvre pour chacun une marge de liberté.
***
Cette interrogation participe de ce qu’on appellera l’inversion de la question homosexuelle. On se demandait hier encore: comment peut-on être homosexuel? Aujourd’hui, on se pose de plus en plus la question inverse: comment peut-on être homophobe? De manière générale, ce n’est plus tant la société qui interroge l’homosexualité, que l’homosexualité qui soumet la société à la question. Et ce qui est vrai pour la société ne l’est pas moins en ce qui concerne les savoirs – qu’il s’agisse des sciences sociales, comme la sociologie de la famille ou l’anthropologie de la parenté, ou de discours par définition engagés dans une pratique, comme le droit ou la psychanalyse. Les uns et les autres sont aujourd’hui soumis à la question homosexuelle, qui interroge leurs prémisses, prénotions ou préjugés. Qu’en est-il de l’Œdipe ou de l’échange matrimonial, du couple ou de la famille, à la lumière de l’ouverture du mariage et de la filiation aux couples de même sexe?
Mais il y a plus: de même que pour les normes, la question des savoirs ne porte pas seulement sur leur contenu, mais aussi sur leur statut. En effet, la démocratisation des normes nous engage à réfléchir à nouveaux frais sur la démocratisation des savoirs. Si la société, prise dans l’histoire, invite les discours qui la prennent pour objet à penser leur historicité, qu’en est-il, non seulement de l’autorité des normes, mais aussi de l’autorité scientifique et intellectuelle dans une société qui se définit comme démocratique? Là encore, de même que la remise en cause de l’emprise absolue des normes n’implique nullement leur effacement, de même, la critique de l’absolutisme dans la vie intellectuelle et scientifique ne signifie pas le renoncement à la vérité. L’historicité du savoir ne nous condamne pas davantage au relativisme que l’historicité des sociétés ne nous fait verser dans l’individualisme.
Il nous reste toutefois à penser le statut du savant et de l’intellectuel dans les sociétés démocratiques, et la nature d’une autorité non naturelle – autrement dit, à repenser la science sans la transcendance d’une majuscule. Comment dessiner une pratique démocratique de la vie intellectuelle, qui permette d’appréhender la démocratie dans les normes, et donc au premier chef la démocratie sexuelle? À l’occasion du dernier entretien publié de son vivant, dans Le Monde daté du 19 août 2004, Jacques Derrida marquait son soutien au mariage de Bègles qui, disait-il, « constitue un exemple de cette belle tradition que les Américains ont inaugurée au siècle dernier sous le nom de « civil disobedience » : non pas défi à la Loi, mais désobéissance à une disposition législative au nom d’une loi meilleure – à venir ou déjà inscrite dans l’esprit ou la lettre de la Constitution. »
Mais dans ce qu’on peut lire comme son testament intellectuel, le philosophe s’interrogeait, en même temps que sur la démocratie sexuelle, sur la démocratie intellectuelle. En effet, il revenait aussi sur cette génération qui disparaissait avec lui: tous ces penseurs, qu’il s’agisse de Foucault, Deleuze, Barthes, ou Derrida lui-même, partageaient une même valeur – un « ethos d’écriture et de pensée intransigeant, voire incorruptible », bref, une « exigence ». Or la montée en puissance de l’intellectuel médiatique aurait mis fin à cette exigence, et à cette époque. Ou plus précisément, pour reprendre l’expression si derridienne à laquelle recourt alors Jacques Derrida, cette « époque provisoirement révolue. » Il nous faut donc réfléchir, non pas sur le mode nostalgique en évoquant un passé achevé, mais bien plutôt en élaborant pour l’avenir, sinon pour le présent, des manières de conjuguer les exigences de la vie intellectuelle avec la logique démocratique qui expose le savoir aux interrogations de la société.
Qu’est-ce qu’une science démocratique, qui ne soit pas pour autant soumise à la demande sociale, et qu’est-ce qu’un intellectuel démocratique, qui ne soit pas pour autant subordonné à la demande médiatique? On sait qu’aujourd’hui c’est la vie intellectuelle et scientifique dans son ensemble qui est traversée par ces interrogations, même si peut-être l’actualité brulante des questions sexuelles permet moins encore de s’y soustraire que dans d’autres domaines. Mais, plutôt que de le déplorer, mieux vaut s’en réjouir, pour porter l’exigence au cœur même de la logique démocratique. « Résistance ne signifie pas qu’on doive éviter les médias », ajoute le philosophe. Peut-être faut-il commencer – et l’on voudrait que les textes recueillis dans ce volume en portent la trace, jusque dans leur orthographe « démocratisée » – par revendiquer cet échange avec la société, y compris avec les médias, non seulement bien sûr pour les interpeler, mais aussi pour faire une place à leur interpellation, sans toutefois s’y réduire ou s’y assujettir. Il ne s’agit donc pas pour le savant de se démettre, ni pour l’intellectuel de se soumettre, mais, dans l’espoir que l’époque de haute exigence qui nous a précédés ne soit que « provisoirement révolue », de travailler à définir une exigence démocratique non moindre, mais renouvelée.
Ce livre vient d'être réédité aux éditions Amsterdam
C'est un thème d'actualité on ne peut plus actif. Nadine Morano a récemment fait grincer des dents au Palais Bourbon, avec ses propos favorables à l'homoparentalité. La secrétaire d'État à la famille trouvera ce mois-ci un écho à sa réflexion dans cette publication de la maison Amsterdfam, qui réédite le livre du sociologue Éric Fassin.
Pour lui, les débats sur le Pacs, l’ouverture du mariage, l’homoparentalité et l’homophobie marquent une rupture historique: une inversion de la question homosexuelle. « Si depuis un siècle la psychanalyse, l’anthropologie et la sociologie interrogeaient l’homosexualité, c’est aujourd’hui la politique gaie et lesbienne qui met en question ces disciplines et, au-delà, nos sociétés. L’évidence des normes a cédé la place à une interrogation sur le processus normatif : trouble dans la norme, donc. »
Une nouvelle édition au format poche, donc, enrichie de quelques nouveaux articles qui éclairent la réflexion et la situation, en reprenant justement des éléments politiques depuis l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy.
13:25 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homoparentalité, Homosexualité, Littérature, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, famille, homoparentalité, société
01 avril 2008
Jade or!
10:52 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (4)
18 mars 2008
Etude de la Halde - Mars 2008
40 % des homosexuels directement victimes de l'homophobie au travail
Selon une étude de la Halde, 85 % des salariés gays et lesbiens ont au moins une fois ressenti une homophobie implicite, tandis que 40 % disent en avoir été directement victimes: blagues, insultes, violence ou chantage.
Lors de la Gay Pride en 2002 (AP)
66% n'ont pas dévoilé leur orientation sexuelle
48 % des homosexuels interrogés sont cadres contre 15 % de cadres et professions intellectuelles supérieures dans la population active française. Ils sont sous-représentés dans certaines professions (commerce, gestion/administration), sur-représentés dans d'autres (communication, art et spectacle, fonction publique).
Lesbiennes et gays sont 41% à travailler dans la fonction publique (20% pour l'ensemble de la population active) avec une proportion très élevée de lesbiennes dans le secteur de l'éducation (35%). 66 % n'ont pas dévoilé leur orientation sexuelle durant leur parcours professionnel.
A la question de savoir quels éléments leur permettraient de mieux vivre leur orientation sexuelle au travail, les personnes interrogées ont répondu notamment : des syndicats plus visibles dans la lutte contre l'homophobie (89%), une plus grande publicité autour des procès (88%), l'égalité des droits, notamment pour le mariage et l'adoption (85%).
09:10 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, droits, information, actualité
15 mars 2008
Martine ou François?
Suspense à Pau!
Selon une enquête BVA pour le journal Sud-Ouest, le président du Modem recueillerait 37%, contre 40% pour la socialiste Martine Lignières-Cassou, au deuxième tour des élections municipales en mars prochain à Pau. Le maire sortant, Yves Urieta, ex-PS désormais soutenu par l'UMP, arriverait en troisième position, avec 23% des suffrages.
Sondage Ifop - PARIS, 14 mars (Reuters) - La liste du MoDem conduite par François Bayrou sera nettement battue à Pau avec 35% des suffrages, au second tour des élections municipales dimanche, contre 41% à celle de la gauche emmenée par le Parti socialiste et Martine Lignières-Cassou, selon un sondage publié vendredi. En troisième position, dans cette triangulaire qui attire l'attention nationale en raison du test politique qu'elle représente pour François Bayrou, la liste d'Yves Urieta, le maire sortant soutenu par l'UMP, obtient 24% des suffrages.
Tic tac tic tac tic tac...
Ajout du 16 mars au soir:
And the winner is:
12:13 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : élections
13 mars 2008
Pétition
L'heureux papa aurait déclaré à la presse que "lui aussi" subit l'agressivité tous les jours dans son taf et n'a pas de réactions violentes. Ca c'est sûr, il y a un malaise...
Conseil du jour pour les jeunes enseignants:
- Si vous n'avez pas de vieux problèmes mal digérés avec vos anciens profs,
- Si vous pensez qu'une baffe ne mérite pas l'humiliation d'une garde à vue et d'un procès,
Je ne comprends toujours pas la réaction du père de l'enfant, gendarme en plus. Certes l'enseignant doit se contenir, mais un élève a t-il le droit de traiter son professeur de connard surtout quand il est fils d'un représentant de la loi? Que se passerait-il si je traitais un gendarme de connard?
Que compte-t-on faire pour rétablir l'ordre et la discipline dans les écoles? Les enseignants voient un nombre croissant de familles n'ayant plus d'autorité sur leurs enfants et leur demandant de pallier leurs carences. Je m'interroge sur l'attitude de la famille. Au lieu de donner tort à l'enfant, ils lui donnent raison. Ce gendarme veut-il s'assurer son avenir professionnel? Est-ce en cautionnant un enfant qui insulte un adulte, représentant l'Institution au même titre qu'un gendarme, que la justice et le père de cet enfant comptent aider les jeunes à devenir des citoyens responsables?
C'est bizarre, quand les femmes battues vont porter plainte contre leur conjoint qui les battent, ils ne se retrouvent pas aussi vite en garde à vue !!!! A moins d'être gendarme ?...
Faut-il juger ce prof alors que l'on sait les classes de plus en plus violentes actuellement...? En tout cas, une telle garde à vue ne peut qu'encourager d'autres élèves à réitérer ainsi tous types de gestes de violence envers ce qu'ils n'acceptent pas: l'autorité.
Comment ces jeunes, quand ils arriveront sur le marché du travail, réagiront-ils aux remarques de leurs supérieurs si on ne leur a pas inculqué à l'école le sens de la discipline et du respect?
La FSU, syndicat enseignant, a-t-elle été solidaire de son collègue dès les premiers instants, ou a-t-elle préféré soutenir plutôt les cheminots ou les taxis?
Il faut savoir que des gamin(e)s font tout pour faire sortir les profs de leurs gonds par jeu. Ils filment alors la scène du prof qui craque. En France, c'est un délit si la scène figure sur un portable ou un blog.
Il existe aussi de fausses scènes de violence jouées par des élèves qui se donnent le "beau" rôle, où un pseudo élève-modèle appelle un prof au calme… Un jeu 'simpatik' et de leur âge sans doute!...
La garde à vue de 24 heures (!) était-elle nécessaire, à l'encontre d'un fonctionnaire dans l'exercice de son service? Ce professeur est-il un forcené? Avaient-ils peur qu'il se sauve, qu'il baffe toute sa HLM?
Interrogé sur la garde à vue infligée à l'enseignant, le chef du gouvernement a déclaré ne pas avoir «de jugement à porter sur la justice», ajoutant aussitôt: «Mais franchement, en tant que citoyen et en tant que parent d'élève, oui ça me choque».
«Ce n'est jamais une bonne solution de gifler un élève, mais en même temps je soutiens les enseignants qui ont besoin d'un peu de discipline et d'un peu de respect pour faire fonctionner les classes», a encore dit le premier ministre.
"Bien élever son fils, sa fille, n'est pas une attitude de classe sociale, d'origine, c'est simplement la preuve qu'on les aime "
09:13 Publié dans Colère | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : éducation
12 mars 2008
Antiscam
La personne à l'origine du scam demande de l'aide pour effectuer ce transfert d'argent, en échange de quoi il offre un pourcentage sur la somme qui sera transférée, en général par la « voie diplomatique ». Si la victime accepte, on lui demandera petit à petit d’avancer des sommes d’argent destinées à couvrir des frais imaginaires (notaires, entreprises de sécurité, pots-de-vin…) avant que le transfert ne soit effectif; bien entendu, ce transfert n’aura jamais lieu.
Rappelez-vous: j'en avais épinglé deux au pilori de la rigolade ici et là il y a déjà quelque temps.
J'ai débuté par lui payer le resto, puis les week-end, les escapades en Relais et Châteaux, les semaines thalasso. Mais ce n'était jamais assez pour elle.
Alors j'ai commencé par m'endetter, pour lui offrir une belle croisière, un beau caillou, des bijoux. Mais çà ne suffisait toujours pas.
J'ai pris encore un crédit supplémentaire en revolving pour lui offrir l'Audi TT de ses rêves. Mais encore une fois je la sentais s'échapper.
Alors j'ai revendu la maison de famille dans le Périgord. Pour lui offrir un coquet studio à Paris, pour ses week-end opéra/resto/boîtes dans la capitale. Mais de nouveau, il lui fallait toujours plus.
Quand elle a exigé sa rivière de diamant à aller lui chercher Place Vendôme, j'ai pété les plombs. J'ai commencé à détourner de l'argent du Trésor Public. L'argent public. Je ne sais plus où j'en suis !!! Une enquête de la Cour des Comptes va être lancée sur ma perception. J'ai peur.
Vous seuls pouvez m'aider. Voilà ce que vous allez faire. Vous allez majorer vos chèques de tiers provisionnels du triple. De toutes façons, vous aller le faire. Sinon je vous lance des contrôles fiscaux au napalm, des redressements à la barre à mine. Si vous ne payez pas ce que j'exige, je vous fais saisir. Votre bagnole, votre baraque. Votre femme vous plaquera. Vos gosses seront placés à la DDASS.
Merci encore de m'aider. Vous ne manquerez pas d'accepter. J'en suis tellement sûr !
Votre fidèle et dévoué percepteur.
je vous écris de toute urgence sur votre adresse mail récupérée dans le fichier de ceux qui ont dit oui à l'option correspondance électronique d'un forum connu de moi, et parce que des amis informés de votre béatitude désintéressée m'ont assuré de votre confidence.
Je me présente, je suis Benjamin Ben Guiliguili, fils de Raymond Ben Guiliguili, ancien secrétaire de Fu Moilapé Chui Okupé, premier ministre des iles caiman. Tout petit, mon père m'a enseigné les pratiques nécessaires à la bonne gouvernance des paradis fiscaux et des sociétés offshore. Devenu grand, je me suis spécialisé dans la branche électronique des transactions financières entre le Luxembourg et les îles anglo-normandes.
J'ai monté, avec un associé digne de confiance, une petite société de rémunération des intermédiaires electroniques, dans lequel nous faisons aussi bien filles nues que blanchiment. Malheureusement, mon associé, Sir Paul Fog Haine, a subitement disparu au cours d'une opération chirurgicale classique (la vasectomie), emmenant avec lui dans l'au-delà terrifiant une partie des codes confidentiels des comptes dans lesquels nos avoirs sont entreposés.
Je fais appel à votre grandificience aujourd'hui pour que vous mettiez votre compassionnel exercice de l'informatique talentueuse au profit de mon désespoir financier.
Votre rémunération pour cette opération bénigne sera de l'ordre de 12,64% des fonds détenus (176 M$), et vous pourrez également récupérer la jouissance de la veuve de feu mon associé, ainsi qu'un kart de compétition en très bon état.
Merci monsieur s'il vous plait répondez-moi vite. Tous les deux on va péter le score et casser la baraque pire que dans Aaltra.
Envoyez simplement ce message à au moins 5 millions de personnes de votre entourage...
Cette chaîne a été commencée en 1625 avant ma belle-soeur par un moine moldave passionné d'informatique à la paroisse de St-Poal-de-Martres au Portugal dans le but de sauver Thérèse, une petite fille gravement malade.
Aujourd'hui cette petite fille a 378 ans et elle est atteinte d'un cancer des testicules et d'une fièvre affreuse de la glande thyroïde contractée lors d'un viol par un cerf en période de brame en forêt de Rambouillet à proximité d'une marre souillée par des déchets radioactifs malencontreusement tombés d'un avion furtif...
De plus, lors d'un safari en Afrique du Sud, avec Nouvelles Frontières, elle s'est fait bouffer un genou et une oreille par un panda importé d'Himalaya en visitant le zoo de Johannesburg.
Alors, s'il vous plaît, pour elle, ne brisez pas cette chaîne !
Ne gardez surtout pas ce message dans votre ordinateur plus de 16 minutes sans quoi la malédiction s'acharnera sur vous jusqu'au retour des bernaches à cou roux. (et non à Kourou).
Il y a un peu plus de 2000 ans, un homme reçut ce message sur son ordinateur portable. Comme sa batterie était vide et qu'il ne pouvait pas la recharger vu qu'il n'y avait pas encore d'électricité a cette époque, il fut crucifié avec des clous rouillés et comme si cela ne suffisait pas, on lui mit sur la tête une couronne de piquants qui font mal.
Renvoyez ce message à tous vos amis. Cela leur portera chance, à vie.
Chaque fois qu'ils iront aux toilettes, il y aura encore du papier.
Chaque fois qu'ils achèteront des saucisses à la volaille, ils bénéficieront de 20 centimes d'euros de réduction immédiate à la caisse.
Chaque fois qu'ils mangeront des moules, il n'y aura pas de petits crabes dedans (sauf pour ceux qui aiment bien).
Chaque fois qu'il y aura Céline Dion à la radio, le téléphone sonnera.
Enfin, ils seront désormais exempts de répondre à toutes les messages chaînes qui
Si vous le faites, en plus, vous recevrez prochainement un bon de réduction de 25 % valable dans tout le catalogue des 3 Cuisses (sauf pages 32 à 332) et moi, je recevrai un bon de parrainage.
Ce message a déjà fait 759 874 236 587 686 fois le tour du monde.
Pour Thérèse,
pour vous,
pour moi,
pour tous vos amis,
NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE ! ! !
00:56 Publié dans Rire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : faut rigoler!
11 mars 2008
Zones érogènes
Post scriptum
On pensera également bien sûr au point X chez les matheuses, au point P des bricoleuses, au point A des artisanes, au point E des grossistes, au point S des mécaniciennes, sans oublier le point I des hôtesses de tourisme, ni le R-Point des militaires, pour finir par le point Z des recruteuses!
23:53 Publié dans Frivolidad, Rire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : faut rigoler!
29 février 2008
De l'orgasme au féminin
Trouvé ceci sur Psycho.com. Pensé que ça pourrait vous intéresser. Laissé des fôtes, pas le temps. C'est moi qui ai mis en gras certains passages.
La_redaction_de_Psycho.com > Bonjour à toutes et à tous. Merci d'être déjà présents sur ce Chat. (...)
lisass > Pourquoi n'arrive-t-on pas, nous certaines femmes, à avoir d'orgasme vaginal ?
Gérard Leleu > L'orgasme clitoridien est plus facile parce que le clitoris est à portée de main depuis le premier âge. Et donc, stimulé et "entraîné" depuis toujours. Par contre, la cavité vaginale est plus inaccesssible et son accès est encore rendu plus difficile à la puberté. La fente vulvaire recule entre les cuisses, une pilosité apparaît ainsi que les régles et la notion d'hymen est connue. Enfin, l'éventuelle répression de la maman envers sa fille qui se touche achève de faire du vagin une zone tabou et inaccessible. C'est pourquoi j'appelle le vagin " la belle au bois dormant ". un site qui n'a été qu' exceptionnellement exploré et stimulé. C'et donc une muqueuse sourde et muette et toute femme s'imagine qu'un prince charmant va la réveiller. Or l'homme est peu doué pour le faire, il ne connaît pas grand chose ou rien à l'érotisme féminin. La solution que je préconise, c'est que les femmes se chargent elles-mêmes de l'éveil de cette belle au bois dormant, c'est-à-dire d'érotiser leur muqueuse vaginale par l'auto-stimulation, soit avec leurs doigts, ce qui n'est pas très commode, soit par des sextoys. Dès l'adolescence. Par cet auto-érotisme, la maturité sexuelle, c'est-à-dire la sensibilité vaginale surviendra plus tôt et la femme peut ainsi gagner 5, 10 ou 15 ans.
Milou > Je ne sais toujours pas trouver le point "G": j'ai 23 ans...
Gérard Leleu > Ce point G existe vraiment chez toute femme mais il est en quelque sorte virtuel. Pour le révéler ou le réveiller, il faut savoir où il se situe. Il est sur la face antérieure de la paroi vaginale, à 4 cm de l'entrée, ce qui fait en gros deux phalanges. Parfois, il peut se trouver plus haut ou plus bas. il apparaît sous votre doigt comme une zone un peu rugueuse, un peu ridée, faite de petits plis serrés, peut-être un peu plus épaissie que le reste de la muqueuse vaginale. A ce moment-là, il faut commencer à le stimuler, à le masser, le frotter, d'une façon ferme, plus ferme que pour le clitoris. Le plaisir ne sera pas immédiat. Peut-être pour dans plusieurs semaines, mais il ne faut pas vous décourager. Pour preuve que vous êtes bien sur le bon point, vous sentirez la zone s'épaissir et vous ressentirez des sensations d'abord étranges, y compris une envie d'uriner, ce qui est bon signe. Le point G se situe en effet entre la paroi vaginale et l'urètre. L'encouragement, c'est de renouveler avec beaucoup de patience et de constance, et un jour, forcément, il se produira quelque chose.
LILYUM > Est-ce normal de n'atteindre l'orgasme qu'en se masturbant?
Gérard Leleu > J'évite toujours de parler de normalité. Il est quand même souhaitable que l'orgasme puisse aussi survenir avec son ou sa partenaire. Si vous avez un orgasme par masturbation, vous pourrez un jour accéder à l'orgasme à deux.
froggy811 > Quelle est la différence entre beaucoup de plaisir et orgasme ? Sait-on tout de suite qu'on a eu un orgasme ? Comment en avoir le plus possible ?
Gérard Leleu > Ce qui définit l'orgasme, c'est non seulement un pic de plaisir, c'est-à-dire beaucoup de plaisir, mais aussi la profonde détente qui suit ce plaisir. On sait tout de suite si l'on a un orgasme car il engendre cet état de flottement et d'euphorie. Comment en avoir le plus possible ? En continuant les stimulations, soit par soi-même, soit par le partenaire.
Makouma > Comment detecter le point sensible d'une femme?
Gérard Leleu > La femme est une véritable constellation de points sensibles ou points érogènes. Le plus connu est le clitoris et il est facile à détecter, par la femme elle-même et par l'homme un peu éduqué . Mais donc la femme est également riche de nombre de points sensibles, à savoir le fameux point G, mais aussi des points que je décris pour la première fois dans mon livre qui sont le point A, le point C, le point P etc...! Il est bon que la femme elle-même détecte ses points sensibles et apprenne à les stimuler afin de les apprendre à l'homme *.
lorette > J'ai lu plusieurs de vos ouvrages avec grand intérêt. Je suis "fontaine" pas systématiquement mais fréquemment et je voulais savoir pourquoi l'orgasme est déclenché très rapidement quand j'ai la vessie assez pleine? Je sais que le liquide émis passe par l'urètre lors de ces jouissances tout en étant consciente qu'il ne s'agit pas d'urine.Alors est-ce tout simplement la sensibilité qui est exacerbée de par cette vessie non vidée?MERCI POUR VOTRE REPONSE!
Gérard Leleu > Il est vrai que le liquide de l'éjaculation féminine n'est pas de l'urine. l'explication d'une plus grande facilité d'orgasme quand vous avez la vessis pleine tient au fait que le volume de cette vessie appuie sur les tissus érectiles de la prostate féminine.
Nathalie > Pensez vous que l'âge a une réelle l'importance pour connaître l'orgasme?
Gérard Leleu > Il est certain qu'une femme jeune dans la carrière érotique a ses points érogènes encore peu sensibilisés. En avançant en âge, la sexualité va se développer, se révéler progressivement. en tous cas, il n'y a pas de limite d'âge. En particulier, les femmes au stade de la ménopause et du troisième âge connaissent une sexualité très riche.
lady > Bonjour, j'ai un petit soucis par rapport à l'orgasme clitoridien... Je m'explique dès que je sens que le plaisir monte et bien je stoppe tout de suite, je n'arrive pas à aller au bout... Comment puis je faire ? merci
Gérard Leleu > Vous n'êtes pas la seule. L'orgasme est un tel plaisir qu'il peut faire peur, peur de perdre la tête, d'être projetée dans on ne sait quel monde, la notion d'espace et de temps disparaît, c'est aussi une perte de soi. Mais rassurez-vous, on n'en revient toujours et plus heureuse, plus pleine, plus femme que jamais.
akram > c'est vrai qu'avec la masturbation se diminue le plaisir? J'ai 24 ans et j'arrive pas à stopper la masturbation!
Gérard Leleu > Les femmes souffrent encore des siècles de répression de leur plaisir. Et en particulier de la répression de la masturbation qui a atteint son sommet au 19e siècle. Vous femmes, êtes toutes des filles et des petites-filles de femmes cruellement réprimées. Donc la masturbation n' aucun inconvénient, au contraire, elle est une école, un apprentissage du plaisir. elle permet de connaître son corps, et donc, d'apprendre à l'homme comment mieux faire jouir sa partenaire.
tatia > Comment se fait-il qu'on ai jamais atteint l'orgasme et qu'on a tant de douleur pendant le rapport sexuel?
Gérard Leleu > Si vous n'avez pas pu atteindre l'orgasme, c'est justement à cause des douleurs qui se déclenchent. il faut donc consulter un gynécologue pour vérifier s'il n'y a pas de lésions inflammatoires ou autre ...
eureka > ok, on sait ou se trouve le point G grace a vos explications du dessus; pour moi ça me va alors maintenant donner nous le secret pour découvrir les points A, C, P..?
Gérard Leleu > Cela fait partie de la nouveauté du de mon livre ! Car je pense que nulle part ailleurs, on ne parle de ces points. Mais je tiens à préciser que l'érotisme et la relation amoureuse ne se résument pas à appuyer sur des boutons. Mais l'amour est un art et on ne pourrait pas limiter un musicien à une corde ou à une touche. Donc autant connaître tous les secrets de l'érotisme féminin. Alors le point A se trouve au dessus du point G, c'est-à-dire à 7 ou 8 cm de l'entrée du vagin, sur la face antérieure toujours. C'est vraisemblablement un prolongement du point G. Le point C est un point qui se trouve dans le cul-de-sac vaginal postérieur. il faut savoir que le col de l'utérus est entouré d'un repli de la muqueuse vaginale qui forme un sillon tout autour. Et l'ensemble de ce sillon, c'es-à-dire des culs de sac circulaires autour du col, est hyper sensible. Il est plus spécialement sensible en arrière du col, donc dans le cul-de-sac postérieur. il y a trois façons de stimuler ce point C, soit l'homme * avec ses doigts, soit l'homme ou la femme par un sextoy, soit enfin, par le pénis, qui, dans les positions classiques, tombe pile sur le point C. L'orgasme du point C est un orgasme très particulier, très intense mais aussi avec une qualité viscérale car lorsque le point C est stimulé, c'est toute la région qui est ébranlée : l'utérus, les ovaires, les trompes, la vessie, les intestins... Ça fait partie des orgasmes profonds où la femme fait l'amour avec tout son ventre. On peut en profiter pour parler d'une forme de caresse qui se nomme le massage du col : l'homme *, avec la pulpe de ses grands doigts, tourne autour du col en le massant, ce qui déclenche également des orgasmes viscéraux. Enfin, le point P se trouve sur la face postérieure du vagin, à mi-distance entre l'entrée et le col. Voilà pour la constellation vaginale !
catimini34 > pourquoi dans le langage populaire on confond toujours jouissance et orgasme ? (dans l'article sur ce site, il est précisé qu'on peut jouir sans pour autant avoir d'orgasme ..) ?
Gérard Leleu > Dans le langage courant, on dit qu'une femme jouit quand elle a un orgasme. Moi, j'appelle jouissance toute forme de bonheur sensuel, si bien qu'une femme qui n' pas encore connu l'orgasme peut -être heureuse en savourant les caresses, les étreintes, les baisers de toute sorte, tout cela est euphorisant et vaut la peine. Il faut s'en réjouir et ne pas faire la course à l'orgasme.
anaelle > la prise de conscience du vagin en relaxation est une véritable initiation car elle éveille l'envie de se faire plaisir seule ou à 2 ....le plaisir que l'on s'accorde prend d abord naissance dans la tête ....
Gérard Leleu > J'approuve vos propos Anaelle car de fait, la cavité vaginale est un site sourd et muet au départ, et déjà la conscience du vagin précède la conscience érotique du vagin et va donc favoriser l'orgasme.
shiga > Et l'orgasme masculin ?
Gérard Leleu > J'en parle dans mon précédent livre "L'homme expliqué aux femmes". C'est aussi un sujet passionnant mais l'orgasme chez l'homme est quasi automatique contrairement à celui de la femme.
katydz03 > est ce que on peut avoir un orgasme dans nos rêves est si c'est oui est ce que l'on ressent vraiment?
Gérard Leleu > Tout à fait ! le rêve sert de répétition à la machine informatique qu'est notre cerveau.
Erna > Bonjour, depuis une déception amoureuse qui m'a profondément ébranlée il y a deux ans, je n'arrive plus à atteindre l'orgasme. Bien que je désire mon partenaire(nouveau: la relation dure depuis deux mois), j n'arrive pas à aller au bout du plaisir... pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe s'il vous plaît?
Gérard Leleu > Cela s'explique tout à fait. Vous avez d'une certaine façon, perdu confiance dans l'homme et vous n'arrivez plus à vous abandonner. Patience !
Lilllou > Qu est-ce qui donne le plus de plaisir l orgasme clitoridien ou vaginal
Gérard Leleu > Il n'y a pas de supériorité d'un orgasme sur un autre. En disant que l'orgasme clitoridien était inférieur, Freud a gâché la vie des femmes pendant un siècle. Le clitoris est le moyen le plus facile et le plus précoce d'obtenir l'orgasme. Donc il a un grand rôle dans l'initiation de la femme au paisir suprême. On peut toutefois parler de différences de qualité sensuelle. l'orgasme clitoridien est plus ponctuel et plus pointu. Mais il peut irradier aux alentours et même dans le corps entier. L'orgasme vaginal est plus étendu et en quelque sorte plus comblant. en ce sens que le plaisir investit le centre du corps de la femme, c'est à dire qu'il est plus viscéral.
bafie > Bonjour, Je me suis découverte femme-fontaine avec un partenaire et je crois que le fait que cela ne se produise pas avec mon compagnon me perturbe
Gérard Leleu > L'éjaculation féminine est une réalité. Et toute femme potentiellement est une femme fontaine. ** Mais beaucoup sont bloquées par des siècles de répression qui occupent encore leur inconscient, par la peur des réactions de l'homme, par l'ignorance de beaucoup d'hommes y compris de médecins. Beaucoup d'hommes s'imaginent que la femme a une incontinence d'urine et ont des réactions violentes. Beaucoup de médecins consultés s'imaginent la même chose et font opérer ces femmes. il arrive aussi que les psychiatres imaginent je ne sais quels troubles psychiques et prescrivent une thérapie. on voit des femmes fontaines se révéler avec tels hommes, parfois leur amant, et pas avec d'autres, leur compagnon. On peut supposer ou bien que l'amant est plus doué, ou bien que la femme ose se montrer plus sauvage , plus naturelle avec cet homme-là. La capacité d'être femme fontaine est courante dans la plupart des civilisations primitives. je crois que c'est vraiment la répression de la sexualité de la femme qui a tari la fontaine depuis quelques siècles, mais on peut devenir femme fontaine en éveillant son point G car c'est de la stimulation du point G que partent le plupart des éjaculations féminines. Toutefois, ici encore, il ne faut pas faire de l'éjaculation féminine une obligation de plus.
cebella76 > lors d un orgasme il m arrive de pleurer à chaude larmes ,ce qui inquiete un peu mon ami et moi aussi,est-ce normale?
Gérard Leleu > C'est tout à fait naturel ! L'orgasme est une des émotions les plus fortes qui soient, et donc les larmes, comme le rire du reste, peuvent l'accompagner.En plus, il se produit un phénomène psychique qu'on appelle l'abréaction. au cours de la relation amoureuse, on vit une sorte de régression, une sorte de retour à l'enfance, à sa béatitude. et alors, des sentiments profondément refoulés depuis cet âge peuvent réapparaître, c'est une forme de catharsis qui peut nous délivrer de chagrins d'enfance
chris > Pour aller dans le sens d'anaelle, le plaisir n'est-il pas dicté par nos états internes du moment?
Gérard Leleu > il semble toujours vrai que la survenue de l'orgasme ou des orgasmes chez la femme est liée à une ambiance affective, glamour, poétique, tendre.. Toutefois, il se produit chez des femmes une dissociation sentiments/plaisirs et de plus en plus de femmes peuvent faire l'amour et obtenir des orgasmes sans aimer, sans sentiments.
mimil > Que voulez-vous dire par quasi automatique pour l'orgasme de l'homme? Certains sexologues disent qu'éjaculation n'est pas synonyme d'orgasme. Qu'en pensez-vous? Comment un homme peut-il savoir s'il a un orgasme? Est-ce comme pour la femme?
Gérard Leleu > De fait : on peut distinguer l'orgasme de l'éjaculation. il faut pour cela un long travail sur le mode tantrique, mais hélas, c'est un idéal qui est encore inaccessible pour a grande majorité des hommes. Cela dit, je maintiens que l'orgasme masculin , et je dis bien l'orgasme et pas l'érotisme, est d'une simplicité biblique et même, un réflexe. Il suffit d'un mouvement très simple de branle pour le déclencher.
chris > A l'etrême ne peut on pas avoir d'orgasme juste par visualisation mentale sans avoir besoin de toucher les zones érogènes?
Gérard Leleu > Il est tout à fait vrai que l'on peut avoir des orgasmes purement mentaux. j'ai eu de nombreuses lettres de femmes disant avoir eu un orgasme en lisant le Traité des caresses, précisant "sans me toucher". On peut aussi avoir des orgasmes sensoriels, par les organes des sens et non par la zone sexuelle, par les yeux par exemple en se regardant, par la voix, par l'odeur de son mâle.. etc.
azerty > mon ami aimerait me procurer d'avantage de plaisir "vaginal", selon les positions je ressent plus ou moins de sensations mais rien à comparer à l'orgasme clitoridien, que devons nous faire?
Gérard Leleu > Une solution pour érotiser la muqueuse vaginale, c'est de stimuler le clitoris, soit par la femme elle-même soit par l'homme, tandis que d'autre part, on stimule le vagin soit par les doigts, soit par le pénis. ainsi, on crée un conditionnement vagi clitoris, vagin plaisir.
welna > combien de temps dure l'orgasme?
Gérard Leleu > De quelques secondes à 15 secondes. Mais il y existent aussi des transes orgasmiques faites d'enchaînements d'orgasmes.
lorette > merci mais la prostate féminine, qu'est-ce?
Gérard Leleu > Au départ, l'embryon masculin et féminin sont semblables. les cellules qui doivent donner la prostate se développent très fort chez l'homme et très peu chez la femme. mais assez pour dire qu'il existe un tissu prostatique chez la femme qui constitue le point G. C'est dans la nomenclature internationale de l'anatomie humaine.
nadoya > "Bjr, je suis enceinte de 3 mois et demi et en faisant l'amour avec mon mari je me disais que peut être je faisais mal au foetus et de cette constattion j'ai du mal à atteindre l'orgasme en plus j'ai peur qu'il soit écrasé, qu'en pensez-vous ?"
Gérard Leleu > Le bébé est très bien protégé dans l'utérus. Toutefois, s'il y avait quelques douleurs, quelques pertes de sang, quelques pertes d'humidité et spécialement dans le dernier mois, il serait alors souhaitable de ralentir et de demander l'avis du l'obstétricien.
Gérard Leleu > J'ai été très touché par toutes vos questions et cela m'a confirmé dans l'utilité de ce livre que je viens d'écrire. J'aurais voulu vous répondre à toutes et je suis triste de n'avoir pu le faire. Vous m'avez encore appris beaucoup. Et je vous en remercie du fond du coeur.
* Pas que l'homme...
** Cf l'excellent livre de Frédérique Gruyer, Ce paradis trop violent - Autour de femmes-fontaines, paru chez Laffont en 1984.
10:14 Publié dans Femmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sexualité