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12 avril 2006

Ado et homo (II)

L’adolescence est une période difficile par nature. L’homophobie et l’absence de traitement de la condition homosexuelle durant la scolarité sont des facteurs de risque accru de suicide chez l’adolescent gay...

Le suicide est la seconde cause de décès chez les jeunes de 15 à 24 ans et la première cause pour les 25 - 34 ans. De plus, et selon les études, le taux de suicide (et de tentative) chez les adolescents homosexuels ou bisexuels est entre 6 et 14 fois supérieure à celle de la population hétérosexuelle d’une même classe d’âge. Les raisons principales de ce douloureux constat sont diverses. D’une part, un contexte socio culturel discriminant, une imagerie péjorative de l’homosexualité, propos et actes homophobes. Autant de causes de mal-être et de souffrance des jeunes gays et lesbiennes. D’autre part, l’absence de traitement de la question homosexuelle durant la scolarité, l’hétérocentrisme, le défaut de visibilité d’une communauté adolescente gay et le déni même de son existence n’assurent pas un environnement propre à prévenir suicides, dépressions, comportements à risques, agressions et propos homophobes.


Il ne faut pas confondre homosexualité, pratique homosexuelle et désir homosexuel.

A l’adolescence la transformation pubertaire et la recherche identitaire brouillent les genres. De nombreux jeunes découvrent en même temps que leur corps celui de leurs congénères, la fameuse séance de douche post EPS, et leur sexualité. Les phénomènes de groupe et de " bande " conduisent dans ce contexte à des désirs homosexuels voire des pratiques homosexuelles sans pour autant que l’adolescent soit gay par nature.
Par définition l’adolescence est une période difficile. Elle se traduit par une recherche et une quête identitaire ou l’adulte en devenir cherche autant une identité propre, à s’affirmer individuellement, que désire s’inscrire dans la communauté et appartenir à un groupe, à s’identifier collectivement.
Dans ce schéma, le jeune gay ou la jeune lesbienne, subit cette période avec d’autant plus de difficulté que son homosexualité est une cause supplémentaire d’isolement et de sentiment de rejet. Les études nord américaines ont montré que le premier sentiment d’être Gay intervient souvent dès la pré adolescence et environ 6% des jeunes entre 15 et 18 ans se déclarent attirés par le même sexe à l’exclusion ou non d’une attirance pour le sexe opposé.


La condition de l’adolescent homosexuel reste l’un des derniers tabous de notre société au prix d’un taux de suicide fortement plus élevé, et a fortiori de tentative et de dépression, que celui de la communauté hétérosexuelle.

Ces même études ont démontré que ce fort taux n’est pas dû à l’homosexualité proprement dite de l’adolescent gay mais à l’environnement socio culturel de celui-ci qui le pousse à cette extrémité. En l’absence d’étude française, voire européenne, nous ne disposons pas de statistiques pour notre pays. Craignons qu’elles soient proches.

Nous pouvons faire le constat simple qu’une minorité de jeunes gays et lesbiennes s’assument, se revendiquent et vivent librement leur homosexualité au risque de faire l’objet d’un rejet de leurs camarades, de propos ou actes homophobes ou de se couper de leur milieu familial.
La grande majorité préfère se cacher et adopter une " stratégie de survie " dans un environnement qui ne les reconnaît pas. L’hétérocentrisme flagrant de la population en général, et de la population adolescente, en particulier, amène les jeunes gays à adopter les codes de genre de leurs camarades hétérosexuels qui tiennent des propos ou commettent même des agressions homophobes. De victime, certains préfèrent la condition de bourreau. A quel prix ? Celui de la négation de soi, d’une distorsion entre son identité propre et une identité exprimée, causes de mal être.
Pour les autres, ils sont l’objet de moqueries ou d’un rejet de leurs camarades sur de simples constations de différenciation (look, comportement dit "efféminé" pour les jeunes gays et de "garçon manqué" pour les jeunes lesbiennes), bien que pour beaucoup il ne s’agisse que de brimades sans incidences.
Les adolescents, pas plus que les adultes, ne mesurent les conséquences néfastes de telles attitudes sur des individus fragilisés ou marginalisés. Les jeunes hétérosexuels ne prennent pas la défense de leurs camarades faisant l’objet de telles brimades de peur d’être catalogués eux-mêmes Gays et de faire l’objet à leur tour d’une exclusion du groupe. Les intéressés, à défaut d’interlocuteurs à même de les écouter, n’osent pas se plaindre d’un tel traitement de peur de se dévoiler.


Ce tableau vous paraît bien noir ?
Pourtant, c’est celui auquel est confrontée quotidiennement et de manière solitaire la majorité des adolescents homosexuels et qui les conduit jusqu’au suicide. Néanmoins, des comportements prédéterminants et des signes permettent de détecter et de prévenir les troubles de l’adolescent gay : échec scolaire, forte consommation d’alcool ou de tabac, prise de drogues ou de médicaments, crises maniaco-dépressives. Mais n’est-ce pas déjà faire le constat de l’échec de notre société à assurer un traitement raisonné de l’homosexualité des adolescents comme fait social ?

Aussi, la cause de la souffrance des adolescents gays, soit l’environnement socio-culturel dans lequel ils évoluent, peut devenir l’élément même de leur épanouissement et de l’admission de leur homosexualité. Il est désormais temps que le système scolaire, lieu de vie et d’apprentissage de la jeunesse par excellence, ouvre les yeux. 80% de taux de réussite au Bac. A la bonne heure! Quand un pourcentage significatif de la population adolescente est en état de souffrance il importe d’avantage de les assister et les aider que d’en faire des bacheliers dépressifs ou suicidaires. N’est-ce pas le rôle même de l’enseignement laïc et républicain que de former des êtres autonomes et accomplis ? L’accès à la citoyenneté, voeu pieu de l’enseignement, et l’éducation de nos adultes en devenir pourraient s’enorgueillir d’un traitement de la condition homosexuelle propre à garantir nos libertés publiques et soucieux du respect des libertés individuelles de chacun.


A notre époque, l’homosexualité est le dernier sujet tabou à l’école.

L’éducation sexuelle n’est envisagée que sous l’angle reproductif, j’oserais dire technique ou de sa maîtrise, la contraception. Ou alors, la sexualité est abordée sous un angle négatif, celui des MST. De plus, et en l’absence d’un traitement médiatique, culturel, littéraire voire même musical de l’homosexualité durant l’adolescence, les jeunes gays et lesbiennes ne trouvent aucun élément commun d’identification nécessaire à leur sentiment d’appartenance à un groupe ou même propre à leur montrer qu’ils ne sont pas seuls, brisant ainsi le sentiment de solitude qui les animent. L’imagerie traditionnelle adolescente (feuilletons, émission real TV, BD, films d’action) ne montre souvent qu’une image unique et stéréotypée, celle d’une adolescence exclusivement hétérosexuelle, même virilisante et machiste.


Il appartient à l’éducation nationale d’entretenir une image réelle de l’homosexualité, non prosélyte, en traitant objectivement le fait homosexuel et en l’insérant dans les programmes (cours d’éducation aux sexualités, approche historique de la question gay, approche de l’homosexualité sous l’angle des libertés publiques au même titre que le racisme, la xénophobie) et en sanctionnant les propos et actes homophobes au sein des établissements.
L’éducation nationale devra, outre une formation et une sensibilisation de son personnel à ces questions, vaincre ses propres réticences quand on sait que beaucoup d’enseignants gays se cachent de peur de perdre leur crédibilité, et au-delà leur autorité, face aux élèves ou d’être invectivés par les parents d’élève ou l’administration.


L’assistance individuelle de l’adolescent homosexuel doit aussi être renforcée.

Quand celui-ci a peur de se confier à ses parents ou un camarade il doit pouvoir trouver un endroit propre à le sécuriser et à l’écouter. La prise en charge individuelle de la détresse d’un jeune gay est une priorité absolue mais le manque de moyen du personnel social au sein des établissements scolaire est criant. Psychologues scolaires, assistantes sociales, infirmières scolaires font défaut. Pourtant ils sont souvent les premiers témoins de confidences et les plus à même à détecter un malaise latent qui peut dégénérer en drame suicidaire.

Enfin, il est regrettable de constater qu’un écart s’opère entre la condition des jeunes gays et lesbiennes et celle de leurs aînés. Ces derniers ont su s’organiser, se réunir, se rassembler pour faire avancer leur condition alors que les plus jeunes d’entre eux voient encore leur existence niée et leur condition laissée à l’abandon. La société n’a t-elle pas pour devoir de reconnaître et de porter assistance à une partie de sa jeunesse ? A défaut c’est son avenir même qu’elle compromet.

Source: Homoedu

11 avril 2006

Alors, vous deux, comment est-ce arrivé?

Eh bien, un peu comme ça... musique, maestro!

Elle avait des bagues à deux de ses doigts,
Pas de bracelet autour des poignets,
Et puis elle parlait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

On s'est connues, on s'est reconnues,
On s'est perdues de vue, on s'est r'perdues d'vue
On s'est retrouvées, on s'est réchauffées,
Puis on s'est plus quittées.


Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale.

On s'est connues, on s'est reconnues,
On s'est perdues de vue, on s'est r'perdues d'vue
On s'est retrouvées, on s'est réchauffées,
Puis on s'est plus quittées.


Chacune pour deux s'est investie
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail

On s'est connues, on s'est reconnues,
On s'est perdues de vue, on s'est r'perdues d'vue
On s'est retrouvées, on s'est réchauffées,
Puis on s'est plus quittées.


Au son des guitares je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent à tout jamais.

On s'est connues, on s'est reconnues,
On s'est perdues de vue, on s'est r'perdues d'vue
On s'est retrouvées, on s'est réchauffées,
Puis on s'est plus quittées.


Et ca fait six ans, qu'on s'aime tant et tant,
Et notre famille, avec ses enfants,
Si beaux et si grands, quoiqu'en disent les gens
Ne choque pas les passants!


Vous ne direz plus que vous ne le saviez pas!

"Celles et ceux-là se sont toutes officiellement déclarés", annonce le site COMING-OUT .

Pas tout-à-fait exact, certains ont été outés et ça, c'est pô beau!

Regardez surtout QUI ils sont: réalisateurs/trices, actrices/teurs, politiciens/ciennes, écrivaines/vains, savantes/savants, musiciennes/ciens, artistes de tout poil, comiques, journalistes, PDG (là que des mecs... sans commentaire, sinon je vais être désagréable, je le sens), sportifs/sportives, et tant d'autres!

Oui nous sommes partout (arrêtez de flipper, m'enfin!).

Non, nous ne sommes pas haïssables (pas plus que les hétéros, et pas moins que certains d'entre eux).

C'est ainsi que va le monde: il est fait de diversité sexuelle, ce qui n'empêche en aucun cas notre humanité!

Et c'est ce qui compte!

16:25 Publié dans Célèbres | Lien permanent | Commentaires (3)

De quoi s'inquiètent-ils?

Je n'ai pas l'habitude de vous la jouer magazine people, mais là tout de même....

La justice autorise l'évocation de l'homosexualité de S. Bern ou M.-O Fogiel

"Le TGI a autorisé l'évocation de l'homosexualité de Stéphane Bern et Marc-Olivier Fogiel, rejetant leurs demandes visant à faire condamner le magazine L’Expansion pour un article sur les réseaux d'influence gay où ils étaient cités."

C'est quoi ce cirque? De toute façon tout le monde le savait !
Reste de l'article sur E-llico

12:50 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (2)

Chauds les Espagnols!

Un élu de droite se marie avec son mec!

J'adoooore ce genre d'infos! Ca me fait imaginer la même situation ici chez nous et alors là, je biiiiche!

Bon alors, quand est-ce qu'on la vote cette loi? Il paraît que la société française n'est pas prête?! Ba-li-ver-nes!!!

Il n'y a qu'à voir les réactions en Espagne: cf. les liens sur Cette page d' E-llico. N'empêche que la loi y existe bel et bien et qu'à force les mentalités vont suivre! Tout ça me rappelle le tapage qui entourait la loi sur l'interruption de grossesse! Vous verrez, on va les gagner nos droits!

12:25 Publié dans Le mariage | Lien permanent | Commentaires (1)

10 avril 2006

And the winner is...

Tout d'abord la réponse

Vous hésitez encore? S'agissait-il de Pascal Sevran, de Frédéric Mitterrand, d' Henri Salvador, d' Henri Chapier ou de Henri de Portzamparc? Vous noterez l'immmmense proportion d' "Henri" dans les réponses proposées!
Il s'agissait bien d'un Henri! Et c'était de Portzamparc qu'il fallait trouver!
"Assis-pas-bouger, témoignage d'un homo catho aristo, par Henri etc..." C'est lui!
Cf. les preuves et la doc et les photos sur
http://www.crmultimedia.com/de-portzamparc

Et nous avons une gagnante !

L-Wordienne dans l'âme, - gare à celles et ceux qui écrivent encore L-World, meuh non! il ne s'agit pas d'un monde où il n'y aurait plus que des lesbiennes, m'enfin! - elle parle L-Word couramment, je dirais même plus, Patricia n'aime pas L-Word, elle l'adore, elle y excelle, c'est LA spécialiste es L-Word! Allez faire un tour à la fac F.A.Q., je suis sûre qu'il y a encore plein de trucs que vous ne savez pas et qu'elle va vous apprendre dans son immense bonté. Pas tout non plus, le maître reste le maître, et puis Goggle-Eye, c'est pas pour des prunes!
A part ça, me direz-vous, sait-elle faire autre chose? Et bien oui Patricia-M est une lesbienne riche de ses nombreux centres d'intérêt!
Par exemple, elle aime aller au cinéma ou au musée d'art contemporain, elle aime quand les filles peignent des chefs d'oeuvre avec leur corps sur la toile, elle aime la musique, elle adore ses héros de la vraie vie, j'ai nommé sa compagne Sacha, et leur petit garçon et leur petite fille Jazz et Prunelle,- ah ben tant pis pour vous elle a déjà trouvé chaussure Sacha à son pied coeur, ben oui quoi, zaviez qu'à arriver plus tôt aussi! - d'ailleurs, elle fait très bien la différence entre bonne et mauvaise éducation! Elle aime observer ses contemporains, quitte à leur tailler une veste, elle n'aime pas qu'on la prenne pour une conne non plus. Qu'elle n'est pas d'abord! Il lui arrive même d'être philosophe! Fan de Zazon, elle aime bien rigoler aussi.

Du reste, vous savez lire et vous avez plus de 18 ans? Et bien c'est par là, Patricia-M !
Et nulle part ailleurs!

23:35 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (3)

Indices supplémentaires

C'est si difficile que ça ?

Pourtant la photo fait la couverture d'un livre qui fut très médiatisé à sa sortie!

Notre personnage fut l'invité de "Ca se discute" il y a un peu plus d'un an (premier trimestre 2005)...

Jeu-concours jusqu'à minuit!

14:25 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (1)

JEU - CONCOURS!

Qui est cet enfant?

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Indices:
C'est un personnage connu et toujours vivant.
Il aime les garçons et ne s'en cache pas plus.
Cherchez du côté des artistes...
Quel art? Tsss, je ne vais pas tout vous dire quand même...

La meilleure réponse donnera bien sûr l'identité et la profession de notre mystérieux personnage.
Ce sera également celle qui apportera le plus de détails sur sa personne et en retracera le portrait le plus rigoureux!
Avant le 10 avril à minuit!

Le/la gagnant(e) sera récompensé(e) par
un voyage de trois semaines pour deux personnes aux Bahamas,
une pochette surprise,
un article personnalisé présentant son blog et éventuellement son profil (regard critique non exclu...)

A vos comments... Prêts? Partez!

12:05 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (4)

"The Laramie project"

Le projet Laramie ressuscite Matthew Sheppard

Le 6 octobre 1998. Matthew Shepard, jeune gay de 21 ans, étudiant en Sciences Politiques à l’Université du Wyoming, est battu à mort par deux hommes rencontrés dans un bar de Laramie. Après dix-huit heures passées dans la nuit glaciale du Wyoming, Matthew est retrouvé dans le coma, attaché à une barrière, dans un état épouvantable. Il s’éteint le 11 octobre. Les associations gay réclament l’adoption d’une loi contre les crimes haineux et Judy Sheppard, la mère de Matthew, devient une des égéries de ce combat pour la reconnaissance des crimes liés à l’homophobie. Les assassins sont condamnés à une double peine de prison à perpétuité : l’un a évité la peine de mort en plaidant coupable, l’autre à la demande de la famille de la victime.

Le "Projet Laramie" tente de percer le mystère de ce déferlement de haine

"L’idée du Projet Laramie trouve son origine dans mon désir d’en apprendre plus sur les causes du meurtre de Matthew Shepard" explique Moisés Kaufman, également auteur de la pièce sur Oscar Wilde, Outrage aux bonnes mœurs. "L’idée d’écouter les témoignages des habitants m’intéressait. En quoi Laramie est-il différent du reste du pays, en quoi est-il identique? Que pouvons-nous faire, en tant qu’artistes, pour répondre à cet incident?"

C’est ainsi que Moisés Kaufman et sa troupe du Tectonic Theater Project ont recueilli à Laramie des interviews destinées à devenir la matière d’une pièce de théâtre. Des témoignages authentiques, des minutes du procès, dont le contenu n’a en rien été adapté, modifié ou inventé. Créé à Denver en février 2000, "Le projet Laramie" fut ensuite joué à New York et à Laramie la même année.

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Hervé Bernard Omnes crée à Paris, au XXe Théâtre, le texte de Moises Kaufman

Laissons-lui la parole: "Le meurtre de Matthew Shepard va au-delà de l’homophobie. Il est l’expression de cette violence banalisée où l’on tue et on agresse des gens non pas parce qu’on ne les aime pas, mais parce qu’ils sont différents. Ce texte est un acte de militantisme contre toutes les formes d’intolérance. Il ne juge personne. C’est un coup de zoom sur des êtres tels qu’il en existe autour de nous.
Cette pièce parle de l’homophobie, de l’intolérance, du féminisme, de la religion, de la peine de mort, de la violence dans les prisons, des médias... Elle fait comprendre que l’homophobie n’est pas que le fait de tuer des gays ou des lesbiennes. Ce sont des insultes au quotidien, des rapports avec des familles immondes, celles qui font subir à leurs enfants des rejets, des tortures mentales quant à ce déshonneur, cette honte d’avoir un fils pédé."
"Nous sommes dix comédiens sur scène pour incarner soixante-dix personnages. J’ai été très heureux d’avoir dans ma troupe des comédiens hétéros et parents qui comprenaient l’importance de jouer ce texte. Il n’y a ni accessoires, ni décors, ni costumes. Nous ne sommes pas là pour faire des numéros d’acteurs. Les spectateurs seront uniquement là pour écouter ce que nous avons à leur dire."

"The Laramie project", de Moises Kaufman, inédit en France, sera jouée jusqu'au 07/05 au Vingtième Théâtre, 7 rue des Plâtrières, 75020 Paris.
Rens. : 01 43 66 01 13.

Métro : Ménilmontant ou Gambetta (sortie Place Martin Nadaud)
Bus : 96 (arrêt Henri Chevreau).


Une représentation exceptionnelle aura lieu le 14 avril au profit de SOS homophobie.


05:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

07 avril 2006

Etes-vous altersexuel?... ou orthosexuel?

Un article fort

du 4 avril 2006


sur homoedu!

 

(merci à Lionel Labosse)

Soyons clairs!

1- Qu’est-ce qu’un homo ?
2- Qui est homosexuel ?
3- Vers une définition satisfaisante de l’homosexualité...
4- Homosexuel, un terme insultant ?
5- Doit-on dire homosexuel, lesbienne, homophile, gai... ?
6- Qu’est-ce qui détermine l’orientation sexuelle ?
7- L’homosexualité est-elle plutôt le résultat d’une détermination psychologique que d’une détermination biologique ?
8- Ne peut-on vraiment pas à notre époque expliquer l’homosexualité ?


Encore des questions? allons-y alors!

12- Que disent les psychanalystes ?
13- Une fixation, vraiment... ??
14- Et les psychologues ?
15- Existe t-il plusieurs formes d'expression de l’homosexualité ?
16- Combien d’homos, de lesbiennes ?
17- Y a t-il plus d’homos de nos jours que jadis ?
18- Les reconnaît-on ?
19- Question de genre... masculin ? féminin ?
20- Et les travestis ?

Sur Homoedu,
un article du 15 Août 2005

met les choses au point.

'Fliqués' dès le berceau? Et puis quoi encore? Ca va pas LEUR tête?

Alerte rouge!


Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans !

Appel en réponse à l’expertise INSERM

sur le trouble des conduites chez l’enfant


Signez la pétition!


ICI!


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Et puis ne feriez-vous pas mieux, mesdames et messieurs de l'Inserm ou autres, de dépenser votre temps et votre argent à développer l'éducation et la culture, qui sont de merveilleux garants contre la délinquance?
A développer vos connaissances en psychologie, sociologie et philosophie aussi, comme ça vous sauriez que la vie est faite de changements et que les humains ne sont pas déterminés dès le berceau, mais le résultat d'une éducation et de relations affectives et qu'ils sont façonnés par le milieu socio-culturel dans lequel ils évoluent!
Franchement, ce genre d'étiquetage dès la naissance évoque pour moi, née peu de temps après guerrre, de bien tristes souvenirs...

10:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

06 avril 2006

Journée internationale de lutte contre l'homophobie


Cette année c'est le 17 mai !

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Hétérosexisme
L’hétérosexisme est une croyance voulant que tout le monde soit hétérosexuel et que l’hétérosexualité soit la seule voie acceptable. Cette croyance, qui repose sur la notion de la norme de la majorité, est souvent à l’origine de l’homophobie.
17 mai
Puisque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales un 17 mai, cette date a été proposée par l’IDAHO pour devenir la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie.

On pourra également consulter avec profit le site Homophobie.org

05 avril 2006

Religions: playdoyers en faveur des diversités sexuelles


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ReligionsGENÈVE - Mardi, lors de la conférence mondiale de l'ILGA à Genève, 130 lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) ont débattu des relations conflictuelles avec les monothéismes, «sources importantes d'homophobie».

«Nous sommes les juifs des juifs», plaisante Joël Behmoras, Français décrivant la situation délicate des lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) au sein du judaïsme. Membre de Beit Haverim, une association homosexuelle juive en France, il est entouré, entre autres, d'un imam gay et d'un évêque canadien, pionnier anglican de la cause LGBT. A la tribune, chacun plaide pour que ses coreligionnaires acceptent la diversité sexuelle. Pour cela, Coran, Nouveau et Ancien Testament doivent s'affranchir de la lecture patriarcale qui les emballe.
En face, quelque 130 personnes ont répondu présent à cette journée consacrée aux monothéismes, mardi, à Genève, dans le cadre de la 23e conférence mondiale de l'Association internationale des gays et lesbiennes (ILGA). Une conférence qui a reçu un message de sympathie du dalaï-lama, précisant son attachement à la tolérance religieuse et au respect des droits humains.
«Les religions sont un sujet important, car elles sont une grande source d'homophobie», explique au Courrier Christopher Newlands, pasteur anglican gay, l'un des organisateurs. Mais dans les milieux arc-en-ciel européens, et surtout français, le thème peine à s'imposer, freiné par une vision exclusive de la laïcité.


Diagnostic commun

Malgré l'absence, au final, de stratégie interreligieuse pour faire avancer la cause, des problématiques communes se sont dégagées. Car entre ouverture et fermeture, les situations entre les religions et en leur sein sont très diverses. De même, elles varient selon les lieux, entre protection de la diversité sexuelle et violations des droits humains. Au micro, l'évêque Michael Ingham, qui a fait voter par son diocèse au Canada la bénédiction des couples de même sexe, pose pourtant un diagnostic exportable aux trois monothéismes: «L'homophobie plonge profondément ses racines dans la Bible et dans le dogme chrétien. L'hypothèse de l'hétérosexualité (comme norme exclusive, ndlr) se fonde sur le récit de la Création. Mais elle est inacceptable, car elle exclut nombre de créatures de Dieu. Il faut une nouvelle analyse des textes saints.» Pour cet hétérosexuel, les chrétiens ont vécu deux mille ans sur le «continent du patriarcat. Conquérir le Nouveau-Monde prendra du temps.»
En termes coraniques, sa pensée se résume par l'ijtihad. L'imam Muhsin Hendricks, qui dirige une petite communauté de musulmans gays au Cap (Afrique du Sud), le traduit par «raisonnement indépendant». Dieu comprend les personnes qui ne sont pas attirées par le sexe opposé, explique-t-il. «Mais ce n'est pas enseigné. On apprend à se référer aux imams et à ne pas se questionner soi-même.»


Le droit au bonheur

Joël Behmoras, lui, préfère l'individualisme, qui a point dans nos sociétés, au message «tribal» et «normatif» des religions. Car le premier a fait éclore le droit au bonheur, dont fait partie celui de vivre pleinement son orientation sexuelle. MgrIngham ajoute: «De tout temps, les religions ont toléré l'homosexualité tant que l'homme acceptait de prendre une épouse et de faire son devoir. Ce qui a changé, c'est que les femmes refusent aujourd'hui cette relation alibi et destructrice.»


Des homoparents heureux

Divisés en trois groupes de travail (islam, christianisme, judaïsme), les participants ont approfondi la réflexion. La Genevoise Carole Bonstein a par exemple évoqué la bénédiction de sa fille – dont la mère biologique est la compagne de Mme Bonstein – par François Garaï, rabbin de la Communauté israélite libérale de Genève, lors d'une cérémonie privée. D'une chaleureuse bise, cette lesbienne juive a remercié le religieux. Venu en personne affirmer que Dieu ne fait pas de discriminations entre ses créatures.

Reste de l'article sur le courrier.ch


Il serait temps. Grand temps!

Musulmans, juifs, chrétiens, toutes les religions!

Aimez-vous les uns les autres... Vous vous souvenez?

De quoi donc avez-vous peur? Il s'agit d'amour!