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28 octobre 2005

Pour l'adoption homoparentale

Nadine Morano, députée UMP, après la conférence sur l'homoparentalité:

«Je suis favorable à l'adoption par un couple de même sexe»

par Charlotte ROTMAN, extrait de LIBERATION : vendredi 28 octobre 2005

La troisième conférence internationale sur l'homoparentalité s'est achevée mercredi à Paris. 43 chercheurs français, européens et nord-américains ont examiné les familles homoparentales sous toutes leurs formes. «Selon le dernier sondage Louis Harris, 66 % des Français estiment qu'un couple homosexuel est autant qu'un couple hétérosexuel capable d'assurer son rôle de parent. Reste que ceux-là mêmes qui ont la charge de légiférer sont pour l'instant sourds aux injustices faites aux homoparents et à leurs enfants», constate l'APGL, Association des parents et futurs parents gays et lesbiens. Celle-ci avait invité tous les députés et sénateurs, cinq seulement se sont déplacés, dont Valérie Pécresse et Patrick Bloche, respectivement rapporteuse UMP et président PS de la mission d'information sur la famille à l'Assemblée nationale. Nadine Morano, député de Meurthe et Moselle, secrétaire nationale de l'UMP, catholique, mariée, mère de famille, y est non seulement venue, mais elle a tenu à prendre la parole. Pour la reconnaissance de l'homoparentalité.

Etes-vous pour la prise en compte des familles homoparentales ?
Il y a une réalité. On peut se la cacher, la nier, dire que "ça n'existe pas". Qu'il n'y a pas de couples homosexuels qui ont des enfants, qu'il n'y a pas d'hommes et de femmes homosexuels qui s'arrangent ensemble par insémination artisanale pour avoir un enfant, qu'il n'y a pas de lesbiennes qui vont en Belgique se faire inséminer. Soit on ferme les yeux, soit on décide de regarder la réalité en face. Ces enfants doivent avoir le même niveau de sécurité que les autres. Il faut faire évoluer la législation.

Qu'est-ce qui vous a fait basculer ?
Je suis mère de trois enfants, catholique pratiquante. Mon statut de législateur me force à m'ouvrir, tout comme j'ai pu le faire sur les questions de fin de vie. Dans ma circonscription, rurale, les gens s'étonnent de m'entendre tenir ces propos. Ça fait peur de dire que deux personnes de même sexe peuvent élever un enfant. Mais il suffit d'un exemple pour comprendre. Si vous prenez le cas d'une mère biologique qui décède, sa compagne n'a pas de statut vis-à-vis de l'enfant. Si les grands parents veulent lui retirer l'enfant qu'elle a elle aussi élevé, ils le peuvent. Où est l'intérêt de l'enfant ? Pourra-t-elle continuer à le chercher à l'école, à lui donner de l'affection, sans statut légal ?

Etes-vous pour l'adoption par des couples homosexuels, comme au Royaume-Uni, en Espagne, en Suède ou aux Pays-Bas ?
Oui. Je suis favorable à l'adoption par un couple de même sexe. Et ce pour la sécurité de l'enfant, pour sa protection.

Etes-vous pour autoriser l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) à laquelle de nombreux couples de lesbiennes ont recours en allant dans des pays européens voisins ?
Pourquoi faut-il que nos concitoyennes s'expatrient, comme certaines auparavant pour l'IVG, ou d'autres pour l'aide à mourir. Il n'est pas normal qu'une femme qui, de toute façon, se fera inséminer à l'étranger, s'exile ainsi. On ne peut pas interdire le désir de maternité. Au nom de l'égalité, il faut les laisser avoir accès à la PMA en France.

Vous sentez-vous isolée dans votre camp ?
Je ne me sens pas majoritaire. Certains, dont Nicolas Sarkozy, reconnaissent que la droite a eu une posture idiote au moment du PACS, que le combat idéologique droite-gauche sur ces questions était une erreur. Il y a des réactions hostiles : j'entends qu'il faut à tout prix interdire qu'un enfant vive chez un couple homosexuel. On se voile la face. Je suis pragmatique : il faut faire quelque chose pour ces familles, d'autant que cela n'empiète pas sur le droit des autres, cela tend vers l'égalité des droits.
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19 octobre 2005

Vénus Beauté

Au fait, la beauté c'est quoi?

La vraie, celle qui se voit de plus en plus au fil des années, c'est la beauté intérieure, c'est le bonheur que tu donnes et que tu reçois aussi, et qui irradie sur ton visage.

L'autre, la beauté factice et superficielle des magazines, est une vaine et rassurante tentative de normalisation, une façon comme une autre de tomber dans le piège de la mode au détriment du développement de la personne humaine. Celle-là, elle passe vite comme le jour!
Et ceux qui ont tout parié sur elle se retrouvent un jour bien vides et bien seuls, avec leurs pots d'onguents, leur balance dernier cri et leur table de muscu, devant leur visage défait malgré tous leurs efforts pour paraître.

Pour moi, être moche, c'est n'avoir pas su développer la beauté du coeur...

12:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

09 octobre 2005

AIMEE ET JAGUAR:

Un film à voir et à revoir
Un livre à déguster


Berlin, 1942: Lilly Wust est l'épouse d'un nazi et la mère de quatre enfants. Alors que son mari est au front, la blonde Lilly s'amuse en toute insouciance, prend des amants, et ne s' intéresse guère aux événements qui déchirent le monde. Jusqu'au jour où elle fait la connaissance de Felice Schrader, brune ardente qui n'a jamais caché son attirance pour les femmes. Mais Felice («Jaguar») est Juive et vit dans la clandestinité. Tout en travaillant dans un journal nazi, elle trafique des faux papiers pour faire sortir des juifs d'Allemagne.
Felice va déployer toute sa séduction pour faire la conquête de Lilly («Aimée»), femme douce et maternelle qui n'aurait jamais imaginé qu'elle pourrait un jour aimer une femme. Les deux jeunes femmes tombent éperdument amoureuses l'une de l'autre. Pour Lilly, c'est non seulement l'épanouissement sensuel et amoureux, mais aussi une prise de conscience politique et morale, quand elle apprend que sa maîtresse est juive, et que son propre bonheur et l'histoire du monde sont cruellement liés.
Au printemps 1943, Felice emménage chez Lilly. Les deux femmes vont vivre ensemble plus d'un an de passion. Mais la menace sur les habitants est incessante. Le 21 août 1944, Felice est arrêtée...
A la sortie du film en 1999, Lilly Wust vivait toujours à Berlin,seule. Elle avait quatre-vingt-quatre ans.
Même si le réalisateur Max Färberböck n'a pas su éviter les clichés, la blonde aryenne et la brune résistante par exemple, ou bien Lilly très féminine et impliquée dans son rôle de mère alors que Felice est en costume d'homme et gravite dans un monde professionnel typiquement masculin, le film n'en reste pas moins très émouvant et fort bien interprété.
Quant au livre, Erica Fischer y reconstitue avec minutie l'histoire des deux femmes, à partir d'une foule de témoignages et de lettres. Une photo montre Felice et Lilly se souriant mutuellement: deux femmes amoureuses qui se ressemblent. Les lettres que Felice envoie des différents camps de concentration où elle sera internée et où elle mourra, Terezin notamment, sont bouleversantes. Toutes témoignent du courage exceptionnel de cette femme, de son intelligence et de son humour dont elle ne se départira jamais.

08:15 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)

22 septembre 2005

BE PROUD OF YOURSELF!

Nous n'avons commis aucun crime. Pourquoi aurions-nous honte? Pourquoi nous cacher alors? D' ailleurs je ne cesserai de me battre pour que nous ayons les mêmes droits que tout le monde.


Oui, il s'agit d'amour, souvent, et même quand ce n'est que du cul, les hétéros font quoi de mieux, hein? Pourquoi nous sentir coupables?

 

J'en ai bavé sacrément à certaines époques de ma vie, mais depuis mon premier amour au féminin, j'ai compris. De ce jour, je n'ai plus jamais rêvé d'être hétéro, j'ai accepté de faire le chemin qui s'ouvrait sous mes pas. Je n'ai pas choisi d'aimer les femmes certes, mais je peux choisir de m'accepter telle que je suis. Il n'y a donc et il n'y aura plus que des femmes dans ma vie, une seule à la fois d'ailleurs!

 

Ceux à qui ça ne plaît pas peuvent passer leur chemin.

 

La vie des hétéros n'est pas plus enviable que la nôtre, l'amour n'est facile à trouver pour personne, quant à le conserver ça se travaille, ça s'entretient. Rien n'est dû.

 

Avec le temps, on se fout de plus en plus du jugement des autres, les familles s'habituent (lentement... et sinon... tant pis pour elles), les barrières cèdent, on ose se montrer de plus en plus, avec ses amis, au boulot, dans la rue. Il y a juste quelques endroits où l'on sent bien que cela peut-être dangereux, mais ça c'est le cas pour toutes les femmes: dans les lieux isolés et la nuit, nous sommes plus vulnérables, c'est tout. La plupart du temps, les gens s'habituent à nous et finissent par nous accepter. J'ai constaté que plus je suis fière de moi et moins on me rejette. C'est d'ailleurs le sens de la Gay and Lesbian Pride (fierté gay et lesbienne), être fiers (proud) de nous.

 


Je ne nie pas ta bisexualité (nom d'un ami), mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour ma part, s'il m'est arrivé (rarement) d'éprouver du désir pour des hommes, jamais, tu m'entends, JA-MAIS je n'ai ressenti la qualité d'émotion, la subtilité de sentiments, le trouble puissant ni l'accord parfait que j'éprouve auprès d'une femme. JE M'Y SENS A MA PLACE. Et de cette sensation-là, je ne peux ni ne veux me passer!



Alors oui je prends sa main en public, oui j'ose même l'embrasser parfois, oui je la regarde avec des yeux gourmands au restaurant, au supermarché, au théâtre, partout où nous allons, ... quitte à attirer quelques regards finalement pas bien méchants, plutôt curieux et bien vite captivés par quelque autre centre d'intérêt!
Parce que la vie est courte, parce que trop de gens s'éteignent autour de nous sans avoir eu le temps d'aimer pour certains et trop mal aimés pour d'autres!
Parce qu'aimer est un privilège!
Et pour rien au monde je ne laisserais plus quoi que ce soit ni qui que ce soit nous priver l'une de l'autre!

20 septembre 2005

RADIO PARENTS

Quand on est mômes, finalement les parents et ce qu'ils disent, c'est un bruit de fond rassurant, allumé toute la journée et dont on ne saisit que quelques bribes plus ou moins passionnantes de temps en temps, rares mots captés suivant l'intérêt qu'ils génèrent en nous.

Quelques exemples:

*** Les émissions "culinaires" : "Qui veut du coca?", "A table!", "Ce midi il y a du poulet", "Il reste une part de gâteau au chocolat!" "Qui veut aller au cinéma?". Audimat maximal !!!

*** Les émissions interactives: "- Va me chercher ton cahier de liaison pour que j'écrive un mot à ta maîtresse! - Pour quoi faire? - Au sujet du livre que tu as oublié trois fois cette semaine à l'école et du devoir non fait... - Tu vas écrire quoi? - Je vais demander un rendez-vous... - Pour quoi faire? - Pour décider ensemble d'une stratégie éducative - C'est quoi une sragétie? (là de deux choses l'une, ou vous lui collez le dictionnaire à travers la figure, très mauvaise "sragétie" éducative, ou vous expliquez calmement avec des mots-pour-huit-ans, genre "on va se mettre d'accord avec la maîtresse pour que tu travailles mieux et que tu n'oublies plus la moitié des choses, tu as compris? ") - T'as pas vu mon nouveau Tortue Ninja?"...désarmant...
"- Bon alors cette multiplication, c'est pour quand? - (il geint) On n'a pas appris à trois chiffres... - C'est pareil qu'à deux, regarde... - (il hurle) La maîtresse elle a pas dit de faire comme ça!!! - Laisse-moi te montrer enfin! - (hystérique) Si j'ai tout faux ça sera à cause de toi, je comprends plus rien maintenant! ... un ange passe... et l'autre hurle du fond de sa tanière "Quand est-ce qu'on mange??? J'AI FAIIIIM!"
"As-tu donné le chèque pour la cantine? - Quel chèque? - Celui que j'ai mis dans ton cartable hier soir, avec le papier d'inscription (et je te l'ai répété cinq fois, une avant le dîner, deux après, une dans ton lit et ce matin en te déposant devant la grille) - J'sais pas, tu me l'as pas dit..."
"Comment fais-tu pour salir deux pantalons par jour? - Je l'ai pas fait exprès (variante 1: c'est pas d'ma faute, c'est Bastien avec son stylo, il a vazi-vazi; variante 2: c'est pas d'ma faute, c'est mon frère il a revazi)"
"Pourquoi y a-t-il un trou sur ton tee-shirt neuf? - Quel trou? Où t'as vu un trou? (cf. variantes 1 et 2 ci-dessus)" ...C'est la faute à Voltaire, c'est la faute à Rousseau...soupir...
"C'est quoi ce devoir supplémentaire à signer? - C'est la prof, elle est nulle, j'en ai marre, j'aime pas (au choix) le français, les maths, l'histoire, l'anglais, la physique (à l'entendre il n'aime rien d'ailleurs et tout l'emmerde, adolescent-type quoi, n'empêche que d'habitude, il aime avoir de bonnes notes et être dans les premiers, bizarre...) - Il n'y aurait pas un rapport avec la remarque sur le dernier bulletin trimestriel, non ne prends pas cet air ahuri, si, si, tu sais, bavadages incessants, je vais sévir? - (il est outré, comment peut-on penser une chose pareille?) A mais non, là c'est toute la classe qui a été punie, elle était énervée comme d'hab, moi j'ai rien fait et... - Bon, passe-moi ta feuille, que je la signe... - T'as qu'à signer là dans le coin...(son bras cache tout le reste) - (cette fois, vous ne pouvez vous empêcher de hurler) Passe-moi cette feuille!... Ah bravo!!! Je ne joue pas avec ma calculatrice en cours d'histoire, 100 fois! Toute la classe, hein? - ..."

*** Les émissions qui n'intéressent personne: "Passe l'aspirateur dans ta chambre!" "Comment j'enlève ce cambouis sur ton jogging blanc?" " As-tu mis ta tenue de sport au sale?" "Qui veut éplucher des patates?" "Qui vient vider le lave-vaisselle?" "Qui doit tondre la pelouse ce week-end?" (parfois une petite voix s'élève au fond des bois: c'est Marie-Thérèèèèse!)

*** Les émissions pour adultes: "Oh là là, le prix du gaz a encore augmenté, t'as vu la-garderie-combien-c'est-cette-année, et le loyer, et l'essence, et la bouffe, etc, etc... - T'as pensé à m'inscrire au judo, au tennis, à la sortie du 25 octobre, à la classe de neige, au poney, à la voile, à mon stage de théâtre, à mes cours de saxo,.....? - STOP!!! On ne peut PAS vous payer tout ça! - Ben quoi, t'as qu'à passer à la banque et prendre plus d'argent!" ...désarmant je vous dis...
"Je suis cre-vée, j'irais bien me coucher tôt ce soir; au boulot, ça a été une journée in-fer-nale! - J'arrive pas à faire mon exposé pour demain!!!!! - Et tu le sais depuis quand pour ton exposé, c'est maintenant que tu te réveilles? - Ben, euh, ..." ...et qui aide jusqu'à pas d'heure, hein? C'est PAS Marie-Thérèse....

*** Les émissions de la nuit: " Il est l'heure de dormir mon grand, range ce livre et va te coucher. - Dis Maman, vous avez déjà fait l'amour Happy et toi? - Mon chéri, cela ne te regarde pas. - Oh ben ça doit pas être souvent, je vous entends JAMAIS! - Tu n'entends jamais quoi? - (contorsions et mimiques précises, rires bêtes, oeil lubrique et sûr de lui) Ben des cris, han, hon, ah! ouiii, encore, ouiii, comme dans les films quoi!" (sur ce, il quitte la pièce sur un entrechat moqueur).
Dolto avait raison: c'est vrai que les enfants ont envie de savoir ce qui se passe dans la chambre à coucher de leurs parents...et c'est bien qu'ils tombent si vite dans les bras de Morphée aussi!
"Va te coucher, il est tard, je ne le répèterai pas! - (tous les prétextes sont bons pour traîner cinq minutes de plus) Maman, j'ai une question à te poser: c'est comment qu'on fait les enfants déjà? - Va te coucher, c'est l'heure! - Ah oui, les garçons ils ont des obus et les filles des obules!" C'est vrai quoi, sans Titeuf, ils sauraient rien ces mômes!

Et puis il y a RADIO ENFANTS!
Le grand qui chante toute la journée, parce qu'il aime ça et que c'est sa façon à lui de prendre le pouvoir. Le petit qui chougne à longueur de temps après son frère "I' m'a tapé!" et qui va sans arrêt l'asticoter pourtant!
Il y a les rires et les larmes, les bobos à soigner, les "Ca a l'air bon ce que tu prépares!", les "Maman! Viens voir!" toutes les cinq minutes pour leur mère et les "Happy, t'es où? J'ai besoin de toi!" et la petite main qui vient prendre la vôtre au supermarché quand vous ne vous y attendez pas et les "J'veux mon bisou, j'dormirai pas sans mon bisou" à l'heure du coucher.
Cela n'a pas de prix, je vous dis!

16 septembre 2005

UN MONDE EN MARCHE ...

AVEC NOUS? ... OU SANS NOUS?

M'ENFIN QUOI, TERMINATOR !!!
Arnold Schwarzenegger enterre le mariage gay (8 septembre 2005).
Le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger va déposer un veto contre la loi autorisant le mariage des couples homosexuels en Californie, a annoncé son secrétariat mercredi.
Selon sa porte-parole, Margita Thompson, Schwarzenegger ne signera pas le projet de loi autorisant le mariage gay "par respect pour la volonté du peuple". Il y a cinq ans, une majorité d'électeurs californiens avaient par référendum approuvé un texte définissant le mariage comme une union entre un homme et une femme. Le gouverneur est tenu de respecter cette décision, a expliqué Mme Thompson. Le Congrès, à majorité démocrate, de l'Etat de Californie avait adopté mardi soir, par 41 voix contre 35, un texte autorisant le mariage des couples homosexuels.

PENDANT CE TEMPS-LA, EN ESPAGNE !!!
Indemnisation d’un veuf homosexuel
A Séville, la compagnie d'assurances nationale Mapfre a été condamnée à indemniser le compagnon d'un gay décédé dans un accident de la route. La justice a confirmé la sentence aux dépens de la mère du défunt. Elle a appuyé sa décision sur le fait que les deux hommes vivaient en couple depuis six ans, qu'ils avaient ensemble acheté un appartement et qu'ils étaient recensés dans leur municipalité comme partageant le même domicile. La compagnie d'assurances avaient fait appel de la décision arguant que seuls les couples hétérosexuels avaient le droit d'être indemnisés. La Fédération espagnole des gays et des lesbiennes s'est déclarée pleinement satisfaite de la décision de justice.
Et bien ça, c'était en septembre... 2004 !!! Avant même que le mariage gay soit autorisé là-bas! Ca fait rêver, non?

BON! ET EN FRANCE ALORS?
Tout a commencé avec un article du Code Civil:
Chapitre I: Des qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage. Article 144 du Code civil :L'homme avant dix-huit ans révolus, la femme avant quinze ans révolus, ne peuvent contracter mariage.

Cet article ne dit pas que le mariage doit nécessairement être contracté entre personnes de sexe différent.
C'est ainsi qu'un certain nombre de maires de France s'interrogent sur la validité d'un mariage homosexuel (la position du Conseil d'Etat ou de la Cour de Cassation ne semble pas très claire sur ce point précis). Répondront-ils en 2007?

MAIS POURQUOI CE DEBAT PROVOQUE-T-IL DE TELLES PASSIONS?
A l'aube du 19ème siècle, le mariage -hétérosexuel par définition- était effectivement une institution "pilier" de la société.
Il s'agissait d'ailleurs moins de sentiments et d'élans amoureux que d'économie et de filiation. Le mariage avait alors une fonction "patrimoniale". Il permettait de faire des alliances et des transmissions ... N'oublions pas qu'alors, la France était principalement agricole et ce que cela peut signifier pour des propriétaires terriens.
Les romantiques, l'industrialisation, mai 68 (...) se sont ensuite succédés et le mariage est progressivement passé de l'union des fortunes à celle des coeurs.
Et pourquoi donc l'amour homosexuel aurait-il moins de valeur que l'amour hétérosexuel ?
Oh, et puis qu'on arrête aussi de prendre la natalité ou la sécurité des enfants en otage !
L'adoption n'est pas, de droit, réservée aux hétéros et à l'heure de l'apogée des familles recomposées, le couple hétéro ne constitue plus l'exclusif terreau sur lequel vont croître nos enfants!
La famille moderne, dont l'existence ne remonte finalement qu'à la révolution industrielle de 1850, s'est profondément modifiée en à peine plus d'un siècle, souvent à l'occasion de grandes crises, comme la guerre de 1914-1918 qui a grandement contribué à la libération des femmes, jusqu'à notre époque, où la liberté des moeurs, la contraception, les divorces, l'ont complètement remaniée : familles recomposées, familles monoparentales, familles homoparentales, union libre, PACS, concubinage, garde alternée, autant de notions qui n'existaient pas il y a quelques décennies.
Nous sommes devant une évidence : la famille est en pleine évolution, elle n'est pas inamovible, elle doit vivre avec son temps et s'adapter aux modifications sociologiques. Ce n'est pas une institution à laquelle on n'aurait pas le droit de toucher, mais un mode de vie en société où chacun cherche à faire exister au mieux son couple, tout en élevant ses enfants ou ceux des autres, et parfois même les deux ensemble. Et il serait logique que tout citoyen ait les mêmes droits sociaux, quelle que soit son orientation sexuelle.
Oui, la famille du XXIe siècle reste à inventer, et ce n'est pas celle du XIXe siècle ni celle du XXe siècle.

14 septembre 2005

Je suis outrée

* Depuis quelques jours, le nouveau "Catéchisme de l’Eglise catholique abrégé" rappelle, sous forme de 600 questions-réponses, la doctrine de l’Eglise et de son nouveau chef.

Les actes homosexuels y sont placés au même niveau de gravité que le viol (question 492).
"Sont des péchés gravement contraires à la chasteté, chacun selon la nature de son objet : l'adultère, la masturbation, la fornication, la pornographie, la prostitution, le viol, les actes homosexuels. Ces péchés sont l'expression du vice de la luxure."
Mais qu’est-ce qu’un vice ? Réponse (n° 398) :. "Les vices sont des habitudes perverses qui obscurcissent la conscience et inclinent au mal." !!!

* Le Vatican se prépare à interdire la prêtrise aux gays.
Le Vatican veut non seulement interdire l’entrée au séminaire aux homosexuels mais aussi déplacer les prêtres homosexuels déjà au sein de l’Eglise.


OH! HE! HEIN! BON!

- Primo: une enquête doit avoir lieu le mois prochain aux Etats-Unis pour évaluer le nombre de prêtres concernés. Car l’un des problèmes de l’Eglise est qu’en excluant les homosexuels de ses rangs, elle risque de se priver d’une partie non négligeable de ses recrues…

- Deuxio: comme disait Colette: "Le vice, c'est le mal qu'on fait sans plaisir"!.
Et bien, non, désolée, je ne me sens pas la conscience obscurcie par une habitude perverse. C'est en mon âme et conscience que j'aime une femme et EN PLUS j'y prends grand plaisir et elle aussi!
Ce qui fait que nous donnons plus de bonheur autour de nous.

- Tertio: on se demande vraiment comment l'homosexualité est devenue un mal...

Pendant une très longue période, l'homosexualité ne fut pas une malédiction. On ne prêtait pas attention à l'homosexuel qui faisait partie intégrante de la collectivité. Pas d'image pathétique, pathologique, hystérique, comique ou sordide. Ni ridicule, ni marqué au sceau de quelque fatalité particulière. L'homosexuel et l'hétérosexuel exprimaient simplement la diversité de la nature.

Quand on enquête sur l'histoire de l'homosexualité, on constate très vite que de nombreux livres ont été cachés durant des siècles dans des bibliothèques, des archives d'état ou d'églises.
Ces témoignages relataient pourtant des faits historiques. D'autres ont été confisqués et archivés dans des locaux de police. D'autres encore détruits par l'Eglise surtout durant l'inquisition: ceux-là ont à jamais disparu.

Heureusement quelques documents étrangers traduits récemment nous parviennent peu à peu.
Par exemple des études sur les populations tribales d'Amazonie, d'Australie, du Grand-Nord, d'Afrique et Amérindiens, démontrant que l'homosexuel faisait naturellement partie de la vie communautaire de la tribu et qu'il était considéré sans différence, sans rejet, sans honte, sans gêne.

- Quatro: Alors comment est apparue l'hostilité des chrétiens vis à vis des homosexuels?

Dans le monde païen de la Rome Antique, on abordait les questions sexuelles avec une extraordinaire absence de passion. Chaque adulte mâle était libre d'avoir des relations avec l'un ou l'autre sexe.

L'homosexualité durant cette ère est traitée avec une totale indifférence morale. Les 2 premiers siècles de l'Empire, à l'apogée de la puissance romaine, se signalent par la même tolérance (ni blâme, ni fierté).

Pendant le Haut Moyen-âge régnait également la plus grande indifférence. Les amitiés passionnées fleurissaient aussi bien chez les laïcs que dans le clergé.

A partir du XIe siècle, le développement des villes, l'essor de l'artisanat, l'extension des libertés individuelles favorisèrent l'essor d'une riche culture où la communauté homosexuelle avait grande part. Chacun était libre et la religion n'était pas répressive.

A compter du XIIIe siècle, le renforcement du pouvoir dans les différents états, la centralisation croissante, l'uniformisation des esprits et des institutions mirent fin aux libertés et à la tolérance. La répression commençait pour tous, avec l'Inquisition!

L'inquisition a été instituée avec mission d'éliminer les fragments décousus de pensée et de faire taire les divergences d'opinion. Tout cela pour des motifs de pouvoir politique et non religieux. Toutes les minorités, toutes les dissidences, tous ceux qui représentaient une communauté, une culture, une façon de vivre particulières furent poursuivis et persécutés. Que ce soient les juifs, l'ordre des Templiers, et tous ceux jugés "hérétiques", pour l'inquisition, tout ce qui sortait de la norme établie par elle était persécuté.

Les homosexuels, eux, furent assimilés tantôt aux hérétiques, aux juifs, aux Templiers, tantôt aux musulmans, c'est-à-dire aux ennemis les plus redoutés de l'Europe... et autres victimes de l'antipathie de l'Eglise ou de l'Etat. Ce n'était pas la particularité sexuelle qui attirait la foudre royale et ecclésiastique, mais le fort pouvoir culturel, la liberté d'expression et surtout la révolte face à l'inquisition qui n'étaient pas du goût des puissants. Les homos se trouvaient dans toutes les couches de la Société : de l'évêque au paysan, du chevalier à l'artisan, du pêcheur au commerçant, du juif au musulman. Ils ne se fondaient pas dans une communauté à proprement parler, d'où la difficulté de les cerner vraiment. C'est pourquoi on les assimilait à telle ou telle minorité dissidente. Soumis à la réprobation publique non pour des motifs d'ordre sexuel mais politique, ils étaient persécutés tout de même pour une raison ou une autre.

Au fil du temps, la différence de sexualité devenait évidente. Lentement s' instaurait l'idée que "l'homosexuel est différent donc contre le peuple". L'opinion assimilait peu à peu ce nouveau concept. Une nouvelle catégorie de brebis galeuses se créait mais les homos, malgré les nouvelles théories lancées, restaient intégrés à la population. Comment faire pour les écarter du troupeau ?

Les états mirent en place de nouveaux codes législatifs qui se distiguaient tous par une extrême sévérité contre les "déviations sexuelles" , présentées comme un danger pour le pouvoir. Pendaisons en Espagne, castration suivie du bûcher en France, confiscation des biens en Toscane. En Angleterre, ceux qui entretenaient des rapports avec des juifs, des animaux ou des personnes de leur propre sexe devaient être enterrés vivants.

Entre 1250 et 1300, dans la plupart des textes juridiques européens, les actes homosexuels furent ajoutés aux crimes passibles de la peine capitale. Saint Thomas d'Aquin, par souci de pouvoir, rallia la religion à la cause politique et s'associa complètement aux moyens de répression. Il compléta même la condamnation politique par une condamnation religieuse.

Il classa parmi les vices contre-nature : la masturbation, les rapports avec les animaux, les rapports homosexuels, l'union hétérosexuelle non vouée à la procréation... Donc, à dater de ce jour et sur sa décision, l'église rejetterait ces actes sous le motif de contre-nature.

Sept siècles plus tard, ce point de vue fait toujours autorité chez les catholiques. Cette nouvelle façon de penser du XIIIe siècle pourrait être désuette et dépassée en l'an 2005.
En fait, elle hante encore nos esprits. Nous portons encore dans nos mentalités ce lourd fardeau moyen-âgeux.
Le pape semble oublier que l' Inquisition, c'est fini...

Tiens, une autre fois, je vous parlerai de la place des femmes dans l'Eglise. Mais... pas ce soir.
Non. Pas ce soir.

29 août 2005

LES ENFANTS, LE RETOUR !

DES REPAS CHALEUREUX
Ferme ta bouche quand tu manges, enlève tes coudes de la table, débarrasse ton assiette, n'en mets pas autant dans ta bouche, tiens ta fourchette correctement, ne parle pas la bouche pleine, mange tes haricots verts, ne pousse pas avec les doigts, il reste plein de viande sur cet os
non-tu-manges-avec-tes-couverts,
non il-a-pas-plus-de-frites-que-toi!,
ne tape pas sur ton frère, plie ta serviette....

UNE COMMUNICATION ENRICHISSANTE
*- C'est quoi ce pull en bouchon par terre dans ta chambre?
- Quand est-ce qu'on mange?

* - Viens vider le lave-vaisselle!
- Pourquoi moi?

* - Range ta chambre!! ( 7e édition )
- Hein, quoi?

* - Rends-moi mon nounours!
- Takav'nir le chercher.... (niquenique)
- (braillant) I' veut pas m'rendre mon nounours! (+ coup de pied là où ça fait mal!)
- Aïe! Aïe! Je pourrai plus jamais avoir d'enfant! (il se roule par terre, en rajoute un peu, se relève d'un bond et assène une gifle magistrale au petit qui hurle à ameuter tout le quartier; nous nous précipitons)
- I' m'a tappé, i' veut pas m' rendre mon nounours!
- Tu ne dois pas frapper ton frère, j'interdis la violence dans cette maison.
- C'est lui qu'a commencé!
- Non, c'est lui!
- C'est même pas vrai!
- P'tit con!
- Gros cul!
- Ca suffit maintenant, sinon on vous punit tous les deux!
- ...J'ai même pas le nounours de c' débile, lakal' chercher...
- Je t'interdis de parler à ton frère sur ce ton!
- Bon, bon, pardon.
- (Son frère, chuchotant dès qu'on a le dos tourné) Gros cul! Gros cul!
- Tu vas voir toi... (chpaf!)
- Même pô mal!


LA TENDRESSE
- Câlin!
- Non, moi d'abord!
- J'étais là avant toi!
- Oh, c'est toujours lui l'chouchou...

DES SILENCES REPARATEURS
- Qui met la table ce soir?
- .......
- Qui a ébréché le plat de service?
- ......

C'EST LE BONHEUR QUOI!
On a beau savoir qu'il ne sait pas ce qu'il dit à pas encore 9 ans....
On a beau se dire que le fantasme de tous les enfants de divorcés du monde, c'est revoir maman avec papa....
On a beau se dire que l'on n'y est pour rien, que sa mère était libre quand on l'a rencontrée, qu'il était tout petit quand ses parents se sont séparés...
On a beau se dire que les enfants, ça a mal quand ça ne comprend pas bien...
On a beau se dire qu'un enfant qui ne vit pas comme les autres en souffre parfois...
On a beau se dire qu'un enfant qui a mal et ne sait pas l'exprimer peut se mettre à faire du mal, inconsciemment....
On a beau se dire qu'il a entendu dire des conneries ailleurs...
On a beau se dire qu'on passe des moments merveilleux ensemble et se rappeler toutes les joies que l'on partage, les progrès, les jeux, les rires,...
On a beau se dire qu'on est là pour accompagner, pour tout entendre, pour aimer envers et contre tout....
Quand c'est ça qu'on entend ....
- Tonton M..... il a dit que avant, il y avait une loi qui interdisait un homme avec un homme, une femme avec une femme...ça serait bien si cette loi elle revenait, hein?

Je sais pas pourquoi, j'ai comme une envie de chialer....

24 août 2005

SUZY SOLIDOR

SUZY SOLIDOR (1900-1983)

Elle est née Suzanne Rocher le 18 décembre 1900 à Saint-Servan-sur-Mer, en Ille-et-Vilaine. A 20 ans, elle défraie la chronique du "tout Deauville" avec sa compagne, la célèbre antiquaire Yvonne de Brémonds d’Ars.
Suzanne Rocher monte à Paris au début des années 20 et devient Suzy Solidor. Sorte d’enseigne du mouvement lesbien, Suzy Solidor a quitté sa Bretagne natale pour devenir mannequin, puis chanteuse de cabaret. Les deux belles garçonnes forment pendant quelques années un couple très en vue, Faubourg Saint-Honoré.

Sirène aux cheveux de lin coupés court, modèle de tous les grands peintres contemporains, elle se lance dans la chanson et ouvre fin 1932 un cabaret -- mais elle dira 'boîte de nuit' -- au 12 rue Sainte-Anne, près du Palais-Royal, qu’elle baptise "La Vie Parisienne".

Entourée d’un essaim de jeunes femmes élégantes et parfois androgynes, Suzy accueille le Tout-Paris dans une ambiance luxueuse.
D’autres chanteuses lesbiennes ou bi suivront son exemple en ouvrant leur propre cabaret. Ainsi naît fin 1938 "Chez Agnès Capri", rue Molière, voisine de la rue Sainte-Anne, qui attire une clientèle homo des deux sexes et devient la plaque tournante de l’intelligentsia parisienne, à commencer par Jacques Prévert.
Outre quelques salons de thé attitrés et deux librairies spécialisées de la rue de l’Odéon, certaines lesbiennes fréquentent aussi Le Monocle, cabaret plus discret du boulevard Edgar-Quinet, sans vedette et réservé aux garçonnes. Elles y dansent en couple sous l’œil de la patronne, une maîtresse femme surnommée «Lulu de Montparnasse».
Cette visibilité acquise par les homosexuel(le)s durant les Années folles sera brutalement balayée par l’Occupation.

Ecouter sa version de Lili Marlène (1942)

Quid de la mémoire gay?... Ses archives ont été dispersées à Nice à sa mort, le 31 mars 1983. Elle repose à Cagnes-sur-Mer.

Elle souhaitait devenir "la femme la plus peinte au monde" : elle posera pour plus de deux cent peintres, dont Cocteau, Van Dongen, Marie Laurencin, Foujita, Picabia, Dufy,..., à condition qu'ils lui offrent le tableau pour qu'elle l'expose dans son cabaret.
La donation Solidor - plus de 40 portraits - est exposée au château-musée des Grimaldi à Monaco.

Voici par exemple une huile sur bois de Tamara de Lempicka, peinte en 1933. Lempicka ne voulut toujours la peindre que nue...

Suzy Solidor était devenue l'une des figures emblématiques des années 30.
Sa voix grave et sensuelle a célébré les amours lesbiennes. Voici l'une de ses chansons.

Obsession (1933)

Chaque femme je la veux des talons jusqu'aux cheveux
J'emprisonne dans mes voeux les inconnues
Sous leurs jupons empesés mes rêves inapaisés
Glissent de sournois baisers vers leurs peaux nues

Je déshabille leurs seins, mes caresses par essaims
S'ébattent sur les coussins de leurs poitrines
Je me vautre sur leurs flancs
Ivre du parfum troublant
Qui monte des ventres blancs vers mes narines

Douce, je promène mes mains aux rondeurs du marbre humain
Et j'y cherche le chemin où vont mes lèvres
Ma langue en fouille les plis et sur les torses polis
Buvant les divins oublis j'endors mes fièvres.

(Suzy Solidor)

17 août 2005

Faut pas m'énerver...

THE WILD DYKE'S RAP

(... rythme de rap assez saccadé...)

Hétéro si de moi tu t'approches
Des questions cons plein tes poches
Genre t'es sûre? Tu veux pas m'tryer?
Faudra vraiment pas t'étonner!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


Si tu savais l'âge que j'ai...
Les femmes? ah! oui, ça me connaît
T'en crèverais p' t-être de jalousie
De celles qu'il y a eu dans mon lit!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


Et qu'est-ce que tu fous sur ce site-là,
Heteroland c'est pas par là!
Dans d'autres endroits y a des nanas
Qui demanderont pas mieux que ça!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


(...la musique devient douce et feutrée, comme une caresse..)
C'est peut-être que tu as peur
Qu'elles veuillent bien de toi...
Ca t'obligerait à être naturel,
Fragile et vrai, gentil et sensuel...

(...la musique s'arrête. A capella, presque chuchoté, avec beaucoup d'écho et de reverb...)

Mais ça tu sais pas
Mais ça tu sais pas!