31 août 2006
Eux aussi, ils existent!
Le hasard des recherches Google m'a menée sur cette page, très émouvante:
http://wiltedflowerchild.com/trans/out/myriam-f.html
Si vous êtes trans, c'est pour vous! Si vous ne l'êtes pas c'est pour vous aussi!
09:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : transexualité
30 août 2006
La coparentalité, ça l'fait!
Si vous ne connaissez pas déjà cette petite merveille, n'hésitez pas à y faire un tour!
12:35 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homoparentalité, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Homosexualité, homoparentalité
26 août 2006
En bref (post long et ennuyeux)...
... ou comment perdre son temps!
Mardi, réveil à 6 heures du matin, douche pour tout le monde, petit déj, consignes de dernière minute.
7h30: emmené les enfants chez la voisine, avec les recommandations d'usage. Retour prévu à 15h, 15h30 au pire.
8h: arrivée à l'hosto, service onco, couloir des chimios en hospitalisation de jour, on commence à connaître par coeur! Une imbécile inconnue à l'air hébétée nous demande: "C'est pour quoi?" Je réponds de but en blanc: "Pour déjeuner! Une très bonne table pour deux, je vous prie!". Mais aucun sens de l'humour apparemment, je me demande même si elle a compris à ce jour... Mary L, qui rappelons-le, est toujours tête nue, finit par décliner son identité et le motif de sa visite, oui, oui, une chimio, c'est ça! L'abrutie La gourde du couloir finit par comprendre et fonce chercher une infirmière. Nous sommes conduites sur le lieu du crime à la chambre, qui est à un lit, youpeeee l'intimité!
8h10-8h30: prise de la température, pose du patch Emla - meuh voui elle m'aiiimeuh! - poids du jour noté soigneusement comme d'hab et là, oh surprise, l'infirmière de retour déclare: "Nous avons reçu vos analyses, les globules blancs sont trop bas, impossible de faire la chimio aujourd'hui, vous allez devoir revenir dans huit jours!"
O paradoxe, la chimio, tu y vas à reculons, mais si on te dit que tu ne la fais plus... tu la veux plus que tout! Bilan: ma toute tendre en larmes!
"Bon mais le bilan cardiaque prévu aujourd'hui, on peut le faire quand même, comme ça on l'aura pour la prochaine fois, ça vous fera repartir plus vite" Sauf que le RV avec le cardiologue avait été fixé à 14h... "Nous allons appeler le service cardio et faire avancer le RV à ce matin. Oh et puis je vais vous faire une petite prise de sang, on ne sait jamais, parfois les globules remontent en 24 h. De toute façon il faut attendre le passage du médecin. Ah mais c'est vrai, elle est en vacances! je ne sais pas qui va s'occuper de vous...".
C'est pas grave, on a l'habitude, on est en train de faire tous les médecins du service: déjà deux depuis le début, ça va faire trois ce jour, pour quatre chimio c'est pas mal, surtout qu'en plus, on va même voir le médecin sans avoir la chimio, on est pri-vi-lé-giées! Les autres patients sont suivis par le même onco du début à la fin, nous c'est plus rigolo, on en voit plein! C'est vrai quoi, avant on ne les connaissait que de nom les oncologues, aujourd'hui nous on les collectionne!
Je ne sais si c'est parce qu'on a fait une drôle de tête, en tout cas cette fois, nous avons droit à la chef suprême que nous n'avions pas encore l'honneur de connaître et nous ne sommes pas déçues: la dame se montre professionnelle et sympathique à la fois, efficace et rassurante! Si on nous demande notre avis, mais honnêtement ça on n'y croit pas, pour les cures suivantes on veut bien la garder celle-là! (Mais on prendra ce qu'on nous donne du moment qu'il y a des soins efficaces!). Cette dame a écouté les doléances de ma belle, son amaigrisssement, sa fatigue, ses nausées: elle augmente la cortisone et ajoute un deuxième anti-émétique à prendre à la maison pour qu'elle puisse s'alimenter convenablement dès les premiers jours. Et il y aura une perf de protecteur cardiaque en plus à partir de cette fois-ci! Vous avez dit perffff? Mais oui, les résultats sont tombés sur le téléscripteur arrivés du labo et les "gros bulls" blancs ont remonté suffisamment pour accomplir le rituel feckien! Un bémol à la clé: le service cardio ne fait aucune écho cardiaque le mardi matin, on doit attendre 14h et en plus la chimio n'aura lieu qu'après! Fuck zut, flûte et reflûte!
Gros blème avec les enfants! Trouver un annuaire, appeler la voisine, oui les enfants vont bien, non elle peut les garder jusqu'à six heures, elle aura le temps de faire ses courses après! Ouf!
Bon, il n'est que 10 heures du matin, faut s'occuper jusqu'à cette après-midi, attendre les quelques examens complémentaires qui émaillent la matinée et somnoler entre temps! Douce béatitude des fauteuils à peine inclinables et plastifiés à la mode des années 70, rien de tel pour attrapper à la fois un lumbago et un torticolis, triplés d'une giga suée parce que, oui au fait j'oubliais, à cause des travaux du nouveau bâtiment en construction, on n'a plus le droit d'ouvrir les fenêtres de la journée!
Quand on a cru qu'on aurait la paix jusqu'au déjeuner, on s'est allongées côte à côte sur le petit lit pour que je puisse enfin reposer mon grand corps ankylosé: j'ai dû m'assoupir, car soudain, sont venus pour l'électrocardiogramme! Mary L était partie aux toilettes et j'ai bien ri quand on a voulu me coller les électrodes du regard interloqué de l'infirmière me trouvant couchée seule dans la chambre!
Il y a un truc génial dans les hôpitaux, c'est qu'on t'apporte à bouffer manger sans arrêt! Tisane, biscottes, beurre et confitures vers dix heures, déjeuner à midi, goûter à 16 heures. Sauf que nous le beurre, on l'a proscrit de notre alimentation, on cuisine à l'huile! Le reste, ça occupe, il y a d'ailleurs des malades qui ne vivent plus que pour les repas! Sauf qu'au déjeuner, une entrecôte bouillie et des patates sautées dans un tonneau d'huile de vidange vu leur couleur, beurk! C'est pas des plats pour des chimioteux ça, mais à quoi donc pensent les diététiciens?
Au bout du compte, on a réussi à récupérer un plateau régime jambon-purée pour ma douce et un plateau standard pour moi (avantage de ce service, certains sont si mal en point dès les premières heures du traitement qu'ils refusent leur repas, je suis sauvée, je mangerai ce midi! Gras, trop cuit, une viande indigeste, des radis au pili-pili, zauriez pas un petit anti-émétique pour moi aussi, siouplaît?) Allez je vais pas me plaindre, il y avait aussi du pain, du fromage, un fruit, au Biafra ils n'en demanderaient pas tant! Et puis avec le quatre-heures qui a battu des records olympiques en se pointant à 3 heures, je n'ai pas eu le temps de ressentir la faim!
Cardiologue très en retard, c'est bizarrre, nous avions le premier RV de l'après-midi, ah mais là aussi le médecin habituel est en congé, donc il n'y en a plus qu'une pour tout assurer, vi vi on comprend mieux maintenant. De fil en aiguille, chimio de 16 à 18 heures (l'anti-émétique en perf, la corti, le protecteur cardiaque, tout ça c'est l'apéro, puis les trois produits FEC l'un après l'autre, ça c'est le plat de résistance, 'non merci je n'en reprends pas', et le liquide de rinçage entre les différentes étapes en guise de digestif, un repas tellement complet que le dîner à la maison, elle n'en voudra pas!) puis passage par la pharmacie et retour au bercail à 19 heures! La voisine ira faire ses courses un autre jour! Les enfants sont ravis, ils se sont bien amusés, ne se sont absolument pas inquiétés et ne comprennent même pas qu'on leur demande de se dépêcher et de dire au revoir. Insouciance de la jeunesse...
Après ça j'ai nourri les fauves zenfants, ma belle est allée se coucher un peu pâle, et chic, n'a pas éprouvé l'envie de repeindre le couloir à neuf comme il y a trois semaines! N'empêche que moi, je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit ou presque pour être présente si ça n'allait pas! Le lendemain au boulot, j'avais le cerveau... lent (oui je sais, faciiiiile!) mais pas plus que les clients - on est en août, coooool - donc tout va bien! Je suis bien contente parce qu'elle mange beaucoup mieux et a bien dormi depuis, elle a même retrouvé la force de crier après les nains fauteurs de trouble dès le deuxième jour. Champion en a profité pour lâcher un "Oh Maman c'est bien, tu es drôlement en forme, on dirait que tu es comme d'habitude" (doit pas voir très clair, sa mère pèse tout de même 9 kilos de moins que l'été dernier, ça c'est le merveilleux égocentrisme de l'adolescence et ça a du bon, au moins ils ne s'inquiètent pas sans arrêt pour nous!). Je ne suis pas sûre qu'elle ait apprécié tant que ça! En tout cas à l'incartade suivante, elle a crié beaucoup moins mais l'a privé de sa BD préférée, il a fait une drôle de bouille après avoir émis quelques grognements déchirants de bête blessée! Manquerait plus que je lui donne un supplément de maths à faire: le pire c'est que j'en suis capable! Vous savez quoi? On est des parents terribles!
02:25 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Vaincre la maladie
21 août 2006
Pas évident!
4e chimio en vue...
La sculpture est de Chantal Balme
Le moral de ma belle est dans ses chaussettes! Elle est triste et appréhende pour demain... Alors elle s'active en trottinant un peu partout dans la maison - "ça va mieux quand je m'occupe" m'a-t-elle dit - elle fait du ménage, range, trie, prépare, grogne après les enfants turbulents et même un peu après moi!
Retourner au combat, remonter au casse-pipe encore et encore! Au moment où elle commence à se sentir vraiment mieux, presque en forme!
N'empêche que ce soir au dîner elle était triste aux larmes... Soupir...
22:10 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Vaincre la maladie
19 août 2006
C.R.A.Z.Y. c'est l'fun!
Vu il y a quelques jours:
nous avons beaucoup aimé!
Et puis ça m'a rappelé mon enfance et mon adolescence et je me suis régalée avc la bande-son: Pink Floyd, Bowie, Stones, Patsy Cline, Aznavour, ...
Décor: Québec des années 1960/1970.
Personnage principal: Zac, fils d'un père « souffrant d'un surplus d'hormones mâles » (qu'à une époque plus récente on aurait qualifié d'homophobe). Elevé avec ses quatre autres frères au caractère bien affirmé, il tente de définir sa propre personne. Différent, il doit composer avec l'émergence de son identité sexuelle et le désir intense qu'il a de plaire à un père bouillant et intransigeant qu'il adore par dessus tout.
En bref: histoire de relations père-fils mettant en perspective les durs paramètres sociaux du Québec de cette époque, qui vit, lui aussi, une crise identitaire.
Si vous avez raté le début: 25 décembre 1960, Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, "Emmène-moi au bout de la terre", les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois...
00:20 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Homosexualité, Homophobie
17 août 2006
Ambigüité
... et publicité!
00:35 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Faut rigoler!
15 août 2006
Ca va être ta fête Mary L!
11:10 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vaincre la maladie
14 août 2006
Aujourd'hui
Aujourd'hui cela fait quatre mois jour pour jour. Quatre mois que notre vie a basculé, quatre mois que notre univers a pris d'autres couleurs.
Il a d'abord fallu intégrer l'information et tous ses sous-entendus. Les premiers jours, je me souviens que lorsque j'étais seule, je me répétais intérieurement " Elle a un cancer, Elle a un cancer " pour m'entendre dire les mots et pour accepter l'innaceptable plus rapidement. Et je me répétais inlassablement aussi " Elle ne va pas mourir, elle ne va pas mourir, on va se battre ", parfois ça devenait "pourvu que" mais je chassais bien vite cette pensée-là: comme disent les gamins, c'était TROP.
On venait tout juste d'emménager et nos cartons n'étaient même pas tous rangés encore - d'ailleurs ils ne le sont toujours pas - et nous avions à peine eu le temps de faire de notre nouveau chez nous un lieu confortable et accueillant. Priorité avait été donnée à la propreté des lieux, à la finition des travaux de rénovation et à l'installation des enfants, de la cuisine, des salles de bain, de la salle à manger. Après deux ans et demi de recherche pour trouver la maison de nos rêves, nous y étions enfin, en dépit de tout.
En dépit du handicap et des difficultés professionnelles qui sont mon lot depuis quelques années. En dépit des rapports difficiles avec sa famille, quand ils ne s'en prennent pas directement aux enfants en leur montant le bourrichon contre leur mère, je cite " Ce n'est pas bien ce que ta mère fait, s'il n'y avait pas la prière, je serais déjà morte à l'heure qu'il est ". Avec ça le môme nous revient cassé, déstabilisé en profondeur, avec des " Je ne sais plus qui aimer, je ne sais plus qui croire, je suis perdu". Et il faut s'y rendre en urgence pour remettre les pendules à l'heure (à 300 km tout de même), et menacer de ne plus jamais les laisser approcher les gamins si ça se reproduit.
En dépit de l'attaque en justice du père des gosses pour tenter de les prendre entièrement avec lui: dès qu'il a su notre bonne fortune, il était hors de question qu'il la laissât être très heureuse, il fallait qu'elle en bave encore un peu je suppose. Un divorce difficile sur des années ne lui avait pas suffi, ni de tenter de lui prendre jusqu'à sa chemise! Le vrai problème étant l'homosexualité, qu'il n'a pas supportée. Evoquée en justice dans l'espoir de se voir attribuer la garde totale avec la couronne de lauriers en plus, une veine que les moeurs aient évolué et que nous soyons tombées sur un juge humain... Il devrait tout de même se poser la question de savoir pourquoi il a épousé une lesbienne en connaissance de cause. Et pourquoi il n'a pas supporté pas qu'elle parte le jour où elle s'est rendue compte que décidément non, elle ne pouvait plus jouer à l'hétéro plus longtemps et qu'elle devait mener sa vie avant d'être trop vieille pour ça. Au moins elle a été assez honnête et courageuse pour demander cette séparation avant d'avoir rencontré qui que ce soit. Et bien sa sincérité, il lui a fait payer très cher: que de reproches, de silences qui tuent auprès des enfants ou de remarques atroces: "Votre mère NOUS a abandonnés". Et ça continue avec des "De toute façon les enfants ne sont pas heureux chez toi" "Les enfants n'aiment pas Happy" "Je ne veux pas qu'elle s'occupe d'eux", etc... Cela fait sept ans que ça dure, à force ça me fatigue...
Avec tout ça ma brune a de quoi être tombée malade, attaquée en permanence dans sa fonction de mère, "quand on est comme toi, on ne fait pas d'enfants" "ah bon c'est avec toi que j'ai fait les enfants, je ne m'en rappelle plus..." , de femme "ah non, non, je ne referai pas ma vie, de toute façon les femmes on ne peut pas leur faire confiance" - parfaite pour l'éducation des enfants cette remarque - , d'être humain "si tu avais été normale...". Ce qui bien sûr génère de bien grandes difficultés avec les enfants! On ne peut pas dire non plus qu'ils débordent d'affection envers leur mère: on leur a tellement dit qu'il ne fallait pas l'aimer... Il paraît qu'à force d'être maltraitée et niée dans sa vérité, une femme peut ne plus avoir d'autre recours que de tomber malade pour se faire entendre! Et comme l'organe qui symbolise le plus la féminité et la maternité, c'est le sein, sans commentaires! Si. Juste l'énorme proportion de ces cancers dans la population... Il y en a donc tant que cela qui sont bafouées, ignorées, vilipendées?
Et puis le temps passe, le traitement avance, étape par étape, et nous apprenons à vivre avec l'épée suspendue au dessus de nos têtes. Et oh surprise! à l'oublier même parfois. Le bonheur reprend ses droits et la vie continue, en dépit des mauvaises semaines. Et nous mesurons notre chance: à six mois près, nous étions en pleins travaux et pas encore dans les murs et ça aurait été tellement pire! Si Elle n'avait pas eu mal et senti un truc bizarre, on aurait tout compris plus tard, trop sûrement... Voir le bon côté des choses. Voir qu'on est ensemble et que notre amour résiste à ce défi de la vie. Rien de tel qu'une bonne grosse tuile pour en mesurer la force! Une amie touchée elle aussi avertissait son mari il y a peu: "Avec ce cancer, pour notre couple c'est le test, ça passe ou ça casse" !
Oh il y a des moments de découragement, mais ça aussi, ça fait partie de la vie. Tout passe, donc la tristesse aussi. Le gris, le noir, laissent place au bleu, au rouge, au vert. Dans sa chaise longue au jardin, elle peut se remplir du vert de nos arbres, des couleurs vives de nos fleurs, du chant des oiseaux et du calme de notre village. Méditation sereine et paisible, à peine entrecoupée par un aboiement au loin ou un ris d'enfant. Et puis il y a le boulot qui continue pour moi (pô pris de vacances depuis août 2005...), une vraie colonne vertébrale, une aire de repos mental en quelque sorte, oublier ses soucis pour se centrer sur autre chose, sur d'autres. Etre utile, se nettoyer l'âme, donner, recevoir, laisser la vie couler à flots dans les directions qui se présentent. Travailler au jardin. Gérer le quotidien. Heureusement.
N'empêche que l'homophobie, ça fait bien des dégâts. Beaucoup trop. Marre de l'ignorance, de la violence, verbale, physique. Les infos de ces dernières semaines, déplorables, profondément attristantes. C'est bien pour ça, témoignons de nos vies, témoignez des vôtres. Existez aux yeux des autres pour qu'ils vous laissent vivre libres. Faites vous respecter. Par tous. Ne nous laissons pas enfermer dans la haine.
Et puis, hein, quoi? Déjà un mois de passé depuis mon anniv? En plus je vieillis... Manquait plus que ça! Comment ça, ça se voit à quoi qu'aujourd'hui je n'ai pas le moral?
11:00 Publié dans Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Vaincre la maladie, homosexualité, homophobie
12 août 2006
Mots d'enfants (V)
Happy: "Alors vous avez pensé à appeler votre père aujourd'hui!"
Enfants en choeur: "Ouiiiiii!"
Junior: "Moi je lui ai dit pour la piscine et que je fais plein de progrès. Que je fais de la brasse, du crawl et du dos, et que le dos j'y arrive bien!"
Champion: "Et moi je lui ai dit quand maman m'a emmené avec les voisins voir le film "Pirate des Caraïbes" et qu'elle nous a laissés au cinéma tous les trois, et que c'était super! Et qu'ils nous invitaient souvent et qu'on s'amusait bien dans leur piscine ou au ping-pong!"
Happy: "Et tu as dit que tu révisais tes maths et ton anglais avec moi?"
Champion: "Ah ben non, hein, j'ai dit que c' qui m' plaisait!"
Et pan, dans les dents! Le pire c'est que c'est lui qui m'a demandé pour l'anglais! J'en déduis donc qu'il n'a pas dû dire non plus que sa mère lui apprend à repasser son linge...
22:20 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : On les aime tant!
Mots d'enfants (IV)
Junior (yeux brillants, ton rigolard): "Tu sais maman, quand j'attésouaie, et bien en même temps c'est rigolo des fois je pète!"
Mary L: "Quand tu quoi?"
Junior (ton irrité, ben pourtant c'est évident, m'enfin elle est bouchée au quoi): "Quand j'attésouaie!"
Happy (j'ai toujours une oreille qui traîne, comme tous les gens qui y voient mal): "Hum, hum, ça ne serait pas quand tu éternues par hasard?"
Junior (air innocent): "Ben si, c'est ça que j'ai dit!"
Quelle mauvaise foi...
Atchouuum! Faudrait pas que j' m'enrhume, tiens moi!
22:05 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : On les aime tant!
11 août 2006
Le Maître dit :
" Lorsque nous sentons qu'est venue l'heure du changement, nous nous repassons inconsciemment le film de tous les échecs que nous avons connus jusque là.
" Et, bien sûr, à mesure que nous vieillissons, la part des moments difficiles l'emporte. Mais, en même temps, l'expérience nous a donné les moyens de surmonter ces échecs et de trouver le chemin qui nous permet d'aller plus loin. Il nous faut aussi insérer cette cassette ci dans notre magnétoscope mental.
" Si nous ne regardons que le film de nos échecs, nous restons paralysés. Si nous ne regardons que le film de notre expérience, nous finirons par nous croire plus sages que nous ne le sommes en réalité.
" Nous avons besoin des deux cassettes."
Paulo Coelho
(Maktub, 2004)
17:14 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature
10 août 2006
Je vous ai vus!!!............................................ ............ C'est comme ça que vous bossez?
11:00 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Faut rigoler!
09 août 2006
Soyons clairs
Juste une mise au point...
Une fois de plus, j'ai entendu qu'il y a des hommes et des femmes et que, je cite, "on a le choix". Comme si être homosexuel, c'était faire un choix! De là à dire qu'on aurait pu l'éviter, il n'y a qu'un pas, que certains n'hésitent pas à franchir d'ailleurs (cf. les délicieux rapports que j'entretiens avec ma belle-famille, par exemple). Soupir....
Ben non!
Comme je ne vis pas en ghetto homo, il y a autour de moi, parmi mes amies et relations, des femmes que la bite et les couilles font courir, que les hommes font fondre et qui se damneraient pour qu'un mec les plaque sur leur torse viril et velu! Il y a des femmes qui fondent pour ce mec en admirant sa fragilité affective et sa maladresse "si touchante" (je cite) à exprimer ses émotions, même si le même mec les fait chier à mort dix ou vingt ans plus tard, parce qu'il en est toujours au même point, que ce n'est plus touchant, mais crispant à hurler, voire que ça a creusé un fossé infranchissable entre eux deux et que c'est la guerre tous les jours. Heureusement pour mes copines, certaines ont trouvé la perle rare, le gars vraiment attentionné et humain, et sont très heureuses en couple. Oui, oui, je rassure les hétéros célibattantes, ça existe, mais ne vous faites pas trop d'illusions, celles qui en ont trouvé un comme ça ne sont pas près de le lâcher! (Comment ça je vous déprime???)
Et puis il y a les nanas comme moi. Nous, ce n'est pas ça qui nous fait courir. Nan. Nous, c'est le sourire d'une femme, la douceur de sa peau, le velours de son sexe, son plaisir, sa joie et son abandon dans nos bras. Et c'est de lui offrir la pareille. Les mecs, on ne leur veut pas de mal, non, non. Mais on n'en veut pas dans notre lit, dans nos bras, contre notre peau. Pourquoi c'est comme ça? Parce que c'est comme ça. En tout cas, ça fait un bout de temps que je ne me pose plus la question! Pourquoi t'aimes les haricots verts toi et d'autres pas, hein?
Et puis chaque matin je me réveille auprès de mon aimée et c'est la fête et la joie renouvelées. C'est une nouvelle journée de bonheur qui commence. Si parfois elle commence avec des peines et des larmes, parce que la vie n'est pas toujours tendre, c'est ensemble que nous les traversons et cela rend tout plus léger et accessible. C'est Elle et personne d'autre, parce qu'Elle est la plus belle aux yeux de mon coeur, parce qu'auprès d'Elle je suis en paix. Parce que La voir et La faire sourire sont deux très bonnes raisons de vivre. Je m'y sens à ma place. Je suis arrivée là où je puis ETRE enfin pleinement. Et seule une femme déclenche en moi cette magie et cette rencontre avec l'amour. Tant pis si ça vous dérange, je ne crois pourtant rien faire qui choque la morale.
Alors non, ce n'est pas un choix. CELA EST.
Un point c'est tout.
09:30 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité, Question de Vocabulaire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Homosexualité
08 août 2006
Mots d'enfants (III)
Arrêtez de vous battre! Champion ça suffit, ne te moque pas de ton frère! Et toi Junior, je t'ai vu donner un coup de poing/pied/boule! Vous allez vous faire mal! Si, je t'ai vu! Ah c'est malin, il pleure maintenant! Ca sufffiiiiiiiit!
C'est toute la journée comme ça! Ex-té-nuant!
Toujours est-il que l'autre soir, nous allions manger le dessert, un melon que Mary L préparait dans la cuisine pendant que je rangeais quelques bricoles dans le lave-vaisselle. Les deux gamins restés attablés dans le jardin en ont bien vite profité pour se chamailler, comme souvent lorsque nous les laissons seuls à table. Et ça a dégénéré en partie de 'et j't'attrappe la main et j'te tords les doigts, et j'te file une baffe et je manque de casser la chaise dans la tentative d'évitement du coup suivant'. Juste au moment où je passe le nez dehors pour voir de quoi il retourne, leur mère accourt, alertée par les cris du petit, qui en rajoute toujours un peu dans le mode hurlement d'écorché vif, n'étant pourtant pas le dernier à rouer l'autre de coups. Excédée, sa patience s'étant grandement élimée au fil de la journée, elle hurle: "Vous êtes privés de dessert!" Mais ça l'ennuie un peu de les priver d'un dessert qu'ils aiment, elle se reprend: "Ou plutôt non! Champion, 100 lignes, Junior, 50 lignes: je ne dois pas frapper mon frère! Sinon pas de melon!"
Champion: " Mmmm... Ca veut dire que si on veut pas de melon, on les fait pas les lignes? "
Mary L, sûre de son fait (vont tout de même pas se priver tout seuls!): " Pas de lignes, pas de melon! Pas de melon, pas de lignes! Vous aurez une punition, j'en ai par-dessus la tête que vous vous battiez sans arrêt!"
Champion, inattendu (il nous cueille là, d'habitude il a toujours faim, mais il est vrai que lui c'est plutôt pour des fraises qu'il se damnerait) et puis après deux énormes ventrées de pâtes, on ne peut pas vraiment dire qu'il meure de faim...: "Oh ben alors je vais me coucher! Bonne nuit tout le monde."
Junior: " Euh ben moi aussi (il ne veut pas être de reste face à son frère, mais c'est dur car il adoooore TOUS les fruits). Enfin euh... pour trente lignes, j'en veux bien du melon! "
Pas de chance pour lui, Mary L a été intransigeante. Ce n'était pas le moment, elle est vannée cette semaine... Le gosse a sa fierté et est monté en soupirant dans sa chambre. C'est un peu plus tard dans la soirée qu'elle en a bien ri! Sacré môme! On vient de découvrir qu'on élève un marchand de tapis!
00:00 Publié dans Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : On les aime tant!