15 juin 2008
Parce que c'est foutrement beau
Le dernier et émouvant hommage de Pierre Bergé à YSL, suivi de la chanson de Brel :
Note à moi-même: bon ben j'me dis juste que 50 ans de vie commune avec une femme, je connaîtrai pô vu mon âge... ou alors je vais vous emmerder vraiment très très longtemps... faites gaffe on n'sait jamais j'en suis capable...
22:09 Publié dans Aimer, Célèbres, Etre gay ou lesbienne en 2008, Homosexualité | Lien permanent | Commentaires (8)
14 février 2008
Pour toi
08:54 Publié dans Aimer, Etre gay ou lesbienne en 2008, Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, amour
14 septembre 2007
Crémation
09:00 Publié dans Aimer, Vie de famille ... homoparentale | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, famille, amour
15 mai 2007
Jonas de Dieppe !
Jonas, je ne le connais que par mail ou chat. Cela date de mon 'époque' gayattitude, j'avais été touchée par son blog, sa personnalité. Nos échanges sont rares mais riches. Si je passe un jour par Dieppe, j'aimerais faire sa connaissance.
Surtout, son écriture est belle, dense et touffue certes, mais vraie, chaude et rugueuse comme les voix du soul ou du blues. En quête permanente de beauté et de vérité, de SA vérité, ce garçon est intense, il n'éprouve jamais rien de tiède, il est exigeant avec lui-même et ... sûrement avec les autres d'ailleurs! Son aptitude marquée à l'autodestruction est contrecarrée par une immense créativité, sa distance certaine au monde féminin n'a d'égale que son amour des hommes, charnel, viscéral et émouvant.
Jonas, c'est aussi le couple qu'il forme avac Alaska, depuis plusieurs années. Vie quotidienne, usure du temps, quête d'harmonie, déchirements, le couple s'affronte, se cherche, se redéfinit, s'étouffe et repart, survit, respire et parfois vibre encore. L'érotisme frôle le sublime, l'écriture est sensuelle, tendre et violente à la fois, pourtant Jonas est fidèle à son homme lorsqu'il dévore des yeux les beaux mâles à la terrasse des cafés! Ne vous y fiez pas, quoique hanté parfois de contradictions et de doutes, en apparence écorché, las, abattu, il reste accro à la vie et à l'amour.
Son nouveau site, ouvert il y a peu, me paraît encore plus abouti que les deux précédents (ne les cherchez plus, ils sont fermés). Plus serein également. Je n'ai pas toujours le temps de suivre tout ce qu'il publie, mais j'aime ce que je lis! Vous y trouverez également des photos, des vidéos, de la musique, des dessins.
" Nous étions assis dans nos fauteuils d'osier, face à l'écran, bloc-note sur le genou. Il fallait visionner, recenser, vanner la récolte d'images. L'un de mes rôles principaux lors de ces séances consiste à cristalliser des types et des suites de scènes autour des grains de parole qui me remontent en surface et me taquinent. Mémoriser la moindre séquence, l'attribuer à l'un des projets en gestation, réagir aux nouvelles idées, préfigurer, remanier les primes pulsions. Comme si j'affrontais plusieurs parties d'échecs à la fois. Or ce soir-ci, de très mauvaises et très ennuyeuses séries de prises de vue firent chemin. Des bouts de film mal éclairés, des sujets mous, sans intérêt : lui, moi, sa guitare et mon tricot paumés loin de tout, entre déclin vespéral et Lune nébuleuse.
(...)
... la photo est pour Jonas ...
MOI : Tu possèdes l'oreille absolue. Accorder cette guitare te suffit (tu en joues si rarement, sinon jamais...) Tu possèdes l'oreille absolue et cela te suffit à y entendre quelque chose. Tu écoutes tout, absolument, jusqu'aux échos les plus enfouis. Et ce mystère-là m'émerveille. Quand tu accordes l'instrument, notre guitare, moi, ça m'émerveille.
12:40 Publié dans Aimer, Homosexualité, Littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay
14 avril 2007
One year!
Aujourd'hui ça fait pile un an. Un an depuis l'annonce de cette saloperie foutue maladie de merde #§x@+*& !
Pas bon ce genre d'anniversaire. Ca fout la trouille! Que de questions!
Comment être sûre qu'on ne s'en refabrique pas un de crabe? Comment être sûre qu'on a bien tout compris et qu'on ne se remettra pas en situation d'en héberger un, d'affreux bestiau qui te bouffe dedans sournoisement pour avoir ta peau?
Avec tout ça en tête, elle a peur et elle est triste aussi. Triste de se sentir encore fatiguée, parfois.
Pas si souvent d'ailleurs, moi je trouve, après ce qu'elle a subi! Et courageuse avec ça, pour faire plein de choses à la maison et éduquer les enfants et m'aider aussi.
Je trouve qu'elle a la force de faire beaucoup et même de très bien s'occuper de son grand qui a subi une petite intervention cette semaine: elle n'a pas hésité à rester près de lui une nuit parce qu'il avait peur d'être seul après son opé, à sauter un repas parce qu'on n'avait pas prévu que ça se passe comme ça. Elle est restée auprès de lui pour parler de tout, pour faire passer la nuit plus vite et chasser la douleur, pour échanger des histoires de maman avec son grand fils, pour qu'il apprenne à grandir un peu plus, lui qui se fait tant d'illusions encore sur la vie et ne fait que découvrir qu'il faudra s'y battre!
Même que ça faisait rudement longtemps qu'on n'avait pas été séparées comme ça la nuit et qu'on était très très contentes de se retrouver, encore plus que quand elle partait deux ou trois jours en mission pour son boulot. Depuis la maladie, c'était la première fois que ça arrivait. D'habitude, moi qui aime tant veiller et travailler dans le silence de la nuit, je chasse les ombres de son sommeil avant de venir la rejoindre et la prendre dans mes bras pour ne pas laisser le mal se faufiler. Et je la sens toute endormie qui se blottit très fort contre moi, paisible et rassurée.
Elle est courageuse ma douce. Je l'admire et je l'aime.
16:25 Publié dans Aimer, Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Vaincre la maladie, vivre
15 janvier 2007
Suite au commentaire précédent...
... Non à l'apologie du suicide!
Et bien moi tu vois, la tendresse et l'amour et l'amitié, c'est ma vie et ma raison de vivre.
L'alcool juste pour boire, ça me fait gerber, au sens propre et figuré. C'est comme la baise pour la baise, on en a vite fait le tour.
Moi ce que j'aime c'est le bon vin, les bons plats simples, la musique qui me fait vibrer et l'art qui me parle. Ce que j'aime, c'est déguster, c'est partager.
C'est prendre le temps. C'est la verdeur des arbres, le bleu du ciel et les nuages et la brise au-dessus de mon gave.
C'est tenir sa main dans la mienne et lui faire l'amour. C'est me réveiller tous les matins dans ses bras, dans sa chaleur, dans son souffle.
C'est servir et me sentir utile, même un peu, un tout petit peu. Alors c'est pour ça que je bosse. Parce que je crois qu'il y a encore des échanges et des partages à faire.
C'est voir ses petits grandir et contribuer à leur rendre la vie possible. J'ai bien dit possible, parce que facile, ça ce n'est pas possible. La vie n'est pas facile, elle est la vie.
Ce n'est pas consommer dont tu as envie finalement: toi, tu te consumes! Tu t'épuises sans but, tu t'étourdis, mais jamais tu ne jouis vraiment! Tu ne connais pas la joie!
Et la vie, ce n'est pas la fuite, mais la lutte et le don de soi. A bras le corps!
Qu'attends-tu?
00:55 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Joie
28 octobre 2006
Un p'tit beurre, des touyoux!
Joyeux
Anniversaire
Cabs !
Plein de douceur pour Toto!
11:55 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : On les aime tant!
02 août 2006
C'est son anni - ver - saiiii - reuh!
en toute sérénité
00:00 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : anniv
01 août 2006
Gemme! (II)
Le bonheur
Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.
Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !
Trois-Rivières 2003
18:10 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Propos
27 juillet 2006
Merveilleux Robert
Vous me dites enfin que je suis fatigué :
Oui, je suis fatigué Monsieur, mais je m'en flatte
J'ai tout de fatigué, le coeur, la voix, la rate
Je m'endors épuisé, je me réveille las
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Et quand je m'en soucie je me ridiculise
La fatigue souvent n'est que vantardise
On n'est jamais aussi fatigué que l'on croit.
Lorsqu'on fait de soi son unique horizon
Lorsqu'on n'a rien à perdre, à vaincre ou à défendre
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre.
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain
Savoir qu'on est la clef, savoir qu'on est la source
C'est le prix d'une journée d'efforts et de lutte
C'est le prix d'un travail et d'une journée remplie
Et c'est la preuve aussi qu'on vit avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort
J'écoute les sommeils et là je me sens fort
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance
Et ma fatigue alors c'est une récompense
Et vous me conseillez d'aller me reposer ?
Mais si j'acceptais là ce que vous me proposez
Si je m'abandonnais à votre douce intrigue
Mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue!
15:30 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vaincre la maladie
04 juin 2006
Mon ami
Ce garçon-là est mon ami et je l'aime beaucoup.
http://www.syldemon.gayattitude.com
Il écrit avec ses tripes, avec ses larmes, avec sa joie, avec son sang, avec sa sueur, avec son rire clair, avec sa force, de tout son talent d'homme qui aime la vie et les lettres. C'est un coeur si plein d'amour qu'il a fait ce post pour ma belle et que j'en ai eu les larmes aux yeux.... Attention, image très dure, âmes sensibles s'abstenir!
http://blog.syldemon.gayattitude.com/20060523201408.
C'est un mec, un vrai! Et dans ma bouche, c'est un sacré compliment!
22:55 Publié dans Aimer, Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vaincre la maladie
15 mai 2006
Télégramme
J - 2 stop
Un merveilleux dimanche stop
Rechargées à bloc du bonheur d'être ensemble, de joies simples partagées, tendresse, repas, rangements stop
L'aménagement de notre chez nous continue stop
Avec elle, même le ménage ou le linge deviennent une fête stop
Le soleil a brillé toute l'après-midi, dehors et dedans stop
Elle a souri tout le jour stop
Je suis heureuse stop
Nous allons vaincre.
00:45 Publié dans Aimer, Lame de fond | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Vaincre la maladie
13 mai 2006
Votre visage
(...)
En vous regardant, j'apprends ce que c'est qu'un visage, et qu'il s'ouvre dans la grâce d'une offrande. En vous regardant, je me souviens du monde, et combien il est sombre, monotone et sans air. Le visage amoureux est visage des hauteurs. Il est exposé aux poussières des saisons, aux passages des étoiles. Il est rendu à sa substance première, celle du vent qui passe et tourmente les feuillages. Tout peut se lire en lui. Il baigne dans cette impudeur qui est la forme extrême de l'innocence, et sa matière est si fine que la moindre parole l'agite infiniment. Le visage amoureux est visage du profond et du clair. Il revient du lointain, de ce temps où l'enfance était chassée de nos traits, comme on renvoie dans sa mansarde une servante malhabile. Il est fait de cette pureté en nous, que rien n'entame.
Christian BOBIN. "Lettres d'Or"
12:15 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (0)
Armes d'amour
Aux déclarations hallucinantes des trois paranoïaques notoires - j'ai nommé monsieur V, madame B et Benoît XIIIetIII -, qui voient en nous des "terroristes" seulement capables "d'unions fondées sur un amour faible" à exclure ou à bannir, j'aurais pu répliquer très méchamment. La tentation fut grande et il m'a fallu un peu de temps pour me maîtriser, je l'admets.
Mais non, ne rentrons pas dans ce jeu-là. La lutte sera associative, politique, juridique. Pour ma part sur ce blog, je continuerai à parler d'amour. Cet amour qui leur a sans doute fait si cruellement défaut qu'ils ne savent plus eux, mais alors plus du tout, aimer les autres, ni même les tolérer... Quand on a charge d'âmes ou des citoyens, ça fait désordre! Regrettable pour des politiciens et un homme d'église, profondément regrettable!
11:25 Publié dans Aimer, Etre gay ou lesbienne en 2008 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Homosexualité et Homophobie