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01 août 2006

Gemme! (II)

Le bonheur

Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.

Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.

Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.

Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !

Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas,
Trois-Rivières 2003

18:10 Publié dans Aimer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Propos

Tout est relatif

CHANCE ou MALCHANCE ?

Un habitant du nord de la Chine vit un jour son cheval s’échapper et passer de l’autre côté de la frontière. Le cheval fut considéré comme perdu.

A ses voisins qui venaient lui présenter leur sympathie, le vieil homme répondit :

" La perte de mon cheval est certes un grand malheur. Mais qui sait si dans cette malchance ne se cache pas une chance ?"

Quelques mois plus tard, le cheval revint accompagnée d’une magnifique jument. Les voisins félicitèrent l’homme, qui leur dit, impassible :

" Est-ce une chance, ou est-ce une malchance ?"

Le fils unique du vieil homme fut pris d’une véritable passion pour la jument. Il la montait très souvent et finit un jour par se casser la jambe pour de bon.

Aux condoléances des voisins, l’homme répondit, imperturbable :

" Et si cet accident était une chance pour mon fils ?"

L’année suivante les Huns envahirent le nord du pays. Tous les jeunes du village furent mobilisés et partirent au front. Aucun n’en revint. Le fils estropié du vieil homme, non mobilisable, fut le seul à échapper à l’hécatombe.

(d’après Hoài-Nam-Tu)

18:05 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Propos

09 juillet 2006

Foutebôl

Cette fois-ci, faudra compter sur autre chose pour favoriser l'unité nationale!
 
Tiens, et si on reparlait du mariage gay? Ah bon, le sujet n'est pas aussi fédérateur?

23:35 Publié dans Frivolidad | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Propos