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10 février 2006

Témoignage

Etre lesbienne aujourd'hui au Maroc


L'article sur Kelmaghreb

26 janvier 2006

"Katzenball"

Ce documentaire est sorti sur les écrans français le 18 janvier 2006 (à Paris dès le 11).

Cinq portraits de femmes suisses, issues de différentes générations, retraçant près de 100 ans d’histoire lesbienne.

Les deux premiers concernent Samira Zingaro, 25 ans, et Johanna Berends, née en 1912, laquelle était déjà épouse et mère de famille quand elle rencontra la femme de sa vie.


S’appuyant sur de nombreuses photos, d’anciens documents télévisuels et des extraits de films pour ses débuts derrière la caméra, la réalisatrice bernoise Veronika Minder donne également la parole à la photographe Liva Tresch, à la styliste Ursula Rodel et enfin à la féministe Heidi Oberli, figures réputées ayant contribué à travers leurs actions ou leurs arts à mettre en avant le saphisme.
Ces femmes ont traversé pour certaines des chemins difficiles et nous apportent avec humour et tendresse une belle leçon de vie et d’affirmation de soi !
Katzenball est le lauréat du Teddy du meilleur documentaire gay et 1er prix du documentaire au 17ème festival Cinéfable de Paris.

Bande annonce visible sur: Epicentre Films , ainsi que des photos et le dossier de presse.

23 janvier 2006

Méandres administratifs et autres lois kafkaïennes

Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes se penche aujourd'hui sur la demande d'une mère réclamant le droit au congé paternité...

Alors que des parlementaires et maires déclarent tout azimut s'opposer à la reconnaissance des familles homoparentales, au droit à l'adoption pour les couples homos et au mariage gay, la réalité de ces familles et les discriminations juridiques, sociales et administratives dont elles sont victimes s'invitent à la barre du Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS) de Nantes aujourd'hui.

En attendant les conclusions de la mission parlementaire sur la Famille, Elodie et Karine entendent que leur famille soit reconnue par les administrations. Ce couple lesbien de Nantes élève un premier enfant issu d'une Fécondation In Vitro (FIV) réalisée en Belgique et attendent un second enfant, issu du même donneur danois, porté ce coup-ci par Elodie, Karine étant la mère biologique du petit garçon né en 2004.

En novembre dernier la CAF avait reconnu les deux femmes comme « mères » de l'enfant au titre des prestations sociales, la CPAM refusant quant à elle l'octroi d'un congé « paternité » de 11 jours à Elodie. En droit, Karine, mère biologique, est seule reconnue comme mère célibataire et reçoit les allocations correspondantes. Elodie, mère sociale, est inconnue aux yeux de l'administration et de la Caisse d'Allocation Familiale (CAF). Après s'être tournées légitimement vers la caisse de Nantes dont elles dépendent, les deux femmes sont considérées dès lors comme un couple au même titre qu'un couple hétérosexuel, la caisse jugeant opportunément que ce constat engendrait une diminution des aides à verser. Seule ombre au tableau, le traitement informatique du dossier du couple, le logiciel de la CAF ne prenant en compte que les couples hétérosexuels, Elodie s'est vue attribuée un nouveau numéro INSEE la désignant comme un homme. « Pour l'administration, je devais avoir un numéro de Sécu commençant par 1 et non par 2 ; alors, je suis devenue un homme pour elle et j'ai commencé à recevoir du courrier au nom de Monsieur Elodie. On a pris le parti d'en rire. » déclarait-t-elle au quotidien Le Parisien.

C'est maintenant face à la sécurité sociale que le couple réclame un traitement égalitaire de leur situation. L'issue fait peu de doute, mêmes pour les demanderesses, le directeur de la CPAM ayant indiqué qu'il n'avait rien contre le fait d'accorder un tel congé au parent social mais que la loi actuelle ne lui permettait pas de le faire, le parent social n'étant pas reconnu. On peut douter que le TASS face oeuvre de jurisprudence sur le sujet, lié par la loi, et renverra certainement dans ses motifs au législateur le soin d'apporter ou non une modification de la loi qui ne parle que du « père » comme bénéficiaire de ce congé.

Elodie a créé un site Internet, forum de la Famille et de la future famille homoparentale afin de renseigner toutes les femmes qui sont dans la même situation et d'échanger avec les familles homoparentales ses conseils. Karine a déjà prévenu qu'elle ne demanderait pas de congé paternité pour leur nouvel enfant à naître mais prendrait des congés payés joints aux jours que son employeur lui accorde pour qu'elle bénéficie des mêmes droits que les salariés (pères) de son entreprise.


On attend le 20 mars pour que le tribunal statue sur leur sort

Je préfèrerais en rire!
Pour éviter d'en pleurer on peut se rendre sur Le site d'Elodie .

13 décembre 2005

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

En Tunisie, où l'homosexualité est toujours condamnable par une justice inspirée de la charia (loi islamique), la répression peut brusquement devenir réalité, y compris pour les occidentaux.


Le témoignage de Bruno L., 50 ans, médecin à Paris, rappelle cette réalité. «Je suis arrivé en Tunisie en avril dernier, raconte Bruno. Je m'y rends chaque trimestre. Le 22 avril, j'ai donné rendez-vous à un ami, Khaled, dans un café sur l'avenue Bourguiba à Tunis. Khaled est un Tunisien d'une vingtaine d'années que je retrouve à chacun de mes voyages là-bas. Nous sommes ensuite allés dans l'appartement que je co-loue à 400 mètres du centre-ville. Apparemment, nous étions suivis: à notre sortie, une heure plus tard, un groupe de policiers nous attendait. Ils ont fouillé l'appartement et trouvé des préservatifs usagés.» Cette «preuve» d'un rapport sexuel, pourtant dans un espace privé, a été considérée comme suffisante pour procéder à leur arrestation. En Tunisie, la sodomie est punie d'emprisonnement, en vertu de l'article 230 du code pénal pour «attentat aux mœurs». Les deux hommes sont condamnés à six mois de prison le 13 mai. Malgré l'aide de son avocat, Bruno perd également le procès en appel, un mois plus tard.

Après la brutalité de son arrestation, Bruno se dit «plus secoué» encore par les conditions de détention: «Nous étions 80 personnes dans une cellule de 55 mètres carrés. On se tassait à trois par matelas. Dans une cellule dite «des étrangers», j'étais le seul blanc et bien sûr, tout le monde savait que j'étais homosexuel. J'étais régulièrement agressé pour cela. Un détenu nigérian voulait me brûler, «comme dans [son] pays». J'ai fait une grève de la faim pour changer de cellule. Pour ceux qui n'ont pas de famille sur place pour leur apporter à manger, la prison ne fournissait que quelques miches de pain. Je devais aussi me battre pour ne pas me faire couper la barbe avec le même rasoir qui avait servi aux autres, avec le risque sanitaire que cela entraînait. Tout le monde avait la gale, on ne se douchait qu'une fois par semaine. J'ai vu des policiers corrompus, des prisonniers avec des marques évidentes de torture.» Finalement, grâce à son statut d'occidental et à des soutiens en France, Bruno est sorti de prison fin juillet. Son ami a effectué l'intégralité de sa peine: il vient tout juste d'en sortir. Aujourd'hui, Bruno cherche à faire connaître son histoire, pour les homosexuels tunisiens et pour améliorer le statut des prisonniers. Il prépare un essai où il racontera sa mésaventure.

Lu sur TETU. com (article de Paul Parant. 12 décembre 2005)

24 novembre 2005

Vivre sa sexualité avec une personne séropositive

Vivre sa sexualité avec une personne séropositive

"Comment aimer quelqu'un en sachant qu'on peut lui donner la mort ? Comment aimer quelqu'un en sachant qu'il peut nous donner la mort ? La question de l'amour, de la sexualité et du sida est donc terriblement complexe. Si certains aiment cette idée de jeu avec la mort, et sont d'autant plus excités qu'existent un risque, d'autres au contraires sont totalement inhibés et perdent tout désir sexuel. Il peut aussi arriver, qu'emportés par l'amour et la passion, certains refusent de se protéger pendant les rapports sexuels..."
"Vivre avec une personne séropositive n'est pas facile, et souvent ces personnes, au regard de ce que vit l'autre, n'osent pas parler de leurs difficultés."
Le reste de l'article


Je note simplement que lorsque l'on cherche des renseignements pour pouvoir apporter une réponse à ce genre de questions, on ne trouve pas grand chose, à part que certains ont "résolu" le problème en restant seuls, d'autres en ayant un partenaire séropo comme eux... Parce que personne n'a envie de se la poser, la question, finalement!
C'est aussi comment aimer, quand on croit savoir qu'on va enterrer l'autre, parce que finalement il n'y a rien de moins sûr, un bête accident est si vite arrivé... C'est plutôt que d'habitude on préfère ne pas y penser à la mort de l'autre ou à la sienne, mais là d'un coup elle paraît inéluctable, la mort; elle l'était déjà avant, on l'avait oublié... Il est vrai que nous l'avons tellement aseptisée dans nos pays, tellement rendue invisible!
Et puis, c'est encore et toujours le bon vieux problème de l' acceptation de la différence, de la rupture entre notre idéal et la réalité, du fossé qui sépare le malade du bien portant, l' handicapé du valide, le jeune du vieux, cette intime et fausse conviction qu'on va être heureux comme ci et pas comme là, l'incapacité que nous avons de prendre les choses comme elles sont et la vie comme elle vient!
Pour cela, les orientaux sont souvent mieux élevés que nous autres. Apprendre à dire Malesh! (qu'importe !) et à avoir un peu plus confiance en la vie. De toute façon, c'est un passage pour nous tous, pourquoi ne pas en accepter les expériences, les défis? Somme toute, ils sont source d'évolution, de transmutation, et s'ils permettent à notre petit moi étriqué de respirer un peu plus largement et de s'offrir une belle ouverture, alors pourquoi se fermer?
Oui, prendre la vie comme elle vient et suivre l'amour comme il se présente...
Et ça peut foutre une sacrée frousse! D'ailleurs l'amour fait toujours peur, surtout au début! Même si la vaincre, cette fichue trouille, est très difficile, si un VRAI bonheur est au bout, pourquoi ne pas tenter sa chance?
Ou réussir à ne pas s'en vouloir si c'est la peur qui gagne la bataille pour cette fois...
Se savoir humain, c'est-à-dire faillible et merveilleux tout à la fois!

22 septembre 2005

BE PROUD OF YOURSELF!

Nous n'avons commis aucun crime. Pourquoi aurions-nous honte? Pourquoi nous cacher alors? D' ailleurs je ne cesserai de me battre pour que nous ayons les mêmes droits que tout le monde.


Oui, il s'agit d'amour, souvent, et même quand ce n'est que du cul, les hétéros font quoi de mieux, hein? Pourquoi nous sentir coupables?

 

J'en ai bavé sacrément à certaines époques de ma vie, mais depuis mon premier amour au féminin, j'ai compris. De ce jour, je n'ai plus jamais rêvé d'être hétéro, j'ai accepté de faire le chemin qui s'ouvrait sous mes pas. Je n'ai pas choisi d'aimer les femmes certes, mais je peux choisir de m'accepter telle que je suis. Il n'y a donc et il n'y aura plus que des femmes dans ma vie, une seule à la fois d'ailleurs!

 

Ceux à qui ça ne plaît pas peuvent passer leur chemin.

 

La vie des hétéros n'est pas plus enviable que la nôtre, l'amour n'est facile à trouver pour personne, quant à le conserver ça se travaille, ça s'entretient. Rien n'est dû.

 

Avec le temps, on se fout de plus en plus du jugement des autres, les familles s'habituent (lentement... et sinon... tant pis pour elles), les barrières cèdent, on ose se montrer de plus en plus, avec ses amis, au boulot, dans la rue. Il y a juste quelques endroits où l'on sent bien que cela peut-être dangereux, mais ça c'est le cas pour toutes les femmes: dans les lieux isolés et la nuit, nous sommes plus vulnérables, c'est tout. La plupart du temps, les gens s'habituent à nous et finissent par nous accepter. J'ai constaté que plus je suis fière de moi et moins on me rejette. C'est d'ailleurs le sens de la Gay and Lesbian Pride (fierté gay et lesbienne), être fiers (proud) de nous.

 


Je ne nie pas ta bisexualité (nom d'un ami), mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour ma part, s'il m'est arrivé (rarement) d'éprouver du désir pour des hommes, jamais, tu m'entends, JA-MAIS je n'ai ressenti la qualité d'émotion, la subtilité de sentiments, le trouble puissant ni l'accord parfait que j'éprouve auprès d'une femme. JE M'Y SENS A MA PLACE. Et de cette sensation-là, je ne peux ni ne veux me passer!



Alors oui je prends sa main en public, oui j'ose même l'embrasser parfois, oui je la regarde avec des yeux gourmands au restaurant, au supermarché, au théâtre, partout où nous allons, ... quitte à attirer quelques regards finalement pas bien méchants, plutôt curieux et bien vite captivés par quelque autre centre d'intérêt!
Parce que la vie est courte, parce que trop de gens s'éteignent autour de nous sans avoir eu le temps d'aimer pour certains et trop mal aimés pour d'autres!
Parce qu'aimer est un privilège!
Et pour rien au monde je ne laisserais plus quoi que ce soit ni qui que ce soit nous priver l'une de l'autre!

17 août 2005

Faut pas m'énerver...

THE WILD DYKE'S RAP

(... rythme de rap assez saccadé...)

Hétéro si de moi tu t'approches
Des questions cons plein tes poches
Genre t'es sûre? Tu veux pas m'tryer?
Faudra vraiment pas t'étonner!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


Si tu savais l'âge que j'ai...
Les femmes? ah! oui, ça me connaît
T'en crèverais p' t-être de jalousie
De celles qu'il y a eu dans mon lit!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


Et qu'est-ce que tu fous sur ce site-là,
Heteroland c'est pas par là!
Dans d'autres endroits y a des nanas
Qui demanderont pas mieux que ça!

(refrain)
Et pourquoi que je s'rais pas comme ça?
Si ça me plaît, ça t'regard' pas!
Ca m'irrite quand tu m'dis ça,
Mec! Pass' ton chemin, fais gaffe et casse-toi!


(...la musique devient douce et feutrée, comme une caresse..)
C'est peut-être que tu as peur
Qu'elles veuillent bien de toi...
Ca t'obligerait à être naturel,
Fragile et vrai, gentil et sensuel...

(...la musique s'arrête. A capella, presque chuchoté, avec beaucoup d'écho et de reverb...)

Mais ça tu sais pas
Mais ça tu sais pas!