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26 janvier 2006

Ne pas baisser les bras...

Les "fresh news" m'enchantent et me révoltent à la fois!

* Un député condamné pour propos homophobes: il ne l'a pas volé, il y a des propos qu'on ne peut décemment pas se permettre si on veut être soi-même respecté en tant qu'humain, or là monsieur le député, vous aviez sacrément dépassé les bornes! Comment ça, vous faites appel? Mais vous devriez avoir honte!

* Trois lycéens condamnées pour violences homophobes à l'encontre d'un de leurs camarades, âgé de 16 ans: pauvre gosse, imaginez sa terreur, son humiliation, et combien il restera marqué par cet évènement tragique.
Je pense aux nôtres, d'enfants... faire tout pour qu'ils gagnent en liberté, ne pas baisser les bras dans le combat contre toutes les dicriminations... tous sont importants. Les comportements bestiaux et vils ont si tôt fait de réapparaître, même chez des gosses à peine sortis de l'oeuf, ça fait froid dans le dos! Les condamner c'est bien, les informer et leur apprendre le respect pour éviter toute dérive serait tellement mieux.

* Le rapport de la mission parlementaire sur la famille: améliorations du pacs certes, mais refus d'accorder aux homosexuels le droit de se marier et de fonder une famille.

Oui on parle de nous, mais pour dire quoi? Injures, violences, déni, interdit!
Du chemin parcouru depuis mon enfance, certes, mais tant à faire encore!


Ne pas baisser les bras, ne pas baisser les bras...

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23 janvier 2006

Méandres administratifs et autres lois kafkaïennes

Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nantes se penche aujourd'hui sur la demande d'une mère réclamant le droit au congé paternité...

Alors que des parlementaires et maires déclarent tout azimut s'opposer à la reconnaissance des familles homoparentales, au droit à l'adoption pour les couples homos et au mariage gay, la réalité de ces familles et les discriminations juridiques, sociales et administratives dont elles sont victimes s'invitent à la barre du Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS) de Nantes aujourd'hui.

En attendant les conclusions de la mission parlementaire sur la Famille, Elodie et Karine entendent que leur famille soit reconnue par les administrations. Ce couple lesbien de Nantes élève un premier enfant issu d'une Fécondation In Vitro (FIV) réalisée en Belgique et attendent un second enfant, issu du même donneur danois, porté ce coup-ci par Elodie, Karine étant la mère biologique du petit garçon né en 2004.

En novembre dernier la CAF avait reconnu les deux femmes comme « mères » de l'enfant au titre des prestations sociales, la CPAM refusant quant à elle l'octroi d'un congé « paternité » de 11 jours à Elodie. En droit, Karine, mère biologique, est seule reconnue comme mère célibataire et reçoit les allocations correspondantes. Elodie, mère sociale, est inconnue aux yeux de l'administration et de la Caisse d'Allocation Familiale (CAF). Après s'être tournées légitimement vers la caisse de Nantes dont elles dépendent, les deux femmes sont considérées dès lors comme un couple au même titre qu'un couple hétérosexuel, la caisse jugeant opportunément que ce constat engendrait une diminution des aides à verser. Seule ombre au tableau, le traitement informatique du dossier du couple, le logiciel de la CAF ne prenant en compte que les couples hétérosexuels, Elodie s'est vue attribuée un nouveau numéro INSEE la désignant comme un homme. « Pour l'administration, je devais avoir un numéro de Sécu commençant par 1 et non par 2 ; alors, je suis devenue un homme pour elle et j'ai commencé à recevoir du courrier au nom de Monsieur Elodie. On a pris le parti d'en rire. » déclarait-t-elle au quotidien Le Parisien.

C'est maintenant face à la sécurité sociale que le couple réclame un traitement égalitaire de leur situation. L'issue fait peu de doute, mêmes pour les demanderesses, le directeur de la CPAM ayant indiqué qu'il n'avait rien contre le fait d'accorder un tel congé au parent social mais que la loi actuelle ne lui permettait pas de le faire, le parent social n'étant pas reconnu. On peut douter que le TASS face oeuvre de jurisprudence sur le sujet, lié par la loi, et renverra certainement dans ses motifs au législateur le soin d'apporter ou non une modification de la loi qui ne parle que du « père » comme bénéficiaire de ce congé.

Elodie a créé un site Internet, forum de la Famille et de la future famille homoparentale afin de renseigner toutes les femmes qui sont dans la même situation et d'échanger avec les familles homoparentales ses conseils. Karine a déjà prévenu qu'elle ne demanderait pas de congé paternité pour leur nouvel enfant à naître mais prendrait des congés payés joints aux jours que son employeur lui accorde pour qu'elle bénéficie des mêmes droits que les salariés (pères) de son entreprise.


On attend le 20 mars pour que le tribunal statue sur leur sort

Je préfèrerais en rire!
Pour éviter d'en pleurer on peut se rendre sur Le site d'Elodie .

20 janvier 2006

Tant mieux!

Le Parlement européen adopte une résolution contre l'homophobie

Le Parlement européen a voté avant-hier, mercredi 18 janvier, une résolution historique afin de prendre position contre les discriminations à l'encontre des homosexuels. Suite au débat lors de la première session plénière de l'année (houleux débat du 17 janvier), les députés se sont prononcés par 468 voix en faveur de ce texte, 149 contre et 41 abstentions.
Statuant que «l'homophobie peut être définie comme une peur et une aversion irrationnelle contre les homosexuels», le texte condamne les répressions de manifestations en Pologne et les changements de la constitution lettone pour bloquer le mariage des couples gay et lesbiens. Il adopte également une série de mesures pour lutter contre la discrimination et l'intolérance .

" L’Europe repose sur des valeurs absolues, la tolérance, l'humanisme et l’égalité. L’Europe c’est la lutte contre les discriminations et le respect des droits. La Charte des Droits fondamentaux interdit toute discrimination sur la base de l'orientation sexuelle. Prenons aujourd'hui un engagement ferme afin que toutes ces formes d'intolérance soient activement dénoncées et combattues", a plaidé en session plénière à Strasbourg l'eurodéputée lyonnaise Martine Roure, par ailleurs coordinatrice socialiste de la commission parlementaire des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. " Ces fondamentaux ne supportent aucune exception, ils s’imposent à nous simplement et les autorités doivent les défendre quand ils sont attaqués, coûte que coûte."

" L'Union européenne se doit de réagir face à cette homophobie que certains Etats membres de l'Union européenne ne se cachent pas de vouloir légaliser, ajoute Adeline Hazan, membre de la même commission parlementaire. Cela met en péril l'intégrité de l'Europe toute entière et des valeurs auxquelles le peuple européen adhère, nous ne pouvons pas le tolérer".

" Nous avons le devoir de résistance contre la haine et le rejet de l'autre", poursuit Martine Roure. Et de reprendre les paroles du pasteur NIEMÖLLER, résistant allemand :
« Quand ils sont venus arrêter mon voisin communiste, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus arrêter mon voisin tzigane, je n’ai rien dit, je n’étais pas tzigane.
Quand ils sont venus arrêter mon voisin juif, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus m’arrêter, il n’y avait plus personne pour me défendre ».

15:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13 décembre 2005

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

En Tunisie, où l'homosexualité est toujours condamnable par une justice inspirée de la charia (loi islamique), la répression peut brusquement devenir réalité, y compris pour les occidentaux.


Le témoignage de Bruno L., 50 ans, médecin à Paris, rappelle cette réalité. «Je suis arrivé en Tunisie en avril dernier, raconte Bruno. Je m'y rends chaque trimestre. Le 22 avril, j'ai donné rendez-vous à un ami, Khaled, dans un café sur l'avenue Bourguiba à Tunis. Khaled est un Tunisien d'une vingtaine d'années que je retrouve à chacun de mes voyages là-bas. Nous sommes ensuite allés dans l'appartement que je co-loue à 400 mètres du centre-ville. Apparemment, nous étions suivis: à notre sortie, une heure plus tard, un groupe de policiers nous attendait. Ils ont fouillé l'appartement et trouvé des préservatifs usagés.» Cette «preuve» d'un rapport sexuel, pourtant dans un espace privé, a été considérée comme suffisante pour procéder à leur arrestation. En Tunisie, la sodomie est punie d'emprisonnement, en vertu de l'article 230 du code pénal pour «attentat aux mœurs». Les deux hommes sont condamnés à six mois de prison le 13 mai. Malgré l'aide de son avocat, Bruno perd également le procès en appel, un mois plus tard.

Après la brutalité de son arrestation, Bruno se dit «plus secoué» encore par les conditions de détention: «Nous étions 80 personnes dans une cellule de 55 mètres carrés. On se tassait à trois par matelas. Dans une cellule dite «des étrangers», j'étais le seul blanc et bien sûr, tout le monde savait que j'étais homosexuel. J'étais régulièrement agressé pour cela. Un détenu nigérian voulait me brûler, «comme dans [son] pays». J'ai fait une grève de la faim pour changer de cellule. Pour ceux qui n'ont pas de famille sur place pour leur apporter à manger, la prison ne fournissait que quelques miches de pain. Je devais aussi me battre pour ne pas me faire couper la barbe avec le même rasoir qui avait servi aux autres, avec le risque sanitaire que cela entraînait. Tout le monde avait la gale, on ne se douchait qu'une fois par semaine. J'ai vu des policiers corrompus, des prisonniers avec des marques évidentes de torture.» Finalement, grâce à son statut d'occidental et à des soutiens en France, Bruno est sorti de prison fin juillet. Son ami a effectué l'intégralité de sa peine: il vient tout juste d'en sortir. Aujourd'hui, Bruno cherche à faire connaître son histoire, pour les homosexuels tunisiens et pour améliorer le statut des prisonniers. Il prépare un essai où il racontera sa mésaventure.

Lu sur TETU. com (article de Paul Parant. 12 décembre 2005)

06 décembre 2005

Vas-y Flannan!

''La France doit prendre exemple''

par Flannan Obé, président de SOS-Homophobie

Après la Belgique, le Canada, l'Espagne et les Pays-Bas, le Royaume-Uni a voté une loi autorisant le mariage homosexuel. Pourquoi ces pays l'ont-ils accepté ? Ont-ils des points communs ?

- Ce sont quand même des pays aux cultures divergentes. On ne peut pas dire que la politique ou la culture espagnoles et néerlandaises se ressemblent. Même si des disparités existent entre ces deux Etats, la population a choisi majoritairement de suivre le cours inéluctable de l'histoire. Ce sont des réactions positives, même si elles sont quelque peu tardives.

Le débat en France peut-il être affecté par ces prises en considération européennes ?

- C'est assez positif. Il serait bien de prendre exemple sur nos voisins pour changer le paysage français. Mais cela n'oblige en rien les politiques à changer la donne. Le mariage homosexuel en France, ce n'est pas gagné.

La Belgique a adopté le 2 décembre une proposition de loi ouvrant l'adoption aux couples de même sexe. Le mouvement pourrait-il être identique à celui du mariage homosexuel ?

- L'adoption est un débat très actuel mais très tabou. L'homoparentalité existe, les familles sont de plus en plus nombreuses.

L'APGL (l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens) est la plus grosse association homosexuelle de France. Mais le débat sur les conditions pratiques de l'homoparentalité reste très étouffé. C'est regrettable. On oppose aux choses concrètes de la vie de parents homos la théorie, la morale. Il faudrait plus d'enquêtes, de chiffres. Les parents réclament, tout autant que leurs détracteurs, des droits afin de favoriser l'épanouissement de leurs enfants. Ce sont certes des poncifs que je vous dis, mais il est parfois nécessaire de les ressasser. Si le problème de l'homoparentalité met si longtemps à venir aux oreilles des politiques, c'est uniquement pour des raisons idéologiques. On s'insurge contre la déstabilisation de la famille. Mais les homosexuels veulent garder les liens, des droits égaux. Bref, être protégés.

NOUVELOBS.COM | 05.12.05 | 18:02

03 décembre 2005

Si vous avez une recette pour lutter contre la connerie, ça m'intéresse!

A quand un statut pour les beaux-parents?

Homoparentalité

Par moments ça me fatigue de compter pour du beurre...
Et encore même pas, c'est pire, je suis trans-pa-rente!
Quand il y a un problème de santé, de scolarité, ou autre, je n'existe pas à leurs yeux!
Le temps que je passe à soigner, éduquer, choyer, jouer, instruire, être présente, à l'écoute, c'est NEANT!

Mais le pire, c'est quand je les entends lui dire "si tu avais été normale, on n'en serait pas là" ou bien "quand on est comme toi, on ne fait pas d'enfants!" ou bien si quelque chose va de travers: "ce n'est pas étonnant vu la situation, ce n'est pas une manière normale d'éduquer des enfants ".... mon stoïcisme naturel et ma tendance à positiver s'effritent dangereusement...

* LEURS/ILS/LES: désignent tous les emmerdeurs homophobes de nos familles qui ne trouvent rien de mieux à faire que de faire chier tout le monde sous prétexte que, je cite, deux femmes ensemble c'est pas bien!
Et le problème dans tout ça, n'est pas pour nous deux: adultes, nous pouvons les envoyer bouler ou nous en moquer!
Non, LE VRAI PROBLEME, c'est ce que les enfants entendent, ce qu'ils encaissent depuis des années, oui, j'ai bien dit des années!
Ah! l'image de leur mère qui leur est donnée, j'en frémis!
Vivement qu'ils aient l'âge de penser par eux-mêmes...

29 novembre 2005

Pierre Seel n'est plus!


Décès de Pierre Seel : hommage des associations LGBT françaises


Au lendemain du décès de Pierre Seel, la communauté LGBT lui rend un hommage unanime. Seul déporté français pour homosexualité à avoir osé porter témoignage, Pierre Seel est décédé à Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 82 ans.
La quasi-totalité des associations françaises réunies au sein de la Fédération des Centres LGBT, de la Coordination InterPride et de l’Inter-LGBT " expriment leur très vive émotion à l'annonce du décès de Pierre Seel ". Pour elles, " Pierre Seel nous a lègué la mémoire de son martyre à travers qui il était, dans la gentillesse et la disponibilité, nous permettant de savoir qui nous sommes et d'où nous venons, sans toutefois que la Nation lui ait rendu un hommage mérité ".

" Nous nous inclinons devant la peine des enfants, de la famille de Pierre Seel et tenons à exprimer toute notre affection à Eric Feliu, son compagnon de tous les instants qui l'aura accompagné jusqu'à son dernier souffle, ainsi qu'à Jean Le Bitoux avec qui il noua de solides liens d'amitié et d'affection, suite à la création du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), en 1989, et l'écriture commune du livre "Moi Pierre Seel, déporté homosexuel" (1994, Calmann-Lévy) ", ajoutent les fédérations LGBT.

Le président du Mémorial de la déportation homosexuelle rappelle qu’avec la disparition de Pierre Seel, "on perd notre seul témoin".

En effet, en France, les associations n'ont pu jusqu'à présent retrouver que 207 noms de déportés pour homosexualité dans les archives de l'administration militaire et civile, auxquelles ils ont de grandes difficultés à accéder et aucun de ces déportés n’a jamais publiquement revendiqué son statut à l’exception de Pierre Seel.

L'Etat français a reconnu, pour la première fois, le 26 avril 2001 les persécutions subies par les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, dans un discours du Premier ministre d'alors, Lionel Jospin.

Une cérémonie religieuse à la mémoire de Pierre Seel aura lieu lundi à 9H30 en l'église des Dominicains à Toulouse. La famille du disparu souhaite y conserver un caractère privé. Les messages de condoléances peuvent également être adressés au Mémorial de la déportation homosexuelle.

Site sur la déportation homosexuelle
Site sur le film PARAGRAPH 175

24 novembre 2005

Vivre sa sexualité avec une personne séropositive

Vivre sa sexualité avec une personne séropositive

"Comment aimer quelqu'un en sachant qu'on peut lui donner la mort ? Comment aimer quelqu'un en sachant qu'il peut nous donner la mort ? La question de l'amour, de la sexualité et du sida est donc terriblement complexe. Si certains aiment cette idée de jeu avec la mort, et sont d'autant plus excités qu'existent un risque, d'autres au contraires sont totalement inhibés et perdent tout désir sexuel. Il peut aussi arriver, qu'emportés par l'amour et la passion, certains refusent de se protéger pendant les rapports sexuels..."
"Vivre avec une personne séropositive n'est pas facile, et souvent ces personnes, au regard de ce que vit l'autre, n'osent pas parler de leurs difficultés."
Le reste de l'article


Je note simplement que lorsque l'on cherche des renseignements pour pouvoir apporter une réponse à ce genre de questions, on ne trouve pas grand chose, à part que certains ont "résolu" le problème en restant seuls, d'autres en ayant un partenaire séropo comme eux... Parce que personne n'a envie de se la poser, la question, finalement!
C'est aussi comment aimer, quand on croit savoir qu'on va enterrer l'autre, parce que finalement il n'y a rien de moins sûr, un bête accident est si vite arrivé... C'est plutôt que d'habitude on préfère ne pas y penser à la mort de l'autre ou à la sienne, mais là d'un coup elle paraît inéluctable, la mort; elle l'était déjà avant, on l'avait oublié... Il est vrai que nous l'avons tellement aseptisée dans nos pays, tellement rendue invisible!
Et puis, c'est encore et toujours le bon vieux problème de l' acceptation de la différence, de la rupture entre notre idéal et la réalité, du fossé qui sépare le malade du bien portant, l' handicapé du valide, le jeune du vieux, cette intime et fausse conviction qu'on va être heureux comme ci et pas comme là, l'incapacité que nous avons de prendre les choses comme elles sont et la vie comme elle vient!
Pour cela, les orientaux sont souvent mieux élevés que nous autres. Apprendre à dire Malesh! (qu'importe !) et à avoir un peu plus confiance en la vie. De toute façon, c'est un passage pour nous tous, pourquoi ne pas en accepter les expériences, les défis? Somme toute, ils sont source d'évolution, de transmutation, et s'ils permettent à notre petit moi étriqué de respirer un peu plus largement et de s'offrir une belle ouverture, alors pourquoi se fermer?
Oui, prendre la vie comme elle vient et suivre l'amour comme il se présente...
Et ça peut foutre une sacrée frousse! D'ailleurs l'amour fait toujours peur, surtout au début! Même si la vaincre, cette fichue trouille, est très difficile, si un VRAI bonheur est au bout, pourquoi ne pas tenter sa chance?
Ou réussir à ne pas s'en vouloir si c'est la peur qui gagne la bataille pour cette fois...
Se savoir humain, c'est-à-dire faillible et merveilleux tout à la fois!

19 octobre 2005

Vénus Beauté

Au fait, la beauté c'est quoi?

La vraie, celle qui se voit de plus en plus au fil des années, c'est la beauté intérieure, c'est le bonheur que tu donnes et que tu reçois aussi, et qui irradie sur ton visage.

L'autre, la beauté factice et superficielle des magazines, est une vaine et rassurante tentative de normalisation, une façon comme une autre de tomber dans le piège de la mode au détriment du développement de la personne humaine. Celle-là, elle passe vite comme le jour!
Et ceux qui ont tout parié sur elle se retrouvent un jour bien vides et bien seuls, avec leurs pots d'onguents, leur balance dernier cri et leur table de muscu, devant leur visage défait malgré tous leurs efforts pour paraître.

Pour moi, être moche, c'est n'avoir pas su développer la beauté du coeur...

12:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)