29 janvier 2008
Le Festival gay et lesbien de Pau
C'est demain! (faire des bonds en tous sens agrémentés de petits gémissements de bête joyeuse)
Yeaaaaaaaaahhhhhh! (lire en poussant sur un ton un peu guttural un cri gourmand de bête fauve qui fond sur sa proie coudes au corps et tous crocs dehors en se pourléchant les babines)
22:50 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Films, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, gay, cinéma
15 mars 2007
Info
05:15 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Films, Homosexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Homosexualité, homophobie, lesbienne, lesbian-touch, gay
20 janvier 2007
Good idea! Goudou culture!
Un blog répertorie tous les films lesbiens avec bonheur!
vous saurez tout sur tous les films!
Qui a dit qu'il n'y avait pas de culture gay? Mais si ça existe! Si!
Et lesbienne même en plus! Si! Aussi!
23:25 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : information
19 août 2006
C.R.A.Z.Y. c'est l'fun!
Vu il y a quelques jours:
nous avons beaucoup aimé!
Et puis ça m'a rappelé mon enfance et mon adolescence et je me suis régalée avc la bande-son: Pink Floyd, Bowie, Stones, Patsy Cline, Aznavour, ...
Décor: Québec des années 1960/1970.
Personnage principal: Zac, fils d'un père « souffrant d'un surplus d'hormones mâles » (qu'à une époque plus récente on aurait qualifié d'homophobe). Elevé avec ses quatre autres frères au caractère bien affirmé, il tente de définir sa propre personne. Différent, il doit composer avec l'émergence de son identité sexuelle et le désir intense qu'il a de plaire à un père bouillant et intransigeant qu'il adore par dessus tout.
En bref: histoire de relations père-fils mettant en perspective les durs paramètres sociaux du Québec de cette époque, qui vit, lui aussi, une crise identitaire.
Si vous avez raté le début: 25 décembre 1960, Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, "Emmène-moi au bout de la terre", les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois...
00:20 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Homosexualité, Homophobie
26 mars 2006
Pierre Seel: le "paragraphe 175"
"Pierre Seel nous a légué la mémoire de son martyre à travers qui il était, dans la gentillesse et la disponibilité, nous permettant de savoir qui nous sommes et d'où nous venons, sans toutefois que la Nation lui ait rendu un hommage mérité". (Inter LGBT)
il était l'ami de Jean Le Bitoux, suite à la création du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), en 1989, et l'écriture commune du livre "Moi Pierre Seel, déporté homosexuel" (1994, Calmann-Lévy) ".
Le président du Mémorial de la déportation homosexuelle a rappelé qu’avec la disparition de Pierre Seel, "on perdait notre seul témoin".
En effet, en France, les associations n'ont pu jusqu'à présent retrouver que 207 noms de déportés pour homosexualité dans les archives de l'administration militaire et civile, auxquelles ils ont de grandes difficultés à accéder et aucun de ces déportés n’a jamais publiquement revendiqué son statut à l’exception de Pierre Seel.
L'Etat français a reconnu, pour la première fois, le 26 avril 2001 les persécutions subies par les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, dans un discours du Premier ministre d'alors, Lionel Jospin.
Une cérémonie en hommage à la disparition de Pierre Seel, unique déporté homosexuel officiellement reconnu en France, le 31 mars à l’Arc de Triomphe à Paris à l'initiative des Oubliés de la mémoire et en présence de la chorale gay Mélo’Men.
La cérémonie prendra place dans le cadre du "ravivage de la Flamme" à 18h30 (rendez-vous des participants à 17h45 à l'angle de l'avenue de Friedland et des Champs-Elysées). Le groupe Mélo’Men interprètera, à l’issue du dépôt de gerbes sur la Tombe du Soldat Inconnu, le "Chant des Marais", hymne européen de la déportation, créé en 1933 dans le camp de concentration nazi de Boergermoor.
Site sur la déportation homosexuelle
Site sur le film "PARAGRAPH 175" (terrible, mais à voir absolument)
00:25 Publié dans Films, Histoire, Homosexualité | Lien permanent | Commentaires (0)
06 mars 2006
Torch Song Trilogy
Torch Song Trilogy
Et des épreuves, il va en traverser... sans parler de la relation avec sa mère juive devenue veuve, une relation passionnelle qui ne cesse de faire des étincelles.
- et reste près de vingt ans après sa sortie en salles parfaitement d' actualité.
Des dialogues époustouflants et une distribution de premier ordre, dont Anne Bancroft: ne boudez pas votre plaisir!
"I think my biggest problem is being young and beautiful. It's my biggest problem because I've never been young and beautiful. Oh, I've been beautiful, and God knows I've been young, but never the two have met."
01:00 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)
01 février 2006
Hier soir j'ai vu "LE SOLEIL ASSASSINE"
Un film qui prend aux tripes...
Le poète Jean Sénac, également animateur de radio, est un Pied-noir qui a choisi de rester en Algérie après l'indépendance de son pays en 1962. Dix ans plus tard, il est surveillé par la police du régime.
Ses poèmes attirent un public populaire et son émission rencontre un véritable succès auprès de la jeunesse. Aussi, quand Hamid et Belkacem, deux étudiants, apprennent que la pièce qu'ils ont écrite et présentée au premier festival national du théâtre algérien est déclassée sous prétexte qu'ils l'ont jouée en français, leur peine va être atténuée par la présence en coulisses de Jean Sénac qui les félicite. Ces derniers vont devenir des intimes du poète et assister à son combat pour la liberté et la culture de la jeunesse algérienne.
Le nouveau régime va le stigmatiser, le persécuter pour sa différence parce qu’il est d’origine française, catholique, et en plus homosexuel, dans un pays qui s'appuie sur l’Islam.
Que voilà un beau playdoyer pour la liberté et la tolérance!
De bonnes répliques y reflètent un débat identitaire toujours d'actualité.
"Que me reproche-t-on au juste ? De ne pas être dans mon travail, dans ma vie sociale, dans ma vie privée, un larbin servile ? De ne pas manier la prose à reluire ? "(Jean Sénac)
"Et maintenant nous chanterons l'amour
Car il n'y a pas de Révolution sans Amour,
Il n'y a pas de matin sans sourire.
La beauté sur nos lèvres est un fruit continu." (Jean Sénac)
Charles Berling y est poignant et les jeunes acteurs, dont le beau et émouvant Mehdi Dehbi, remarquablement justes.
Ajoutez une B.O. superbe (ah! la voix de Souad Massi), et vous obtenez un film beau et courageux.
Vous ai-je dit que j'ai aimé?
Bande annonce
18:30 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)
26 janvier 2006
"Katzenball"
Ce documentaire est sorti sur les écrans français le 18 janvier 2006 (à Paris dès le 11).
Cinq portraits de femmes suisses, issues de différentes générations, retraçant près de 100 ans d’histoire lesbienne.
Les deux premiers concernent Samira Zingaro, 25 ans, et Johanna Berends, née en 1912, laquelle était déjà épouse et mère de famille quand elle rencontra la femme de sa vie.
S’appuyant sur de nombreuses photos, d’anciens documents télévisuels et des extraits de films pour ses débuts derrière la caméra, la réalisatrice bernoise Veronika Minder donne également la parole à la photographe Liva Tresch, à la styliste Ursula Rodel et enfin à la féministe Heidi Oberli, figures réputées ayant contribué à travers leurs actions ou leurs arts à mettre en avant le saphisme.
Ces femmes ont traversé pour certaines des chemins difficiles et nous apportent avec humour et tendresse une belle leçon de vie et d’affirmation de soi !
Katzenball est le lauréat du Teddy du meilleur documentaire gay et 1er prix du documentaire au 17ème festival Cinéfable de Paris.
Bande annonce visible sur: Epicentre Films , ainsi que des photos et le dossier de presse.
23:20 Publié dans Etre gay ou lesbienne en 2008, Films | Lien permanent | Commentaires (0)
17 janvier 2006
"Le secret de Brokeback Mountain":
Love is a Force of Nature
Ca commence comme un bon vieux western, par une histoire qui pourrait être celle d'une amitié virile entre deux jeunes cow-boys. Mais alors que l'on pourrait logiquement s'attendre à l'intrusion de méchants personnages venus de l'extérieur, on découvre que le danger, inattendu, vient de l'intérieur, et de l'attirance irrésistible que Jack et Ennis éprouvent l'un pour l'autre.
Car dans l'Amérique profonde des années 1960, baignée par des valeurs machistes et traditionnelles, c'est un sentiment honteux, interdit. Leur liaison devra donc rester cachée, comme le résume le titre du film, "Le secret de Brokeback Mountain" (mercredi 18/01 sur les écrans français).
Nous sommes en 1963. C'est l'été et dans le Wyoming, comme chaque année, il faut recruter des cow-boys pour garder un troupeau de moutons à Brokeback Mountain. Jack Twist (Jake Gyllenhaal) et Ennis Del Mar (Heath Ledger) sont embauchés pour remplir cette tâche. Isolés dans une nature sauvage, leur complicité se tranforme peu à peu en une attirance charnelle.
Et si Ennis le taciturne, le renfermé, qui incarne "l'ouest ancien", n'aurait probablement jamais franchi le pas, Jack, qui représente "l'ouest nouveau", va jusqu'au bout de ses sentiments, et entraîne son partenaire dans une aventure aux lendemains plus qu'aléatoires.
Car à la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer. Ennis épouse sa fiancée, la douce Alma (Michelle Williams), tandis que Jack, l'as du rodéo, se marie avec la belle Lureen (Anne Hathaway). Mais quatre ans plus tard, quand Jack vient rendre visite à Ennis pour la première fois, l'apparente stabilité qu'ils ont construite dans leurs couples vole en éclat devant la passion qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Alma, qui les aperçoit dans une attitude ne laissant planer aucun doute sur la nature de leur relations, en ressent une honte qu'elle garde pour elle. Quant à Lureen, elle semble ne pas vouloir en savoir trop sur cette amitié un peu trop encombrante.
Ennis et Jack vont alors se revoir régulièrement, pendant plusieurs années. Mais pour Jack, cette relation n'est pas suffisante. Il voudrait vivre avec Ennis... Ce qui semble totalement impossible dans l'Ouest américain de l'époque. D'autant qu'Ennis a honte d'éprouver ce désir.
Un peu comme dans l'excellent "Loin du paradis", de Todd Haynes, sorti en 2003, où Julianne Moore incarne une jeune femme délaissée par son mari plus attiré par les hommes que par elle, "Brokeback Mountain" nous plonge dans une Amérique puritaine qui interdit formellement l'homosexualité.
Alors pour sauver les apparences, il faut se marier, avoir des enfants, souvent dans la plus grande hypocrisie. Certains font le choix de refouler complètement leurs sentiments, et d'autres, comme Ennis et Jack, essayent tant bien que mal de vivre avec.
Réalisateur notamment de "Garçon d'honneur", "Raison et sentiments" et "Tigre et dragon", trois films qui lui ont déjà valu de nombreux prix, Ang Lee frappe une nouvelle fois très fort avec ce nouveau film tiré d'une nouvelle de l'Américaine Annie Proulx, qui nous fait découvrir des paysages montagneux grandioses, symboles de liberté, mais aussi des villes ternes, où le quotidien est souvent beaucoup plus pesant.
Déjà récompensé par le Lion d'Or à la 62e Mostra de Venise, "Le secret de Brokeback Mountain" vient de rafler quatre Golden Globes (considérés comme un avant-goût des Oscars): meilleur film dramatique, meilleur scénario, meilleur chanson originale et surtout meilleur réalisateur!
Jake Gyllenhaal
Les 2h14 du film passent très vite: excellents acteurs qui savent rester sobres, scénario original, qui sonne juste et ne tombe jamais dans le manichéisme. En quête d'identité, les deux personnages principaux sont tiraillés entre des sentiments contradictoires, qu'ils tentent d'assumer sans pour autant savoir faire des choix définitifs.
"Nous avons tous des secrets", résume Ang Lee. "Mais nous avons besoin de vivre avec d'autres personnes et nous devons nous intégrer. Vous pourriez facilement dire qu'Ennis et Jack vivent dans le mensonge, mais ils y sont obligés. Je ne pense pas qu'ils aient connu d'autre façon de survivre. Ce n'est pas comme s'ils avaient eu le choix".
08:10 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)
29 novembre 2005
Pierre Seel n'est plus!
Décès de Pierre Seel : hommage des associations LGBT françaises
Au lendemain du décès de Pierre Seel, la communauté LGBT lui rend un hommage unanime. Seul déporté français pour homosexualité à avoir osé porter témoignage, Pierre Seel est décédé à Toulouse dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 82 ans.
La quasi-totalité des associations françaises réunies au sein de la Fédération des Centres LGBT, de la Coordination InterPride et de l’Inter-LGBT " expriment leur très vive émotion à l'annonce du décès de Pierre Seel ". Pour elles, " Pierre Seel nous a lègué la mémoire de son martyre à travers qui il était, dans la gentillesse et la disponibilité, nous permettant de savoir qui nous sommes et d'où nous venons, sans toutefois que la Nation lui ait rendu un hommage mérité ".
" Nous nous inclinons devant la peine des enfants, de la famille de Pierre Seel et tenons à exprimer toute notre affection à Eric Feliu, son compagnon de tous les instants qui l'aura accompagné jusqu'à son dernier souffle, ainsi qu'à Jean Le Bitoux avec qui il noua de solides liens d'amitié et d'affection, suite à la création du Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), en 1989, et l'écriture commune du livre "Moi Pierre Seel, déporté homosexuel" (1994, Calmann-Lévy) ", ajoutent les fédérations LGBT.
Le président du Mémorial de la déportation homosexuelle rappelle qu’avec la disparition de Pierre Seel, "on perd notre seul témoin".
En effet, en France, les associations n'ont pu jusqu'à présent retrouver que 207 noms de déportés pour homosexualité dans les archives de l'administration militaire et civile, auxquelles ils ont de grandes difficultés à accéder et aucun de ces déportés n’a jamais publiquement revendiqué son statut à l’exception de Pierre Seel.
L'Etat français a reconnu, pour la première fois, le 26 avril 2001 les persécutions subies par les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, dans un discours du Premier ministre d'alors, Lionel Jospin.
Une cérémonie religieuse à la mémoire de Pierre Seel aura lieu lundi à 9H30 en l'église des Dominicains à Toulouse. La famille du disparu souhaite y conserver un caractère privé. Les messages de condoléances peuvent également être adressés au Mémorial de la déportation homosexuelle.
Site sur la déportation homosexuelle
Site sur le film PARAGRAPH 175
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09 octobre 2005
AIMEE ET JAGUAR:
Un film à voir et à revoir
Un livre à déguster
Felice va déployer toute sa séduction pour faire la conquête de Lilly («Aimée»), femme douce et maternelle qui n'aurait jamais imaginé qu'elle pourrait un jour aimer une femme. Les deux jeunes femmes tombent éperdument amoureuses l'une de l'autre. Pour Lilly, c'est non seulement l'épanouissement sensuel et amoureux, mais aussi une prise de conscience politique et morale, quand elle apprend que sa maîtresse est juive, et que son propre bonheur et l'histoire du monde sont cruellement liés.
Au printemps 1943, Felice emménage chez Lilly. Les deux femmes vont vivre ensemble plus d'un an de passion. Mais la menace sur les habitants est incessante. Le 21 août 1944, Felice est arrêtée...
A la sortie du film en 1999, Lilly Wust vivait toujours à Berlin,seule. Elle avait quatre-vingt-quatre ans.
Même si le réalisateur Max Färberböck n'a pas su éviter les clichés, la blonde aryenne et la brune résistante par exemple, ou bien Lilly très féminine et impliquée dans son rôle de mère alors que Felice est en costume d'homme et gravite dans un monde professionnel typiquement masculin, le film n'en reste pas moins très émouvant et fort bien interprété.
Quant au livre, Erica Fischer y reconstitue avec minutie l'histoire des deux femmes, à partir d'une foule de témoignages et de lettres. Une photo montre Felice et Lilly se souriant mutuellement: deux femmes amoureuses qui se ressemblent. Les lettres que Felice envoie des différents camps de concentration où elle sera internée et où elle mourra, Terezin notamment, sont bouleversantes. Toutes témoignent du courage exceptionnel de cette femme, de son intelligence et de son humour dont elle ne se départira jamais.
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