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01 février 2006

Hier soir j'ai vu "LE SOLEIL ASSASSINE"

Un film qui prend aux tripes...


Le poète Jean Sénac, également animateur de radio, est un Pied-noir qui a choisi de rester en Algérie après l'indépendance de son pays en 1962. Dix ans plus tard, il est surveillé par la police du régime.
Ses poèmes attirent un public populaire et son émission rencontre un véritable succès auprès de la jeunesse. Aussi, quand Hamid et Belkacem, deux étudiants, apprennent que la pièce qu'ils ont écrite et présentée au premier festival national du théâtre algérien est déclassée sous prétexte qu'ils l'ont jouée en français, leur peine va être atténuée par la présence en coulisses de Jean Sénac qui les félicite. Ces derniers vont devenir des intimes du poète et assister à son combat pour la liberté et la culture de la jeunesse algérienne.
Le nouveau régime va le stigmatiser, le persécuter pour sa différence parce qu’il est d’origine française, catholique, et en plus homosexuel, dans un pays qui s'appuie sur l’Islam.



Que voilà un beau playdoyer pour la liberté et la tolérance!
De bonnes répliques y reflètent un débat identitaire toujours d'actualité.

"Que me reproche-t-on au juste ? De ne pas être dans mon travail, dans ma vie sociale, dans ma vie privée, un larbin servile ? De ne pas manier la prose à reluire ? "(Jean Sénac)

"Et maintenant nous chanterons l'amour
Car il n'y a pas de Révolution sans Amour,
Il n'y a pas de matin sans sourire.
La beauté sur nos lèvres est un fruit continu." (Jean Sénac)

Charles Berling y est poignant et les jeunes acteurs, dont le beau et émouvant Mehdi Dehbi, remarquablement justes.
Ajoutez une B.O. superbe (ah! la voix de Souad Massi), et vous obtenez un film beau et courageux.
Vous ai-je dit que j'ai aimé?
Bande annonce

18:30 Publié dans Films | Lien permanent | Commentaires (0)

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