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27 janvier 2007

A déguster...

...sans modération!

 

La célèbre animatrice radio états-unienne Laura Schlessinger (www.drlaura.com) fit remarquer que l'homosexualité est une perversion.

"C'est ce que dit la Bible dans le livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 :
"Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination".
C'est clair, non ? La Bible le dit. Un point c'est tout", affirma-t-elle.

Voici une lettre ouverte à Docteur Laura, écrite et diffusée sur Internet par un auditeur.

Chère Docteur Laura,


Merci de vous donner tant de mal pour éduquer les gens selon la loi de Dieu.
Votre émission m'a beaucoup appris, et j'essaie de partager ces connaissances avec le maximum de gens. Par exemple, quand quelqu'un essaie de défendre l'homosexualité, je lui rappelle que le Lévitique (18:22) dit clairement que c'est une abomination. Fin du débat.

Mais j'aurais besoin de conseils quant à d'autres lois bibliques :

  • Par exemple, j'aimerais vendre ma soeur comme esclave, comme l'Exode (21:7) m'y autorise. A notre époque et à ce jour, quel prix puis-je raisonnablement en demander ?

  • Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est applicable aux mexicains, mais pas aux canadiens. Pourriez-vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas posséder d'esclaves canadiens ?

  • Quand je brûle un taureau sur l'autel du sacrifice, je sais que l'odeur qui se dégage est apaisante pour le Seigneur (Lev.1:9). Le problème, c'est mes voisins : ils trouvent que cette odeur n'est pas apaisante pour eux. Dois-je les châtier en les frappant ?

  • Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période menstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19. Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

  • J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, chapitre 35, verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Je suis obligé de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question gênante d'une quelconque manière ?

  • Un de mes amis pense que même si c'est abominable de manger des fruits de mer (Lev1-10), l'homosexualité est encore plus abominable. Je ne suis pas d'accord. Pouvez-vous régler notre différend ?

  • Autre chose : le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ? Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

  • La plupart de mes amis de sexe masculin se font couper les cheveux, y compris autour des tempes, alors que c'est expressément interdit par le Lévitique (19:27). Comment doivent-ils mourir ?

  • Je sais (Lev. 11:6-8) que toucher la peau d'un cochon mort rend impur. Puis-je quand même jouer au foot (américain) si je porte des gants ?

  • Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique, chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents dans le même champ, de même que sa femme qui porte des vêtements faits de différents tissus, coton et polyester. De plus, il passe ses journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le Lévitique, chapitre 24, verset 10 à 16 (ou 20) ? On ne pourrait pas plutôt les brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée, comme nous le faisons avec ceux d'entre-nous qui couchent avec des membres de leur belle-famille, tel qu'il est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14 ?


Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la parole de Dieu est éternelle et immuable. Un point c'est tout."

22 janvier 2007

Gemme!

Gemme... beaucoup, mais alors vraiment BEAUCOUP!

 

Vu Chez Leznotte 

 

15 décembre 2006

A méditer

Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes, tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la terre, ce village serait ainsi composé:

57 asiatiques
21 européens
14 américains (Nord, Centre et Sud)
8 africains

Il y aurait:

52 femmes et 48 hommes
30 blancs et 70 non blancs
30 chrétiens et 70 non chrétiens
89 hétérosexuels et 11 homosexuels
6 personnes possèderaient 59 % de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA
80 vivraient dans des mauvaises maisons
70 seraient analphabètes
50 souffriraient de malnutrition
1 serait en train de mourir
1 serait en train de naître
1 posséderait un ordinateur
1 aurait un diplôme universitaire (oui, un seulement)

Si on considère le monde de cette manière, c'est tellement plus évident!

Prenons aussi ceci en considération:

Si tu t'es levé ce matin avec plus de santé que de maladie, tu es plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.

Si tu n'as jamais été dans le danger d'une bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, l'étau de la faim, tu es mieux que 500 millions de personnes.

Si tu peux aller à l'église sans peur d'être menacé, torturé ou tué, tu as une meilleure chance que 3 milliards de personnes.

Si tu as de la nourriture dans ton frigo, des habits sur toi, un toit sur ta tête et un endroit pour dormir, tu es plus riche que 75 % des habitants de la terre.

Si tu as de l'argent à la banque, dans ton portefeuille et de la monnaie dans une petite boite, tu fais partie des 8 % les plus privilégiés du monde.

Si tu lis ce message sur ton e-mail par exemple, tu as reçu une double bénédiction, parce que quelqu'un a pensé à toi et parce que tu ne fais pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire.


Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
Aime comme si personne ne t'avait jamais fait souffrir.
Danse comme si personne ne te regardait.
Chante comme si personne ne t'écoutait.
Vis comme si le paradis était sur terre.


Envoie ce message à tes amis. Si tu ne l'envoies pas il ne se passera rien du tout. Si tu l'envoies quelqu'un peut réfléchir après l'avoir lu...

18 octobre 2006

Un peu de lecture...

...pour les jours de pluie.

 

Lu sur Wikipedia

Rappel de cuti

Une petite visite sur France 5?

"Ripostes"

 

Et nous alors, ce mariage...

on l'adopte quand? 

12 septembre 2006

Homophobie: un mort de plus!

Nous venons d'apprendre le décès de Dominic L., qui avait été agressé à coups de crosse de fusil, chez lui, la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 juillet à Parentis-en-Born (Landes).

Cette nuit-là, un voisin avait pénétré par effraction dans le domicile de Dominic L., armé d'une carabine 22 LR. Réveillés par le bruit, le sexagénaire et son petit ami s'étaient retrouvés face au voisin. Les gendarmes, alertés par le petit ami qui avait réussi à prendre la fuite, avaient découvert le corps inanimé de Dominic L., la boîte crânienne défoncée. La victime avait été évacuée sur le CHU de Bordeaux.  L'agresseur, interpellé peu après l'agression, avait été déféré devant le parquet de Mont-de-Marsan, et mis en examen pour «tentative de meurtre à  raison de l'orientation sexuelle de la victime», placé sous mandat de dépôt et incarcéré à la maison d'arrêt de la ville. L'instruction  judiciaire est en cours.

L'association landaise G2L (Gays et lesbiennes des Landes) et SOS homophobie se sont rapprochées afin d'étudier une constitution de partie civile.

G2L et SOS homophobie dénoncent ce nouveau meurtre et présentent leurs condoléances à la famille et aux proches de la victime.

Toute personne pouvant apporter des informations sur la victime, désirant un soutien suite à ce meurtre ou souhaitant soutenir les associations dans  leur combat peut contacter G2L ou SOS homophobie.

Ce meurtre fait partie des nombreuses agressions physiques recensées pendant l'été par SOS homophobie et qui faisaient l'objet d'un précédent communiqué, disponible sur son site.

Contact:

SOS homophobie c/o CGL, 3 rue Keller, BP 255, 75524 Paris cedex 11 

www.sos-homophobie.org


Ligne d'écoute anonyme : 0810 108 135 ou 01 48 06 42 41

Secrétariat presse : 06.28.32.02.50

sos@sos-homophobie.org


G2L : 05 58 06 45 56

19 août 2006

C.R.A.Z.Y. c'est l'fun!

Vu il y a quelques jours:
nous avons beaucoup aimé! 

Et puis ça m'a rappelé mon enfance et mon adolescence et je me suis régalée avc la bande-son: Pink Floyd, Bowie, Stones, Patsy Cline, Aznavour, ...

Décor: Québec des années 1960/1970.

Personnage principal: Zac, fils d'un père « souffrant d'un surplus d'hormones mâles » (qu'à une époque plus récente on aurait qualifié d'homophobe). Elevé avec ses quatre autres frères au caractère bien affirmé, il tente de définir sa propre personne. Différent, il doit composer avec l'émergence de son identité sexuelle et le désir intense qu'il a de plaire à un père bouillant et intransigeant qu'il adore par dessus tout.

En bref: histoire de relations père-fils mettant en perspective les durs paramètres sociaux du Québec de cette époque, qui vit, lui aussi, une crise identitaire.

Si vous avez raté le début: 25 décembre 1960, Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, "Emmène-moi au bout de la terre", les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois...


14 août 2006

Aujourd'hui

Aujourd'hui cela fait quatre mois jour pour jour. Quatre mois que notre vie a basculé, quatre mois que notre univers a pris d'autres couleurs.

Il a d'abord fallu intégrer l'information et tous ses sous-entendus. Les premiers jours, je me souviens que lorsque j'étais seule, je me répétais intérieurement " Elle a un cancer, Elle a un cancer " pour m'entendre dire les mots et pour accepter l'innaceptable plus rapidement. Et je me répétais inlassablement aussi " Elle ne va pas mourir, elle ne va pas mourir, on va se battre ", parfois ça devenait "pourvu que" mais je chassais bien vite cette pensée-là: comme disent les gamins, c'était TROP.

On venait tout juste d'emménager et nos cartons n'étaient même pas tous rangés encore -  d'ailleurs ils ne le sont toujours pas - et nous avions à peine eu le temps de faire de notre nouveau chez nous un lieu confortable et accueillant. Priorité avait été donnée à la propreté des lieux, à la finition des travaux de rénovation et à l'installation des enfants, de la cuisine, des salles de bain, de la salle à manger. Après deux ans et demi de recherche pour trouver la maison de nos rêves, nous y étions enfin, en dépit de tout.

En dépit du handicap et des difficultés professionnelles qui sont mon lot depuis quelques années. En dépit des rapports difficiles avec sa famille, quand ils ne s'en prennent pas directement aux enfants en leur montant le bourrichon contre leur mère, je cite " Ce n'est pas bien ce que ta mère fait, s'il n'y avait pas la prière, je serais déjà morte à l'heure qu'il est ". Avec ça le môme nous revient cassé, déstabilisé en profondeur, avec des " Je ne sais plus qui aimer, je ne sais plus qui croire, je suis perdu". Et il faut s'y rendre en urgence pour remettre les pendules à l'heure (à 300 km tout de même), et menacer de ne plus jamais les laisser approcher les gamins si ça se reproduit.

En dépit de l'attaque en justice du père des gosses pour tenter de les prendre entièrement avec lui: dès qu'il a su notre bonne fortune, il était hors de question qu'il la laissât être très heureuse, il fallait qu'elle en bave encore un peu je suppose. Un divorce difficile sur des années ne lui avait pas suffi, ni de tenter de lui prendre jusqu'à sa chemise! Le vrai problème étant l'homosexualité, qu'il n'a pas supportée. Evoquée en justice dans l'espoir de se voir attribuer la garde totale avec la couronne de lauriers en plus, une veine que les moeurs aient évolué et que nous soyons tombées sur un juge humain... Il devrait tout de même se poser la question de savoir pourquoi il a épousé une lesbienne en connaissance de cause. Et pourquoi il n'a pas supporté pas qu'elle parte le jour où elle s'est rendue compte que décidément non, elle ne pouvait plus jouer à l'hétéro plus longtemps et qu'elle devait mener sa vie avant d'être trop vieille pour ça. Au moins elle a été assez honnête et courageuse pour demander cette séparation avant d'avoir rencontré qui que ce soit. Et bien sa sincérité, il lui a fait payer très cher: que de reproches, de silences qui tuent auprès des enfants ou de remarques atroces: "Votre mère NOUS a abandonnés". Et ça continue avec des "De toute façon les enfants ne sont pas heureux chez toi" "Les enfants n'aiment pas Happy" "Je ne veux pas qu'elle s'occupe d'eux", etc... Cela fait sept ans que ça dure, à force ça me fatigue...

Avec tout ça ma brune a de quoi être tombée malade, attaquée en permanence dans sa fonction de mère, "quand on est comme toi, on ne fait pas d'enfants" "ah bon c'est avec toi que j'ai fait les enfants, je ne m'en rappelle plus..." , de femme "ah non, non, je ne referai pas ma vie, de toute façon les femmes on ne peut pas leur faire confiance" - parfaite pour l'éducation des enfants cette remarque - , d'être humain "si tu avais été normale...". Ce qui bien sûr génère de bien grandes difficultés avec les enfants! On ne peut pas dire non plus qu'ils débordent d'affection envers leur mère: on leur a tellement dit qu'il ne fallait pas l'aimer...  Il paraît qu'à force d'être maltraitée et niée dans sa vérité, une femme peut ne plus avoir d'autre recours que de tomber malade pour se faire entendre! Et comme l'organe qui symbolise le plus la féminité et la maternité, c'est le sein, sans commentaires! Si. Juste l'énorme proportion de ces cancers dans la population... Il y en a donc tant que cela qui sont bafouées, ignorées, vilipendées?

Et puis le temps passe, le traitement avance, étape par étape, et nous apprenons à vivre avec l'épée suspendue au dessus de nos têtes. Et oh surprise! à l'oublier même parfois. Le bonheur reprend ses droits et la vie continue, en dépit des mauvaises semaines. Et nous mesurons notre chance: à six mois près, nous étions en pleins travaux et pas encore dans les murs et ça aurait été tellement pire! Si Elle n'avait pas eu mal et senti un truc bizarre, on aurait tout compris plus tard, trop sûrement... Voir le bon côté des choses. Voir qu'on est ensemble et que notre amour résiste à ce défi de la vie. Rien de tel qu'une bonne grosse tuile pour en mesurer la force! Une amie touchée elle aussi avertissait son mari il y a peu: "Avec ce cancer, pour notre couple c'est le test, ça passe ou ça casse" !

Oh il y a des moments de découragement, mais ça aussi, ça fait partie de la vie. Tout passe, donc la tristesse aussi. Le gris, le noir, laissent place au bleu, au rouge, au vert. Dans sa chaise longue au jardin, elle peut se remplir du vert de nos arbres, des couleurs vives de nos fleurs, du chant des oiseaux et du calme de notre village. Méditation sereine et paisible, à peine entrecoupée par un aboiement au loin ou un ris d'enfant. Et puis il y a le boulot qui continue pour moi (pô pris de vacances depuis août 2005...), une vraie colonne vertébrale, une aire de repos mental en quelque sorte, oublier ses soucis pour se centrer sur autre chose, sur d'autres. Etre utile, se nettoyer l'âme, donner, recevoir, laisser la vie couler à flots dans les directions qui se présentent. Travailler au jardin. Gérer le quotidien. Heureusement.

N'empêche que l'homophobie, ça fait bien des dégâts. Beaucoup trop. Marre de l'ignorance, de la violence, verbale, physique. Les infos de ces dernières semaines, déplorables, profondément attristantes. C'est bien pour ça, témoignons de nos vies, témoignez des vôtres. Existez aux yeux des autres pour qu'ils vous laissent vivre libres. Faites vous respecter. Par tous. Ne nous laissons pas enfermer dans la haine.

Et puis, hein, quoi? Déjà un mois de passé depuis mon anniv? En plus je vieillis... Manquait plus que ça! Comment ça, ça se voit à quoi qu'aujourd'hui je n'ai pas le moral?