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13 décembre 2005

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

Un Français raconte son incarcération pour homosexualité

En Tunisie, où l'homosexualité est toujours condamnable par une justice inspirée de la charia (loi islamique), la répression peut brusquement devenir réalité, y compris pour les occidentaux.


Le témoignage de Bruno L., 50 ans, médecin à Paris, rappelle cette réalité. «Je suis arrivé en Tunisie en avril dernier, raconte Bruno. Je m'y rends chaque trimestre. Le 22 avril, j'ai donné rendez-vous à un ami, Khaled, dans un café sur l'avenue Bourguiba à Tunis. Khaled est un Tunisien d'une vingtaine d'années que je retrouve à chacun de mes voyages là-bas. Nous sommes ensuite allés dans l'appartement que je co-loue à 400 mètres du centre-ville. Apparemment, nous étions suivis: à notre sortie, une heure plus tard, un groupe de policiers nous attendait. Ils ont fouillé l'appartement et trouvé des préservatifs usagés.» Cette «preuve» d'un rapport sexuel, pourtant dans un espace privé, a été considérée comme suffisante pour procéder à leur arrestation. En Tunisie, la sodomie est punie d'emprisonnement, en vertu de l'article 230 du code pénal pour «attentat aux mœurs». Les deux hommes sont condamnés à six mois de prison le 13 mai. Malgré l'aide de son avocat, Bruno perd également le procès en appel, un mois plus tard.

Après la brutalité de son arrestation, Bruno se dit «plus secoué» encore par les conditions de détention: «Nous étions 80 personnes dans une cellule de 55 mètres carrés. On se tassait à trois par matelas. Dans une cellule dite «des étrangers», j'étais le seul blanc et bien sûr, tout le monde savait que j'étais homosexuel. J'étais régulièrement agressé pour cela. Un détenu nigérian voulait me brûler, «comme dans [son] pays». J'ai fait une grève de la faim pour changer de cellule. Pour ceux qui n'ont pas de famille sur place pour leur apporter à manger, la prison ne fournissait que quelques miches de pain. Je devais aussi me battre pour ne pas me faire couper la barbe avec le même rasoir qui avait servi aux autres, avec le risque sanitaire que cela entraînait. Tout le monde avait la gale, on ne se douchait qu'une fois par semaine. J'ai vu des policiers corrompus, des prisonniers avec des marques évidentes de torture.» Finalement, grâce à son statut d'occidental et à des soutiens en France, Bruno est sorti de prison fin juillet. Son ami a effectué l'intégralité de sa peine: il vient tout juste d'en sortir. Aujourd'hui, Bruno cherche à faire connaître son histoire, pour les homosexuels tunisiens et pour améliorer le statut des prisonniers. Il prépare un essai où il racontera sa mésaventure.

Lu sur TETU. com (article de Paul Parant. 12 décembre 2005)

12 décembre 2005

Pas le temps de poster...

J'emballe, tu emballes, elle emballe, nous emballons, elles emballent... Qu'est-ce qu'on emballe en ce moment!


06 décembre 2005

Vas-y Flannan!

''La France doit prendre exemple''

par Flannan Obé, président de SOS-Homophobie

Après la Belgique, le Canada, l'Espagne et les Pays-Bas, le Royaume-Uni a voté une loi autorisant le mariage homosexuel. Pourquoi ces pays l'ont-ils accepté ? Ont-ils des points communs ?

- Ce sont quand même des pays aux cultures divergentes. On ne peut pas dire que la politique ou la culture espagnoles et néerlandaises se ressemblent. Même si des disparités existent entre ces deux Etats, la population a choisi majoritairement de suivre le cours inéluctable de l'histoire. Ce sont des réactions positives, même si elles sont quelque peu tardives.

Le débat en France peut-il être affecté par ces prises en considération européennes ?

- C'est assez positif. Il serait bien de prendre exemple sur nos voisins pour changer le paysage français. Mais cela n'oblige en rien les politiques à changer la donne. Le mariage homosexuel en France, ce n'est pas gagné.

La Belgique a adopté le 2 décembre une proposition de loi ouvrant l'adoption aux couples de même sexe. Le mouvement pourrait-il être identique à celui du mariage homosexuel ?

- L'adoption est un débat très actuel mais très tabou. L'homoparentalité existe, les familles sont de plus en plus nombreuses.

L'APGL (l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens) est la plus grosse association homosexuelle de France. Mais le débat sur les conditions pratiques de l'homoparentalité reste très étouffé. C'est regrettable. On oppose aux choses concrètes de la vie de parents homos la théorie, la morale. Il faudrait plus d'enquêtes, de chiffres. Les parents réclament, tout autant que leurs détracteurs, des droits afin de favoriser l'épanouissement de leurs enfants. Ce sont certes des poncifs que je vous dis, mais il est parfois nécessaire de les ressasser. Si le problème de l'homoparentalité met si longtemps à venir aux oreilles des politiques, c'est uniquement pour des raisons idéologiques. On s'insurge contre la déstabilisation de la famille. Mais les homosexuels veulent garder les liens, des droits égaux. Bref, être protégés.

NOUVELOBS.COM | 05.12.05 | 18:02

05 décembre 2005

Voilà pourquoi je ne ferai pas de lettre au Père Noël

Devenir adulte, c'est reconnaître, sans trop souffrir, que le "Père Noël" n'existe pas.
Hubert Reeves
L'espace prend la forme de mon regard

Je compte plutôt continuer à:
- apprendre à maîtriser ou du moins à apprivoiser la souffrance
- vivre et regarder vivre autour de moi
- essayer de toute mes forces d'être un bon compagnon (le masculin est ici volontaire, au féminin cela a une autre connotation) pour moi-même et pour les autres
- profiter intensément de tous les petits bonheurs, ainsi que les provoquer et les partager autant qu'il est possible
- rendre grâce humblement pour les grands quand merveilleusement il en arrive, tout en sachant que mon bonheur ne réside pas dans cette attente
- me maintenir en bonne santé autant qu'il est possible
- développer la joie en moi, en dépit de tout (même quand pour ce faire je dois d'abord passer par la colère pour épurer mon coeur...)
- communiquer de la joie
- goûter le présent (ça peut toujours être pire) et profiter de mes chances.

Voix de femmes

14:55 Publié dans Femmes | Lien permanent | Commentaires (0)

03 décembre 2005

Si vous avez une recette pour lutter contre la connerie, ça m'intéresse!

A quand un statut pour les beaux-parents?

Homoparentalité

Par moments ça me fatigue de compter pour du beurre...
Et encore même pas, c'est pire, je suis trans-pa-rente!
Quand il y a un problème de santé, de scolarité, ou autre, je n'existe pas à leurs yeux!
Le temps que je passe à soigner, éduquer, choyer, jouer, instruire, être présente, à l'écoute, c'est NEANT!

Mais le pire, c'est quand je les entends lui dire "si tu avais été normale, on n'en serait pas là" ou bien "quand on est comme toi, on ne fait pas d'enfants!" ou bien si quelque chose va de travers: "ce n'est pas étonnant vu la situation, ce n'est pas une manière normale d'éduquer des enfants ".... mon stoïcisme naturel et ma tendance à positiver s'effritent dangereusement...

* LEURS/ILS/LES: désignent tous les emmerdeurs homophobes de nos familles qui ne trouvent rien de mieux à faire que de faire chier tout le monde sous prétexte que, je cite, deux femmes ensemble c'est pas bien!
Et le problème dans tout ça, n'est pas pour nous deux: adultes, nous pouvons les envoyer bouler ou nous en moquer!
Non, LE VRAI PROBLEME, c'est ce que les enfants entendent, ce qu'ils encaissent depuis des années, oui, j'ai bien dit des années!
Ah! l'image de leur mère qui leur est donnée, j'en frémis!
Vivement qu'ils aient l'âge de penser par eux-mêmes...

02 décembre 2005

Elle s'est envolée.

Elle s'est envolée.



Ils disent que tu t'es envolée comme un oiseau!
Tu disais qu'il ne fallait pas pleurer.
Surtout, ne me pleurez pas!
Tu es partie pour le grand voyage.
Tu sais maintenant.
L'indicible.
Le grand mystère.
Le crabe ne te dévore plus.
Enfin tu as retrouvé la paix du corps,
Plus rien ni personne ne te la prendront maintenant.
Petite femme frêle, ton corps abritait un coeur grand comme le monde.
Tu as connu tant de peine pour toi-même
Toi qui ne distillais que la lumière et la vie!
Sans pitié pour les faiseurs de malheur et de misère,
Tu as tout donné à ceux que tu as pris par la main
Pour les sortir des torsions de leur âme.
Ils sont légion ceux que tu as guidés sur leur chemin!
Tu savais rendre l'impossible possible
Pour qu'ils retrouvent leur dignité,
Tu savais donner ce dont les autres avaient besoin.
Je n'oublierai pas l'intensité de ton regard clair.
Tu fus comme une deuxième mère.
Mais toi tu m'as appris à être libre.

10:05 Publié dans Tristesse | Lien permanent | Commentaires (0)