02 décembre 2005
Elle s'est envolée.
Elle s'est envolée.
Ils disent que tu t'es envolée comme un oiseau!
Tu disais qu'il ne fallait pas pleurer.
Surtout, ne me pleurez pas!
Tu es partie pour le grand voyage.
Tu sais maintenant.
L'indicible.
Le grand mystère.
Le crabe ne te dévore plus.
Enfin tu as retrouvé la paix du corps,
Plus rien ni personne ne te la prendront maintenant.
Petite femme frêle, ton corps abritait un coeur grand comme le monde.
Tu as connu tant de peine pour toi-même
Toi qui ne distillais que la lumière et la vie!
Sans pitié pour les faiseurs de malheur et de misère,
Tu as tout donné à ceux que tu as pris par la main
Pour les sortir des torsions de leur âme.
Ils sont légion ceux que tu as guidés sur leur chemin!
Tu savais rendre l'impossible possible
Pour qu'ils retrouvent leur dignité,
Tu savais donner ce dont les autres avaient besoin.
Je n'oublierai pas l'intensité de ton regard clair.
Tu fus comme une deuxième mère.
Mais toi tu m'as appris à être libre.
10:05 Publié dans Tristesse | Lien permanent | Commentaires (0)
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