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19 juin 2006

Du repos, beaucoup de repos (D DAY!)

Cette après-midi, première chimio!

L'inconnu. Très peur. Moins qu'en début de semaine toutefois.

Je sais qu'elle se demande comment elle va être après. Comment elle va réagir, intensité des effets secondaires, etc... il faut le vivre pour le savoir.

Et puis nous avons mis toutes les chances de notre côté grâce à notre médecin traitant qui est un ange: anti-oxydants, desmodium (draineur hépatique et rénal), pansement intestinal naturel, anti-émétiques, tout ce qu'il faut pour limiter la fatigue, les nausées, les mucites (infections buccales) et favoriser l'élimination. Plus les préparations de yoga (ça c'est mon boulot) pour le physique et le mental et arriver gonflée à bloc au service onco. Sa main dans ma main (j'ai pris ma journée), ensemble dans l'adversité.

Le médecin crabologue nous avait souhaité vendredi un super bon week-end et une bonne communion - eh oui, dimanche c'était la première communion de Junior -  alors hier matin, malgré les petits tiraillements dans les points de l'intervention de vendredi et un peu de fatigue résiduelle, nous voilà parées de nos plus beaux atours et en route pour la cérémonie religieuse à une cinquantaine de kilomètres de chez nous!

Et là, ... bon alors je résume, parce que ça me sort par les yeux..., giga accrochage de MaryL avec ses parents à la sortie de l'Eglise! Ils ont commencé par fondre en larmes dans le lieu saint, moi naïvement au début j'ai cru que c'était à cause de la maladie de leur fille, que je suis innocente! Ils nous ont déblatéré toutes leurs rengaines de famille éclatée et qu'ils pleuraient tous les jours, et vazi et vazi, et qu'ils ne savaient plus quoi faire pour arranger ça!  Attendez, vous allez voir, Dallas à côté c'est de la gnognotte!

C'est ça qui a tout déclenché! Ils lui disent tout le temps comment t'aider?, alors MaryL leur a demandé de la soutenir face à son ex qui avait tout de même eu le culot de réclamer la garde complète des gosses quand il a su qu'on déménageait fin 2005 (on achetait une maison ensemble au lieu de vivre en location, nous allions être aussi heureuses que lui, alors ça il ne l'a pas supporté). Pour information, tout est dans les mains de la justice depuis huit mois et je ne puis donc m'étendre plus sur le sujet... En guise d'aide, on s'en prend plein la gueule entend de tout, moi y compris, parce que j'ai fini par intervenir, la voyant défaite, en larmes, à bout. Le lendemain d'une opération et à la veille de sa première chimio, les sa-lauds!!!

Ah oui, parce que vous ne savez pas! Nous n'étions pas invitées au repas de communion de Junior ni même à l'apéritif, organisés par le père des gosses. Il s'attribue bien des prérogatives ce monsieur! Et les parents de MaryL cautionnent cette attitude et soutiennent même leur ex-gendre dans ce genre de choses. Qui d'ailleurs n'a rien dit, même pas comment-ça-va à son ex, assise ... à ses côtés dans l'église (on est arrivée en retard, on a pris les places qu'on a trouvées...).
Donc mes chers beaux parents ont estimé normal de soutenir à fond leur ex-gendre (en gros, nous devions partir de là et ne surtout pas faire de vague), déclarant qu'il était le père de leurs petits-enfants! MaryL a répliqué qu'elle était leur mère, que Junior était donc son fils, qu'elle-même était leur fille à eux aussi, et qu'elle attendait du soutien de leur part. Réponse: "Retourne avec ton mari! " Pour mémoire, cela fait sept ans qu'elle s'est séparée de cet homme et six ans que nous sommes ensemble. Quant à moi je me suis pris dans les dents un merveilleux: "Vous, vous n'avez pas à éduquer mes petits-enfants, d'abord vous n'avez rien à leur dire, vous n'y connaissez rien, vous n'avez même pas eu d'enfants". Dekwajmemêledukon, une vague relation du père, en a profité pour s'immiscer dans la conversation et nous balancer les poncifs homophobes habituels, un homme avec une femme, etc, etc.  Ca devait être le cadeau bonux celui-là! Je vous laisse deviner dans quel état j'ai ramené ma chérie à la maison.

Ceux à qui j'en veux le plus, ce sont ses parents. Comment peut-on ne pas soutenir sa fille à ce point? Comment peut-on tenir ce genre de propos devant les gamins? Ca va leur faire quoi à eux? Qu'y comprennent-ils? Une chose est sûre, les autres-là, ils ne refoutent plus un pied à la maison! Et le premier qui me dit 'meuh nan, il n'y a plus d'homophobie en France et puis il n'y en a plus que pour les homos d'abord'  je lui pête la gueule si, si, je lui pête la gueule!

Du repos, du repos, beaucoup de repos, m'avait dit le chirurgien après l'opération il y a juste un mois. Elle doit bien se reposer, à la fois pour récupérer vite de cette intervention et pour préparer la suite, difficile. Je vois que vous vous occupez bien d'elle, alors je compte sur vous! Et ben c'est gagné. Comme repos, c'est le top du top!

Ben tiens c'est le monde à l'envers! Encore un peu et la chimio de c't'après-m' ça va être reposant! Qui sait! 

08 juin 2006

Pensée du soir

" Ce qui fait le problème, ce n’est pas l’homosexualité, ce sont les conditions faites à l’homosexualité. Il n’y a pas de problème homosexuel; il y a un problème de la société dans laquelle vit l’homosexuel. L’homosexualité pose une question sociale, et non médicale ou religieuse. "

Jean-Louis Bory et Guy Hocquenghem
Comment nous appelez-vous déjà ? Calman-Lévy 1977

Inspiration "divine"

*Va*ti*can XIIIetIII:

Les "unions insolites" d'homosexuels et les -Bzuuutt- "attaques violentes" contreuhhhh la-fa-mil-le et le...bzzzz.... ma-ri-a-a-a-a-a-ge-ge-ge-ge tra--di--tion---neeèèè-è-llll -Bzuuutt- -Bzuuutt- sont un signeuuhhh de -Bzuuutt- "l'écli-i-i-i-i-i-i-i-i-pse de Dieu-eu-eu-eu-euhhhhh...", -Bzuuutt- 0001010001011011010101010101011-Syntax errror- c:system while reading file- Le programme a quitté l'application. "Eclipse de Dieu.exe" - error 8027A9 - Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz


PS: bonjour la date du discours, mardi 06/06/06!
6-6-6!!! Oups boulette! Je biche!

31 mai 2006

Lesbiennes et cancer du sein

Voici un site à visiter absolument!

Lesbians and Breast Cancer Treatment

Je n'ai pas le temps d'en éditer la traduction pour le moment, je verrai plus tard. En attendant, si vous comprenez l'anglais, n'hésitez pas! En France sur les forums de discussion, je n'ai trouvé personne pour l'instant qui aborde le sujet de cette façon. Je sens que je vais m'en mêler...

 

PS: et un autre site, qui nous vient du Canada cette fois:

Se montrer au grand jour
Les lesbiennes et le cancer

PS2:
Pour ma part, j'ai eu un excellent contact avec le personnel médical hospitalier pour le moment. Le chirurgien m'a traitée comme une conjointe et non comme une étrangère, il m'implique dans les soins, le traitement et me responsabilise (par exemple, il m'a confié les pansements de ma belle à refaire pendant une semaine, sentant d'une part que j'en étais capable, et d'autre part que ce serait mieux qu'une personne étrangère, notre proximité rendant le soin plus plaisant pour elle aussi): vous imaginerez sans peine à quel point c'est agréable d'être si bien considérées et reconnues en tant que couple, ainsi que pour moi d'être impliquée, d'être active dans les traitements. Car le plus dur reste de me sentir impuissante parfois à empêcher/alléger les peines et les douleurs de mon aimée. Cette attitude si acceptante nous aide beaucoup.
Un seul accrochage avec une infirmière revêche, ce qui a généré une grande colère puis une grande peine en nous après un moment de stupeur où nous ne comprenions plus ce qui se passait! Colère qu'il a fallu maîtriser d'urgence pour mon L qui a eu peur d'être maltraitée par cette personne, colère puis tristesse pour moi de me voir interdire l'accès au service où elle subissait un soin. Mais nous avons décidé de ne plus nous laisser faire: si cela se reproduit, nous exigerons d'être traitées autrement!

13 mai 2006

Armes d'amour

Aux déclarations hallucinantes des trois paranoïaques notoires - j'ai nommé monsieur V, madame B et Benoît XIIIetIII -, qui voient en nous des "terroristes" seulement capables "d'unions fondées sur un amour faible" à exclure ou à bannir, j'aurais pu répliquer très méchamment. La tentation fut grande et il m'a fallu un peu de temps pour me maîtriser, je l'admets.

Mais non, ne rentrons pas dans ce jeu-là. La lutte sera associative, politique, juridique. Pour ma part sur ce blog, je continuerai à parler d'amour. Cet amour qui leur a sans doute fait si cruellement défaut qu'ils ne savent plus eux, mais alors plus du tout, aimer les autres, ni même les tolérer... Quand on a charge d'âmes ou des citoyens, ça fait désordre! Regrettable pour des politiciens et un homme d'église, profondément regrettable!

02 mai 2006

Le certif

Vendredi après-midi.

Coup de fil à la mairie de Au-fin-fond-de-la-France-profonde:

- Allo, l'état-civil? Bonjour, madame, nous aimerions savoir comment obtenir un Certificat de Vie Commune.

- Un certificat de quoi? Attendez, je me renseigne... (la dame chuchote à une collègue notre demande, la collègue visiblement au courant lui répond qu'il s'agit du certificat de concubinage).

Rassurée, ça elle connaît!, elle me répond:

- C'est très simple. Vous apportez une attestation manuscrite spécifiant que vous résidez à la même adresse, un justificatif de domicile, quittance de téléphone, eau, électricité ou autre, et surtout n'oubliez pas de vous munir de vos cartes d'identité à tous les deux. Nous sommes ouverts jusqu'à 18 heures.

Je glisse sur le "tous les deux" (ô combien cet hétérosexisme de base me navre...). Je me tourne vers ma belle qui me regarde les yeux brillants et me déclare:

- On y va aujourd'hui? J'en ai très envie. Ca mettrait du soleil dans notre journée. En ce moment, ça nous ferait du bien.

L'attestation est rédigée en moins de deux sur l'ordi, nous la signons un peu émues. Nous sautons dans nos chaussures, la voiture est devant la porte et nous à la mairie en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire.

- Bonjour, madame. c'est moi qui vous ai appelée tout à l'heure pour le Certificat ...

Si elle est surprise, elle ne le montre pas et reste avenante. Avenante mais perdue. Toutefois elle prend nos papiers, avec un:

- Veuillez patienter, je vais chercher le formulaire.

S'ensuit une discussion animée dans le bureau voisin. A travers la porte nous percevons des "c'est la première fois que ça arrive, je ne sais pas comment faire, oui mais là on ne peut vraiment pas laisser la phrase vit-maritalement-avec (tiens donc et pourquoi ça?), faut que j'appelle le maire/un confrère/quelqu'un, et surtout, oui surtout ça, c'est le pompon, cette réflexion inimaginable: je ne voudrais pas aller en prison à cause de ça!

La dame de l'accueil réapparaît, accompagnée de la collègue, hostile, qui nous assène:

- Le formulaire ne prévoit pas cette situation. Et puis "vit maritalement avec" ne convient pas. Et il y a le PACS (sous-entendu, c'est pas chez nous, cassez-vous de mes bureaux au plus vite). Nous, nous ne sommes pas obligées de vous faire ce certificat! (Maintenant elle hurle presque) Qu'est-ce qui me prouve que c'est vrai, ce que vous me dites? Et puis pourquoi le voulez-vous d'abord, ce certificat?

Je sens que j'ai les crocs qui poussent...

- Madame, je le sais bien, la loi ne vous oblige pas à le délivrer. Je vous suggère toutefois de passer un coup de fil à Monsieur D, sénateur-maire de Z, qui nous connaît personnellement et pourra attester de la véracité de...

Dans la foulée, je tourne mon regard vers Mary qui a soudain les larmes aux yeux, et dont je mesure toute la déception si nous n'obtenons pas ce bout de papier aujourd'hui. Malgré son émotion palpable qui me retourne jusqu'aux tripes, elle prend la parole d'une voix calme, douce et ferme à la fois:

- Madame, je viens d'apprendre que j'ai un cancer et je dois être opérée dans les jours qui viennent. Nous n'avons pas le temps de préparer un PACS. Je souhaite que ma compagne puisse m'accompagner à l'hôpital et ne rencontre aucune difficulté pour rester auprès de moi, de jour comme de nuit, surtout les premières nuits (sa voix se brise un peu) pour m'accompagner dans cette épreuve. Je ne veux pas qu'à l'hôpital elle soit considérée comme une personne étrangère. Voilà pourquoi nous avons besoin de ce certificat...

La dame est ébranlée et fléchit. Elle part chercher un document que la secrétaire, qui nous regarde avec sympathie, commence à remplir pendant qu'elle téléphone. Ah bon, ce formulaire n'est plus d'actualité? Pouvez-vous me mailer le bon, merci? Bien, bien, je vais leur dire.

Elle revient triomphante:

- Ce formulaire n'a plus cours. Mais surtout, l'attestation n'est plus valable, il vous faut deux témoins. L'état-civil ferme dans moins d'une heure. Nous conservons les autres documents, revenez la semaine prochaine avec vos témoins.

Nous quittons la mairie en râlant, je sens que ma douce va avoir le moral à zéro si rien ne se passe, on remonte à la maison, et coup de chance, notre voisine de droite arrive du supermarché. Nous lui racontons notre mésavanture: elle est partante pour descendre à la mairie de suite. Dans l'intervalle, l'autre voisine sort de chez elle, je pique un sprint dans la rue (ceux qui me connaissent mesureront à quel point c'est exceptionnel!). Rapidement brifée, elle se fend d'un "Oh mais c'est sympa, ça!" qui nous réchauffe le coeur et déclare tout sourire "Je partais chercher la petite à l'école, j'y vais et nous vous attendrons devant la mairie".

Munies de nos deux témoins et d'une gamine, nous déboulons au bout de quinze minutes dans les bureaux de l'état-civil sous les yeux ébahis des employées. Contraintes de rédiger le document demandé, elles s'exécutent d'assez bonne grâce finalement et nous papotons avec nos voisines pendant ce temps. Tout le monde signe et nous repartons avec le sourire. Et surtout, je sens ma belle si heureuse!

Quand on pense que cela ne fait que quatre mois que nous habitons à cette adresse! Vous savez quoi? Nos voisins sont épatants! Et nous, on a décidé qu'après six ans de fiançailles, finalement ce PACS, dès qu'on aura un moment, on va le signer. Et on ira boire le champagne avec les voisins! Devant la mairie! Et puis quand la loi changera, on ira se marier... à la mairie!

27 avril 2006

Ne croyez pas que je vais me laisser abattre!

Tsss, on ne peut pas tourner le dos cinq minutes sans qu'il se passe bien des choses dans ce vaste monde.

Je découvre donc que les Belges ont donné le droit à l'adoption aux couples homosexuels, que de nombreuses violences homophobes ont défrayé la chronique ces derniers jours dans notre pays (merci au blog de Régis pour les infos regroupées), qu' "une sensibilisation à la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle" est envisagée par l'Education Nationale - enfin! -, que ça bouge en Suède et en Italie, que les employeurs ne peuvent plus nous insulter comme bon leur semble (c'est la MOINDRE des choses!), qu'un candidat à la présidence de la République est favorable au mariage homo mais pas à l'adoption (en Belgique aussi c'était comme ça au début, puis ils ont évolué, EUX! La France serait donc à la traîne ? Quelqu'un a dit une fois de plus? Mmmh?), que l'holocauste homosexuel sort de l'ombre et se voit reconnu, etc...

Ca bouge, ça bouge, et comme toujours dans ces cas-là, certains en profitent pour lâcher leurs bas instincts, un dernier sursaut de vilaine bête, espérons-le! Leurs actes inadmissibles sont du même acabit que ceux des tortionnaires nazis, et plutôt que de nous juger et de nous maltraiter comme ils le font, ils feraient mieux de se regarder dans un miroir et de chasser cette noirceur qui encombre leur âme.

Nous, nous voulons vivre et aimer, c'est tout. Ca vous dérange?

24 avril 2006

100e note

Je vous l'avais bien dit: à quelque chose malheur est bon!

Ce week-end, mes beaux-parents sont venus chez nous!

Après des années de déni de notre vie, de refus de venir nous voir et de m'adresser la parole, ils ont passé une partie du week-end chez nous! Ils ont mangé à notre table, ont dormi dans notre maison et se sont comportés normalement à mon égard!

Quel changement! Avant, à les entendre dire (au téléphone, vive les écouteurs, avec on n'en rate pas une...), on aurait pu croire que j'avais dévoyé leur fille et qu'elle ne pouvait tout bonnement pas être CELA. Comme si je l'avais forcée à vivre avec moi et que sa vie n'était qu'obligation à mon égard, alors que franchement je n'ai pas eu à la pousser (aujourd'hui encore, elle vient dans mes bras très très spontanément !). Elle est lesbienne dans l'âme, ne leur en déplaise, même si elle a tenté de s'adapter à une vie hétérosexuelle durant une partie de son passé! N'empêche qu'elle a enduré combien de fois le leitmotiv "retourne avec ton mari", ou pire, "quand on est (naît?) comme toi, on ne fait pas d'enfants!" (sympa pour les gamins...) et cela des années encore après son divorce.

Eh bien ce week-end, ce fut quasi idyllique! Et je sais maintenant que j'ai eu raison d'insister pour que nous les invitions à venir pendant que la situation est encore assez simple. Sur le moment, j'ai craint leur refus et que notre proposition tourne court, ce qui aurait été encore plus douloureux pour Mary, s'ils ne s'étaient même pas déplacés! Ils ont fait un grand pas vers nous et ont passé un bon moment eux aussi. Avec sans doute un pincement au coeur de toutes ses années perdues à se priver de partager des petits bonheurs si simples mais si importants. Et ils ont pu constater que Goudouland n'est pas l'enfer, que j'aime les enfants et qu'ils me le rendent bien. Enfants qui d'ailleurs ont été absolument ravis d'accueillir leurs grands-parents chez nous. Enfin, sauf que Champion a dû partager la chambre de Junior, "éteins la lumière je veux dormir" "fais ch...arrête de ronfler" "je ronfle pas d'abord, et puis tu renifles tout le temps", etc... classique!

Et, ô combien essentiel, nous savons maintenant que nous pourrons compter sur leur soutien dans les épreuves qui nous attendent.

Ah familles, familles, quand comprendrez-vous que nous ne sommes pas des monstres? Faut-il vraiment que vous ayez peur de nous voir mort(e)s pour que vous daigniez nous accepter tels(telles) que nous sommes?