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14 mars 2006

De quelle éthique nous parlez-vous?

Le cardinal Danneels s'exprime sur l'homosexualité et le préservatif

Bruxelles, 10 mars 2006 (Apic) Le cardinal Godfried Danneels considère légitime que la société définisse des lois différentes de celles de l'Eglise, dans les domaines de l'union homosexuelle, de la prostitution ou de la contraception.

Interrogé par le quotidien belge "La dernière heure" et repris le 10 mars 2006 dans le journal italien "La Stampa", l'archevêque de Malines-Bruxelles s'est aussi exprimé en faveur du préservatif dans le cas où la vie de l'un des partenaires est en danger.

"Je peux accepter qu'une législation civile détermine des conditions de cohabitation et des droits pour les couples homosexuels", a déclaré le primat de Belgique interrogé sur le 'Pacs' (Pacte civil de solidarité). Il a cependant précisé qu'il ne pouvait "accepter que cela soit appelé mariage".

En effet, pour lui, "il ne faut pas tout confondre". "Les concepts et les mots doivent rester univoques". "Si le terme mariage recouvre toutes les formes de cohabitation, entre homme et femme comme entre homme et homme, alors ce mot n'a plus aucun sens", a-t-il alors expliqué. Et de suggérer l’utilisation d’un "autre terme".

"Il est normal qu'une législation civile, que je respecte, ne soit pas complètement d'accord avec mon jugement éthique", a poursuivi le cardinal interrogé sur la pleine reconnaissance des homosexuels dans la société et sur la possibilité qu'ils adoptent alors des enfants. "La doctrine de l'Eglise est connue: à nos yeux, l'homosexualité n'est pas une situation normale", a-t-il ainsi déclaré. "Cependant, la question de condamner ou de discriminer ne se pose pas", a-t-il précisé.

Dans le cas des pratiques homosexuelles comme de la prostitution, le cardinal belge a affirmé que "l'Eglise est contraire à ces pratiques, mais accepte que des lois les gouvernent".

Interrogé enfin sur l'usage du préservatif, que l'Eglise réfute, le cardinal Danneels a expliqué que, dans le cas où "un homme séropositif oblige sa femme à avoir une relation sexuelle, elle doit l'obliger à mettre un préservatif". En effet, "sinon s'ajoute un autre péché : celui de l'homicide". "Le préservatif, quand il permet la protection de la vie, ne concerne pas seulement le domaine sexuel", a renchéri le cardinal.

Lu sur APIC

 

Mais de quoi donc parlez-vous, monsieur le cardinal? Quelle est cette pseudo-tolérance dont vous vous affublez pour faire semblant de ne pas condamner ou discriminer?

De quel mariage nous parlez-vous: union heureuse entre deux personnes qui s'aiment et se choisissent officiellement devant leurs proches pour donner à leur amour et à leur engagement réciproque une reconnaissance collective ou cérémonie régie par une institution qui voudrait tout contrôler de la vie des couples et se mêler de ce qui se passe dans leur vie, dans leur lit et dans leur coeur afin de garder la main-mise sur leur esprit? Hein?

L'homosexualité ne vous paraît pas une situation "normale" car comme une partie de votre église vous avez toujours refusé de nous connaître et de nous comprendre. Vous avez toujours craint que les hommes ne se reproduisent plus s'ils devenaient tous homos (dans la série les mythes entourant l'homosexualité, une des grandes peurs des hétéros!). Vous avez toujours imaginé le pire à notre encontre, refusant de voir que nous aussi nous nous aimons!

Le mariage a été créé par le passé pour assurer aux hommes une "certitude" juridique de filiation puisqu'ils n'auraient jamais la certitude biologique d'être père de leurs enfants. L'Eglise s'est emparée du mariage pour pouvoir contrôler les âmes à travers des rites collectifs. Mais les temps changent et il serait bon que vous vous en aperceviez. Dans la conscience collective DE NOTRE TEMPS, le mariage est synonyme d'union, de fête familiale et amicale où les époux s'engagent en public, montrent leur amour à ceux qu'ils apprécient et leur volonté de le faire durer. C'est un acte communautaire destiné à renforcer la détermination des participants, leur foi en l'amour et en sa beauté. C'est un témoignage de vie et de foi en la vie. Pourquoi cet acte ne pourrait-il pas lier deux femmes ou deux hommes qui s'aiment? Oui, parce qu'au passage, deux femmes aussi ça existe...

Et puis quelle est cette idée d'"obligation" de rapport sexuel entre un séropo et sa femme? Pourquoi les séropos n'auraient-ils pas le droit à l'amour? Pourquoi un homme séropo, d'abord, et pas une femme séropo? Elles existent aussi, vous savez! Pourquoi cet exemple seulement pour illustrer l'utilisation du préservatif? Pourquoi seulement dans le cadre de "votre" mariage? Le préservatif doit servir à protéger tout le monde, amants, amantes, homo, hétéro, bi, trans! Et il se doit d'être utilisé, que les partenaires connaissent ou ignorent leur séropositivité...

Happy

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